Ah facétie, quand tu nous tiens.
Un clin d'œil ?
Sans doute.
Mais, la circularité du mien t'échappa un tant soit peu, semble-t-il.
Et la ramure d'un cerf, dans le vide, enchevêtré, aux ronces.
Tous ces mots qu'on s'enlève de la bouche.
Tous ces mots, sans trophée.
Même une langue en massacre qu'on accroche, sur les murs.
Une chasse, par esprit.
Comme celle que Rimbaud perdit.
Enfin, celle dont il perdit les pages.
Spirituellement.
«Dire, redire, maltraiter à ce point» ?
Je nous laisse avec une infime partie d'une conférence de Mallarmé,
La Musique et les Lettres :
«—On a touché au vers.
Les gouvernements changent; toujours la prosodie reste intacte: soit que, dans les révolutions, elle passe inaperçue ou que l'attentat ne s'impose pas avec l'opinion que ce dogme dernier puisse varier.»
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.