L'institution metal britannique Judas Priest célèbrera ses 50 ans d'existence sur scène en 2020, juste après avoir donné une tournée réussie en soutien de son dernier album "Firepower" où nous avions profité d'une escale au Zénith de Paris en janvier afin de nous entretenir avec Richie Faulkner. Après avoir été le "petit nouveau" du groupe en remplaçant le membre fondateur K.K Downing en 2011, Faulkner fait désormais office de véritable patron du département guitare en live depuis que Glenn Tipton a malheureusement été touché par la maladie de Parkinson, l'éloignant ainsi des planches, et voyant Richie, même s'il est épaulé par le producteur Andy Sneap à la guitare, se charger quasi exclusivement de l'intégralité des soli de Downing et Tipton! Pas une mince affaire pour ce guitariste aussi humble que doué avec qui nous avons évoqué sa vie dans Judas Priest, l'album "Firepower" ainsi que la conception de son Epiphone Flying V signature !

Aussi étrange que cela puisse paraitre, tu as déjà pratiquement passé une décennie au sein de Judas Priest. Combien de temps a-t-il fallu pour te sentir à l'aise au sein d'un groupe avec une si longue histoire et réaliser que tu en faisais vraiment parti ? 

Richie Faulkner : C'est une bonne question car il n'est pas forcément évident de sentir que l'on fait réellement parti d'un groupe qui a eu autant d'histoire avant son intégration mais les autres membres de Judas Priest m'ont considérablement aidé en m'accueillant à bras ouvert dès le premier jour. Ils ne m'ont jamais donné le sentiment d'être là en tant qu'intérimaire. Ils m'ont dit dès le début qu'ils ne cherchaient pas un remplaçant temporaire ou un employé du groupe mais bel et bien un nouveau membre à part entière et ils ont tenu leur promesse, car il est facile de dire tout un tas de choses mais déjà moins de joindre l'acte à la parole. Ils ont été d'emblée très conciliants avec moi. Ils me demandaient mon avis sur beaucoup de sujets relatifs au groupe. Il y avait évidemment beaucoup plus de scepticisme au sein des fans ce qui est tout à fait normal car je prenais la place de K.K Downing qui avait passé pas moins de 40 ans dans Judas Priest ! Dans ce genre de situation, personne ne sait jamais à quoi s'attendre. Il en était de même lors des départs de Michael Schenker de UFO ou de Ritchie Blackmore de Deep Purple. Il y a toujours du scepticisme dans ce genre de situation et c'est bien normal car les fans aiment l'incarnation précédente du groupe. Toujours est-il que les fans de Judas Priest nous ont fait confiance en venant en masse assister à la première tournée que j'ai effectuée avec le groupe en 2011. Ils nous ont donné une chance et ils ont trouvé qu'ils en avaient pour leur argent ! Mais je ne prends rien pour acquis et je m'assure toujours de me donner à 1000% pour satisfaire nos fans et conserver leur validation et Judas Priest en est désormais à 50 ans de carrière et le groupe continue encore de jouer dans des endroits où il n'était jamais allé auparavant comme l'Amérique Du Sud, l'Equateur et le Pérou sur cette tournée. Nous nous donnons à 1000% pour  continuer de convaincre les fans !

Avec du recul, il est amusant de se souvenir que tu intégrais Judas Priest pour ce qui devait être sa toute dernière tournée. L'aventure aurait pu être vraiment brève n'est-ce pas ? 

Tout à fait et ils avaient été très clairs à ce sujet. Cela devait être une très longue tournée mais aussi la dernière du groupe. Mais la réaction des fans et le fait qu'il soit tellement addictif et contagieux de se produire devant eux avec ce groupe nous a poussé à continuer ! 

"Firepower" (2018) est ton deuxième album studio avec Judas Priest. Te sentais-tu plus impliqué et plus à l'aise par rapport à "Redeemer Of Souls" (2014) ? 

