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Citations: celles que vous préférez, on en parle.

Rappel du dernier message de la page précédente :
rapideyemove
Pierre-Andre a écrit :
- Qui aimes-tu le mieux, homme enigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?

- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.

- Tes amis ?

- Vous [vous] servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.

- Ta patrie ?

- J'ignore sous quelle latitude elle est située.

- La beauté ?

- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.

- L'or ?

- Je le hais comme vous haïssez Dieu.

- Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?

- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages !

Baudelaire




Oui, le poème en prose L’Étranger, dans ce très grand livre du Charles que demeure encore aujourd’hui Le Spleen de Paris...
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Pierre-Andre
rapideyemove a écrit :

- Vous [vous] servez là

Corrigé merki !
Lao
  • Lao
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  • #1232
  • Publié par
    Lao
    le 17 Dec 18, 20:45
Henri Laborit (Éloge de la fuite) a écrit :
Les sociétés de pénurie possèdent vraisemblablement une conscience de groupe plus développée que les sociétés d’abondance.
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
Jekyll63
solart6 a écrit :
Zorzi a écrit :
solart6 a écrit :



"Quand on tire, on raconte pas sa vie."


C'est signé Tuco !


Hihi ! Oui, faute de père, j'ai fait de ce personnage un de mes modèles. A l'opposé, il y a Brassens qui "tourne 7 fois sa langue". Je navigue entre ces deux "os" pour le meilleur ou pour le pire, ça dépend des points de vue.


Le monde se divise en 2 catégories : il y a ceux qui ont un revolver et ceux qui creusent. Toi tu creuses
rapideyemove
Pierre-Andre a écrit :
rapideyemove a écrit :

- Vous [vous] servez là

Corrigé merki !


J’avoue, un peu piteux tout petit peu tout toux, que la citation aurait aussi eu du chien, de la branche et de la gueule si Charles B. avait envoyé à la place cette cadence :

—Vous servez là une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu...
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Invité
Oui, d'ailleurs c'est ainsi que je l'ai lue ! 👍
Invité
"Dieu, qu'ils étaient lourds !"
rapideyemove
Du même, à l’époque où il n’avait pas encore mal tourné et au moment de la sortie du Voyage... :

« Qu'importe mon livre ? Ce n'est pas de la littérature.
Alors ?
C'est de la vie, la vie telle qu'elle se présente.
La misère humaine me bouleverse, qu'elle soit physique ou morale. Elle a toujours existé, d'accord ; mais dans le temps on l'offrait à un Dieu, n'importe lequel.
Aujourd'hui, dans le monde, il y a des millions de miséreux, et leur détresse ne va plus nulle part. Notre époque, d'ailleurs, est une époque de misère sans art, c'est pitoyable. L'homme est nu, dépouillé de tout, même de sa foi en lui.
C'est ça, mon livre [...].
J'ai écrit comme je parle. Cette langue est mon instrument. Vous n'empêcheriez pas un grand musicien de jouer du cornet à piston. Eh bien ! je joue du cornet à piston [...].
Les mots sont morts, dix sur douze sont inertes. Avec ça, on fait plus mort que la mort. Et puis, la littérature importe peu à côté de la misère dont on étouffe. Ils se détestent tous... S'ils savaient s'aimer ! »


(Interview avec Pierre-Jean Launay, Paris-Soir, 10 novembre 1932)




Quoi qu’on pense de leurs auteurs, à part les livres de Dominique de Roux, de Jean-Pierre Richard et de Philippe Muray (voire la belle biographie de Frédéric Vitoux) sur L.F. Céline, je ne saurais trop conseiller la lecture de cette somme récente qui va bien au-delà du cas singulier du bonhomme Destouches :



Céline, à gauche sur la couverture du livre, au 21 rue de La Boétie, à Paris, en conversation devant le sinistre Institut d’Étude des Questions Juives, donc avant mars 1943 où l’IEQJ changera de nom, les QJ devenant les QJER, les Questions Juives et Ethno–Raciales, sous l’autorité du CGQJ, dirigé par le trop fameux Louis Darquier, dit Darquier de Pellepoix.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Masha
PP a écrit :
D’un avatar l’autre, cultivant le trouble
Il poursuit un kif baudelairien
Où beauté et atrocité se dédoublent
Pour rendre nos moments ici plus aériens.
"Masha ... Comment fais-tu pour, si régulièrement, trouver de telles horreurs : c'est inécoutable !!!!"

Postez des recettes, bordayl de merde.
Invité
rapideyemove a écrit :
Du même, à l’époque où il n’avait pas encore mal tourné et au moment de la sortie du Voyage... :

« Qu'importe mon livre ? Ce n'est pas de la littérature. Alors ? C'est de la vie, la vie telle qu'elle se présente. La misère humaine me bouleverse, qu'elle soit physique ou morale. Elle a toujours existé, d'accord ; mais dans le temps on l'offrait à un Dieu, n'importe lequel. Aujourd'hui, dans le monde, il y a des millions de miséreux, et leur détresse ne va plus nulle part. Notre époque, d'ailleurs, est une époque de misère sans art, c'est pitoyable. L'homme est nu, dépouillé de tout, même de sa foi en lui. C'est ça, mon livre [...]. J'ai écrit comme je parle. Cette langue est mon instrument. Vous n'empêcheriez pas un grand musicien de jouer du cornet à piston. Eh bien ! je joue du cornet à piston [...]. Les mots sont morts, dix sur douze sont inertes. Avec ça, on fait plus mort que la mort. Et puis, la littérature importe peu à côté de la misère dont on étouffe. Ils se détestent tous... S'ils savaient s'aimer ! »

(Interview avec Pierre-Jean Launay, Paris-Soir, 10 novembre 1932)


Quoi qu’on pense de leurs auteurs, à part les livres de Dominique de Roux, de Jean-Pierre Richard et de Philippe Muray (voire la belle biographie de Frédéric Vitoux) sur L.F. Céline, je ne saurais trop conseiller la lecture de cette somme récente qui va bien au-delà du cas singulier du bonhomme Destouches :




Ok, je note cette référence. Ça me convient, je lis peu mais j'apprécie énormément les biographies.

Biosmog
Au bois il y a un oiseau
son chant vous arrête
et vous fait rougir
Vous battez pas, je vous aime tous
Invité
Ce petit bleu lourd de menaces.
Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • MP
  • #1243
  • Publié par
    Lao
    le 24 Dec 18, 18:12
Encore une spéciale Kandide (et Quantat qui adore le bouddhisme )
Tenzin Gyatso (14e dalaï-lama) a écrit :
Quand nous pensons continuellement ‟moi ! moi ! moi !” et ne parlons que de nous-mêmes, nous réduisons considérablement la dimension du monde que nous voulons nôtre, et les événements qui se produisent dans la sphère étroite de cet égoïsme nous affectent profondément et troublent à coup sûr notre paix intérieure. La situation est très différente quand nous nous sentons en premier lieu concernés par les autres, quand nous pensons que ces derniers sont si nombreux que nos préoccupations personnelles, en comparaison, sont négligeables. Si, de plus, notre désir est de résoudre leur souffrance, celle-ci, loin de nous décourager, ne fait que renforcer notre courage et notre détermination, à l'inverse de l'apitoiement sur soi qui nous déprime et sape notre courage.
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
Invité
Sans blague, j'ai rien contre le bouddhisme ...( Dans les pays bouddhistes on te casse pas les lichees)

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