Le format lunchbox rencontre un succès indéniable du côté des têtes d'amplis. Plusieurs raisons à cela, parmi lesquelles une pratique de la guitare de plus en plus domestique chez soi sans faire le sacrifice du son à lampes (situation amplifiée par le récent phénomène du COVID), un poids raisonnable qui ne casse pas le dos et quelque part la fin du cliché qui veut que l'on joue mieux si l'on joue fort. Après les Victory, PRS et autres Soldano, bienvenue au Bad Cat Ocelot.
Sous ses airs agressifs dus à un design moderne qui ne trompe pas, nous avons un ampli 20 watts mis en voix par 2 lampes EL84, connues pour leur efficacité à bas volume et leur petite taille. Ces 20 watts peuvent céder leur place à 1 seul watt, commutable grâce à un petit switch en façade situé entre les potards de volume et présence master. La section préampli affiche 3 lampes 12AX7 ce qui augure d'un gain raisonnable contrairement par exemple au PRS MT15 muni de 6 lampes de préamp, créant un gain gigantesque. Continuons avec les contrôles en façade avec une égalisation 3 bandes bass, mid et treble commune aux deux canaux. Le canal 1 clean n'a pour lui qu'un volume alors que le second saturé propose un réglage de gain ainsi qu'un mini switch lo/hi pour explorer toutes les possibilités crunches ou grosse disto. La partie gauche du panneau révèle la présence d'un partenariat entre Bad Cat et Two Notes, en effet l'Ocelot embarque un tout petit bout de Torped avec un volume global et un roto-contacteur laissant le choix entre 6 IRs qui émulent 6 cabinets Bad Cat, le tout sortant au niveau ligne en XLR à l'arrière de l'ampli pour attaquer une console. L'Ocelot se veut donc un ampli tout terrain pour le live, la maison ou le studio, sans sacrifice sonore.
Une prise casque permet une pratique silencieuse, ce qui induit forcément le fait que le Torpedo embarqué fasse son office de loadbox et nous permette de nous passer de branchement dans un vrai cab pour éviter des soucis de load. A l'arrière, deux sorties pour véritables haut-parleurs envoient le même signal mono, soit en 8, soit en 16 ohms. Dommage de ne pas proposer d'impédance de 4 ohms, bon nombre de cabs fonctionnant avec cette valeur. Une boucle d'effets, la prise XLR DynIR de Two Notes déjà mentionnée, un input MIDI, une prise USB-C et une prise footswitch simple complètent un tableau ma foi fort garni, apte à affronter n'importe quelle situation de live, tout étant inclus dans le même petit boîtier qui s'éclaire à l'allumage comme son frangin le PRS MT15.
Le tarif de 1399 euros place donc cette lunchbox dans les outils sérieux même si le format réduit peut faire penser le contraire à ceux qui ne jurent que par les gros pépères de 100 watts et de 20 kilos.
Plus d'infos sur le site de Bad Cat.

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