Sur certains aspects oui et sur d'autres pas vraiment. D'un point de vue personnel, j'étais forcément plus à l'aise pour débuter l'enregistrement de "Firepower" car cela faisait maintenant pas mal d'années que je faisais parti du groupe et que je voyageais avec ces gars dans le monde entier. Mais d'un autre côté, lorsque tu fais un album, il y a toujours une part considérable d'inconnu et tout le monde passe son temps à se pousser mutuellement et en ce sens ce n'était pas très différent de la dernière fois. Mais je connaissais encore mieux les autres gars du groupe évidemment et j'étais donc encore plus à l'aise même si cela ne te garantie rien quant à ce que seront les chansons, la façon dont elles sonneront, le déroulé de l'album et ce genre de choses. Si tu mets lecture sur "Electric Eye" ou "Painkiller", tu sais ce qui va suivre. Mais lorsque tu crées des nouvelles chansons, tu ne sais rien à l'avance et tu ne sais pas encore ce qui sera bon et mauvais. Donc oui j'étais plus à l'aise mais je pense que l'on s'est encore plus poussé mutuellement que lors du précédant album.

"Firepower" a été très bien accueilli aussi bien par les fans que par les medias, beaucoup le considèrent comme votre meilleur album depuis des lustres. Aviez-vous ce sentiment en studio ? 

C'est dur à dire honnêtement, car même si pour ma part je ne peux uniquement parler pour les deux derniers albums, tu donnes toujours le meilleur de toi même et en ce sens, je ne pense pas avoir eu le sentiment que nous tenions quelque chose de nécessairement meilleur avec "Firepower". Pour moi c'est surtout la manière dont le public accueille un album qui fait que ce dernier est bon ou pas. Je suis certain que les gars ne savaient absolument pas que "Painkiller" (1990) deviendrait un classique lorsqu'ils étaient en train de l'enregistrer, car ils donnaient tout simplement le meilleur d'eux comme à chaque fois, mais c'est l'accueil du public qui a permis à ce disque de devenir un classique. Il y a assurément des éléments favorables qui convergent et le reste appartient à l'histoire. Nous avions fourni la même quantité d'effort pour "Redeemer Of Souls" mais  quelque chose a du mieux fonctionner pour "Firepower" car il a effectivement été mieux accueilli et a bénéficié d'une connexion plus particulière avec les fans. Tout est histoire de connexion avec le public. Il y a des groupes dont les gens disent parfois qu'ils ont fait des albums horribles dans le passé et je suis souvent en désaccord. Ces albums sont plutôt bons mais n'ont tout simplement pas réussi à établir de connexion avec le public. Généralement aucun groupe ne tient à publier de la musique qu'il considère comme mauvaise. Après il est clair que les étoiles étaient visiblement mieux alignées pour "Firepower" et les fans ont aimé l'album, sans quoi tout cela n'aurait servi à rien ! Mais j'ignore vraiment pourquoi cet album a rencontré plus de succès que "Redeemer Of Souls". Les chansons sont-elles meilleures ? Cela reste subjectif. Il y a assurément quelque chose, mais j'ignore quoi. En tout cas de l'intérieur, je n'aurais pas pu prédire la différence de réception entre les deux disques.

Au niveau de la production vous avez fait quelque chose d'assez inhabituel et d'assez risqué en faisant appel à deux producteurs établis avec Tom Allom et Andy Sneap. Pourquoi cette cohabitation ?

