Après la drague...

"Après 3 (trois) dragues"

Après la drague - après la mort - Il est maintenant avec les 72 Houris.

Je m'offre un joli petit déterrage... mais bon, étant donné le sujet que je compte aborder, c'est bien ce topic qui est le plus adapté.

Cette semaine, le sujet de votre rédaction sera : "comment larguer proprement sa copine ?"

Ben oui, c'est bien "après la drague" cette étape, non ?

Pour ma part, malgré l'expérience que je commence à acquérir dans le domaine, j'ai toujours du mal. Cette fois-ci je pensais avoir fait ça très bien, sans bavure... mais non, ça a encore merdé.
J'avais amené ça calmement mais fermement, en commençant par reconnaitre mes "torts" (histoire de calmer le jeu d'entrée), puis en sortant l'argument imparable du "non je n'ai rien de particulier à te reprocher mais les sentiments ça ne se contrôle pas"... en gros j'ai été honnête sur mes sentiments (qui sont inexistants, ou presque), j'ai volontairement omis de lui faire part de tout ce que je lui reproche (caractère de merde, orgueil démesuré, téléphilie, etc.), le tout en restant le plus calme possible.
Elle a fait celle qui comprenait, elle est resté calme, a tout de même essayé de me dissuader mais sans trop insister en constatant que je ne lui laissais pas le choix. Je suis parti sans qu'on élève la voix, et elle n'a même pas pleuré, j'étais plutôt fier de moi sur ce coup là.

Et puis hier, une semaine après la rupture, je reçois un mail haineux dans lequel elle me dit mes quatre vérités, m'exprime son incompréhension et me reproche la manière dégueulasse dont je l'ai largué.

Je n'y comprends rien... comment peut-on larguer une personne d'une meilleure façon qu'en lui parlant calmement et en lui expliquant qu'on n'a pas(plus) de sentiments pour elle ?

J'en arrive à la réflexion suivante : avec certaines personnes, peu importe la manière, de toute façon la rupture sera vécue comme un affront, une trahison. Donc est-ce bien la peine de se casser le cul à faire ça "proprement" ? Si j'avais su, un simple petit SMS "j'en ai marre de ta gueule, je te quitte" aurait aussi bien fait l'affaire.


Et vous, comment vous faites ?

Imparable pour foutre la merde, certes !

On ne quitte pas une personne "proprement"... Un rupture sans heurts ça n'existe pas... Essayer de se dédouaner le plus facilement et tranquillement possible de ses responsabilités par confort, immaturité et égoïsme...ça procède du même esprit qui privilégie l’ombre ! et qui nous ramene, jour après jour, à ces idéologies européennes qui ont donné naissance aux camps de concentration...

Je m'insurge !!! Les mots ont un sens, même sur g.com, b*rdel !

:mdr:

Comme quoi, le comique de répétition est parfois très efficace.

Magnifique imitation !

je pense aussi qu'une séparation sans heurts n'existe. c'est quelque chose de fort et violent la rupture, c'est un changement de la vie, proportionnel au temps passé avec la personne, et tu dis que tu n'avais pas/plus de sentiments pour elle, mais peut-être en avait-elle pour toi. Et sa réaction calme du début, je pense que c'est de la tristesse profonde pour être expressive, ou de la résignation... Son accès de colère a posteriori ne m'étonne pas plus que ça. Les séparations les plus faciles à mon avis sont celles où les deux parties voulaient se séparer, même sans s'en rendre compte, mais que l'un des deux a finalement osé faire le premier pas. En tout cas, je pense que tu l'as fait de la meilleure façon possible. L'as-tu invité à parler de ce qu'elle ressentait? de comment elle voyait ton acte, ce qu'elle en pensait?

Non, JJ est un hypersensible qui s'ignore. Avec ses danseuses de salsa et ses bimbos réceptionnistes, il sélectionne inconsciemment des filles basses du front (et du cul, mais c'est un autre problème) qui ne risquent pas de le faire sortir de la torpeur sentimentale où il s'est réfugié. Si la réaction d'une fille dont il n'a rien à foutre le terrifie, il n'ose imaginer l'effroi que serait l'amour. JJ, un jour il te faudra vivre. Sous cette chemise à manches courtes bat un petit coeur qui ne demande qu'à s'emballer

Me suis pas fait avoir cette fois, mais j'ai failli (mais j'me suis dit : tiens, c'est bizarre, ZePot n'a pas encore volé l'avatar de Beurp's. Voilà qui est fait. ) !

Où étions nous exactement ? si isolés, si indifférents l'un pour l'autre. Nos ombres cacochymes se poursuivent dans l'escalier en spirale qui mène aux catacombes de ce palais des vents fous... Comment se fait-il que de son coté cette femme ait suivi la même route astrale jusqu'à m'atteindre dans ma retraite ?
Qui a pu nous conduire ici ensemble dans cette chambre luxueuse qui ne fait partie d'aucuns de mes souvenirs ? d'où provient cette erreur terrible ? De nous deux, personne n'est vraiment chez soi. De quoi parle t-elle depuis sont arrivée ? Sa voix me parvient à travers une série de filtres superposés. Il m'arrive même d'oublier qui elle est et pour quelle raison je consens à lui tenir compagnie au milieu de la nuit, assis sur le bord d'un lit mortuaire... pendant que la vie effrénée continue sa marche sans nous, sans moi, un peu plus loin, au delà des doubles rideaux d'épais velours sombre...
Il me semble alors que mon véritable rôle est de la poignarder sur le matelas humide, d'éteindre les lumières pour aller vers la sortie...
Au dehors, c'est peut être le temps de la Saint-Barthélémy ou celui de la Renaissance glorieuse... Ici nous nous agitions pour un semblant d'amour. Nous essayons des conversations insipides compliquées de mots ou de phrases intraduisibles. Il ne restera plus ensuite qu'à forniquer copieusement... Nous nous sommes mués en petits insectes aveugles couleur de terre, trottinant sans fin, sans but dans un tunnel circulaire... Nous croisons nos antennes par habitude en nous croisant dans l'ombre...

Voilà le questionnement qu'il faut se poser et exposer lors d'une rupture chic et élégante... Mais ça n'est évidement pas à la porté d'un cadre a chemise a manche courte qui travaille dans le nucléaire et d'une hôtesse d'accueil...

Quelle horreur. Même ouailebèque ne voudrait pas de ce torchon.