C'était un risque de notre part effectivement et cela aurait pu mal se passer. Nous étions en train de nous demander qui pourrait produire "Firepower". Nous avons naturellement pensé à Tom pour son passé glorieux avec le groupe (ndlr : Tom Allom a produit les albums studio de Judas Priest de 1979 à 1988 ainsi que plusieurs live) et à l'inverse nous aimions avec Andy Sneap le fait qu'il n'ait aucune histoire avec Judas Priest, afin d'emmener de la nouveauté, de la fraicheur et de la complémentarité au niveau du son, du style et des techniques d'enregistrement par rapport à Tom. Il est bon parfois de bosser avec des gens avec qui tu n'as pas l'habitude car cela amène de nouvelles choses et dans le même temps il est aussi très confortable de bosser avec quelqu'un comme Tom avec qui le groupe a enregistré plein de classiques. Nous hésitions entre les deux en fait et c'est Glenn Tipton qui a fini par suggérer de bosser avec les deux. Nous avons alors organisé une rencontre entre Tom et Andy et ils ont commencé à voir de quelle manière ils allaient travailler ensemble. Cela aurait pu être un désastre, ils auraient pu partir dans des directions radicalement opposées, mais au final il était assez amusant parfois de voir l'un finir les phrases de l'autre. Il se sont très bien entendus. Andy, même s'il fait ça depuis plusieurs décennies maintenant, est toujours vu comme un producteur de la nouvelle ère en quelque sorte et il apporte indéniablement beaucoup d'énergie tandis que Tom a cette approche plus classique des choses et une très grande légitimité grâce à son histoire. Je veux dire par là que lorsque Rob Halford se trouve dans la cabine d'enregistrement, qui peut oser lui dire qu'il est capable de faire mieux si ce n'est Tom ? Ce dernier peut se permettre de lui dire ça et Rob écoutera son avis. Nous avons tiré le meilleur de ces deux producteurs au final.

Glenn Tipton a révélé début 2018 qu'il était malheureusement atteint de la maladie de Parkinson et il ne peut en conséquence plus tourner avec vous. Quand avez-vous appris pour sa maladie ? 

Nous étions déjà au courant de la maladie de Glenn avant la tournée de "Redeemer Of Souls" mais sa condition était meilleure à l'époque et il avait pu assurer la tournée. Il était également question qu'il fasse celle de "Firepower" et nous avons commencé les répétitions sans jamais penser qu'elle se ferait sans Glenn. En studio ce n'est pas un problème évidemment, car pour écrire ou enregistrer, tu peux travailler à ton rythme et refaire les choses autant de fois que tu le souhaites. Ce n'est pas la même histoire en live et Glenn a fini par nous dire qu'il n'était plus en mesure de pouvoir tenir son rôle sur une tournée. Il faut être un sacré bonhomme pour avoir le courage d'admettre cela. Après nous avoir fait cette annonce, cela a ôté beaucoup de pression des épaules de Glenn et nous avons intégré Andy Sneap en live et Glenn nous rejoint parfois sur scène pour quelques morceaux quand il peut, en toute décontraction. Il faut se rendre compte de l'énorme pression que Glenn a du ressentir. Lorsque tu as cette maladie, être dans l'attente d'un concert et ne pas être certain de pouvoir assurer et s'inquiéter du fait d'éventuellement rater telle ou telle partie doit être terriblement stressant. Au moins il est désormais soulagé à ce sujet. Glenn compose pendant que nous sommes en tournée car même s'il n'est plus aussi fluide à la guitare, il lui reste son cerveau et ses idées ainsi que sa capacité à composer, tout cela demeure intact. Il a un style d'écriture inimitable qui a forgé le son de Judas Priest. Il est à l'heure actuelle toujours partant pour continuer de composer de la musique pour Judas Priest et faire un nouvel album, nous verrons donc ce que l'avenir nous réserve.

Cela fait maintenant longtemps que tu fais parti du groupe, mais en tournée, es-tu impacté par l'absence de Glenn, ne serait-ce que pour qu'il te montre parfois des parties sur certains morceaux historiques à apprendre ? 

Lorsque tu joues dans Judas Priest, tu dois évidemment être un guitariste plein de confiance en toi et tu ne peux pas réellement te reposer sur quelqu'un d'autre pour faire le job, mais il est vrai que depuis l'absence de Glenn en tournée je ressens en quelque sorte le même sentiment que lorsque ton grand frère n'est plus là au cas où tu aurais besoin d'aide. Il y a certaines choses pour lesquelles il faut compenser son absence et il y a clairement des choses qui sont différentes sans Glenn, ne serait-ce que le volume sonore sur scène car Glenn joue tellement fort ! Il doit jouer à 1 million de décibels (rires) ! Mais il fait toujours parti du groupe et il est toujours là en cas de besoin pour communiquer avec nous et prendre de nos nouvelles, musicales ou non, et il partage ses nouvelles idées avec nous lorsque nous sommes en tournée. 

Comment s'est passée l'intégration d'Andy Sneap ? 

Cela s'est produit vraiment à la fin des répétitions de la tournée car Glenn a fait tout son possible pour y participer avant de nous annoncer qu'il ne pourrait pas le faire. Il ne nous restait plus que deux jours de répétitions lorsque Glenn nous a appris la mauvaise nouvelle. J'ai donc montré la plupart des plans à Andy via Skype et Facetime. Tout cela n'a pas duré longtemps, il ne nous restait plus que quelques semaines et Andy s'est donc intégré très vite, nous pouvons remercier les nouvelles technologies qui nous permettent, comme avec Glenn, de pouvoir communiquer à distance. Je me souviens de lui avoir montrer des parties de guitare alors que je me trouvais à l'étranger par exemple. Tout s'est passé très vite !

Comment s'était passée ta propre intégration à l'époque ? 

J'ai joué dans plein de groupes de reprise, j'ai donc toujours eu tendance à apprendre par moi même les différentes parties et à mes débuts je copiais Jimi Hendrix et Michael Schenker. Mes oreilles sont habituées à procéder de la sorte et je savais déjà jouer la plupart des chansons de Judas Priest de toute manière. A mon arrivée il fallait surtout que je peaufine certains détails, comme les harmonies à deux guitares,  les changements dans certaines chansons effectués au fil des années, car certaines sont différentes aujourd'hui par rapport à ce qu'elles étaient en 1978. Nous continuons toujours de faire évoluer certaines chansons, cela rend les choses plus intéressantes pour nous.  

Parlons de ton Epiphone Flying V signature qui est un modèle vraiment personnel. Comment est née cette guitare signature ? 

Lorsque j'ai intégré Judas Priest, j'ai commandé une Flying V Custom à Gibson en leur indiquant les spécifications que je voulais. Mais au fil des années, j'ai effectué pas mal de modifications à cette guitare et mon modèle signature sorti chez Epiphone n'est ni plus ni moins que  ma Gibson Flying V Custom avec les modifications. Il y a le double pickguard que je n'avais pas seulement ajouté pour différencier le look de ma guitare, mais aussi car il n'y avait plus beaucoup de vernis sur la partie supérieure et cela me permettait donc de recouvrir cette partie. Il me fallait également une guitare avec un Floyd Rose et je ne voulais pas en ajouter un sur une Les Paul et le corps d'une SG était un peu trop fin. C'est là que j'ai pensé naturellement à la Flying V car K.K Downing en a toujours utilisé dans Judas Priest et je suis également un très grand fan de Michael Schenker et Randy Rhoads. Puis il y a aussi les micros que j'ai changé, j'utilise en très grande majorité des EMG, soit le couple 81/85 soit le 57/66 (ndlr : c'est ce set qui équipe la Flying V signature Epiphone), bien que je joue aussi depuis quelques temps sur une Les Paul Custom de 1968 sur laquelle j'ai laissé les micros d'origine. Je ne change pas les micros sur les vieilles guitares que j'utilise. Sinon la finition du manche est satinée par choix pour reproduire la sensation du manche de mes guitares, sur lesquelles le vernis est considérablement parti, les manches devenant ainsi moins collants et beaucoup plus glissants. Je ne voulais pas que l'on reproduise le dos de mes manches où le bois est quasiment à nu, je ne trouve pas cela forcément joli visuellement, et en conservant un vernis noir, le choix de la finition satin s'approche le plus du touché que l'on ressent sur le manche de mes guitares. Le profil de manche est en forme de C je dirai, pas aussi fin et plat que sur ma Flying V Custom d'origine, car en vieillissant j'apprécie davantage d'avoir des manches un peu plus épais. Ce n'est pas non plus un manche '59. C'est quelque part entre les deux. Suffisamment fin pour être confortable, mais avec un minimum de matière et de rondeur quand même. 

Tu viens donc de guitares Gibson et ton modèle signature est une Epiphone fabriquée en Asie. Joues-tu les même modèles que l'on trouve en magasin ? 

Absolument ! Les Epiphone que je joue sur scène sont simplement sorties du carton, comme pour tout le monde. Mais ce n'est pas parce que j'ai un modèle signature Epiphone que j'ai pour autant remisé mes Gibson. Je les joue toujours sur scène, y compris la Flying V Custom qui m'a servi de base pour ce modèle signature. Mais l'Epiphone signature que j'utilise sur scène est identique en tout point à celles qui se vendent en magasin. Il n'y a aucun sens pour moi de proposer un modèle signature qui soit différent de celui que tu utilises. J'utilise donc à la fois des Epiphone et des Gibson et je ne vais pas mentir, il y a tout de même une différence de sensation entre les deux guitares et heureusement, car vu la différence de prix entre mon modèle signature et une Gibson sortie du Custom Shop, le contraire serait problématique. Le pays de production n'est pas le même, la qualité du bois non plus, mais il faut reconnaitre que le résultat final s'en approche quand même beaucoup. Nous voulions faire une guitare abordable avec Gibson, mais pas une guitare à 300 euros non plus. Nous voulions y mettre de la qualité en nous autorisant un budget un poil inférieur à 1000 euros, ce qui représente déjà une belle somme et nous permet d'assurer une certaine qualité sans proposer un modèle Gibson à 5000 euros. Si la guitare se vend bien, nous proposerons peut être par la suite une version Gibson de la guitare. Gibson et Epiphone, c'est la même famille de toute manière et ma première bonne guitare électrique fût justement une Epiphone Flying V, mais elle très différente de celle-ci !

Ton son de guitare est tranchant et précis, ce qui sied à merveille la musique de Judas Priest. Quel ampli utilises-tu ? 

J'utilise l'Engl Powerball II. Lorsque j'ai intégré Judas Priest, Glenn jouait sur Engl, sur l'Invader je crois et j'ai vraiment aimé le son de cet ampli. J'ai trouvé ce qui me convient parfaitement avec le Powerball II, et j'utilise les deux mêmes têtes en live depuis que j'ai intégré Judas Priest. Il y a quatre canaux dans cet ampli, j'ai un canal clair, un canal pour les rythmiques et j'ai deux canaux pour les solos, qui sont simplement la même chose que le canal rythmique avec des niveaux de volume plus élevés. Je n'ai même pas besoin de tout cela à vrai dire, je n'utilise même plus le canal clair par exemple, je préfère rester sur le canal rythmique et baisser le volume de ma guitare lorsque j'ai besoin de jouer en clair et je n'utilise plus qu'un seul canal lead. Je n'utilise aucun boost ou overdrive en amont de l'ampli, Engl parvient parfaitement à obtenir ce son tranchant. Ils font vraiment de supers amplis. Vu que je n'utilise plus que deux canaux, il me faudrait juste le même ampli en version deux canaux en fait (rires)! 

As-tu une préférence en terme de baffles ou de haut-parleurs ? 

Absolument pas. Je joue sur des baffles Engl et je ne pourrais même pas te dire quels sont les haut-parleurs installés dedans. Je ne suis pas vraiment pointilleux sur ce genre de choses et je pense d'ailleurs qu'il vaut mieux ne pas l'être. Je joue simplement sur ce qu'Engl m'envoie. Si jamais tu t'inquiètes de ne pas avoir le bon baffle pour jouer, je pense que tu devrais commencer par t'exercer davantage à la guitare ! Cela ne devrait pas être ton moyen de mieux sonner. Dans mon esprit si tu as à disposition un JCM800 avec n'importe quelle paire de haut-parleurs , tu dois être en mesure d'avoir un bon son ! 

Quelles sont tes pédales favorites ? 

J'aime la Wah Wah Cry Baby signature Jerry Cantrell et j'utilise également la Wah classique en rack avec des contrôleurs. J'utilise aussi du chorus, du delay. Il peut y avoir d'autres choses plus spécifiques pour certaines chansons, comme pour le titre "Sinner" où j'utilise tout spécialement un octaver et un effet rotary speaker. Globalement j'ai surtout besoin d'une wah, d'un chorus et d'un delay.  

Un grand merci à Nidhal Marzouk pour les photos qui illustrent cet article ! 

 

Interview de Richie Faulkner (Judas Priest)