Quel etude faire pour le beau metier de luthier

voila bonjour a tous je me prensente je m'apelle guillaume jai 15 ans je me sui rendu compte deja il y a longtemp que ma passion etai le bois et en particuier les instrument en bois donc mon but dans a vie serai de faire luthier seul probleme jai essayer d'aller au compagnon me je me sui fait recaler a cause de mon français oui je fai beaucoup de faute j'aimerai savoir par ou dois toncommentcer quel son les meilleur etude ya t'il une ecole de luthier si oui ou ? et si non comment arriver a faire se metier qui est je crois le plus beau metier ( luthier de guitard seche , electrique , bass , batterie , luth , violon etc .... tou les instrument m'attire me en prticulie guitard seche electric et batterie son les intrument que je sai jouer ) voila merci d'avance pour vo reponce aider moi je dois savoir avent la fai de l'anné et malheuresement sa pass vraiment vite

j'aimerai savoir comment un adult dans la metier a t'il fait a+

Peut être auras tu des éléments de reponse ici : https://www.guitariste.com/for(...).html

bonne lecture.

+1

je te rmerci pour c'est information je pense s'avoir commet me debrouiller maintenan






ps: si vous aver d'autre information n'esiter pas toute info est bien venu =)
bonne chance a tous

A l'age que tu as, c'est une chance de savoir ce que l'on veut faire.
Si tu arrives à trouver un luthier du quatuor (violons-alti-violoncelles-contrebasses) qui accepte que tu traînes chez lui, et que tu arrives à le convaincre de te prendre comme apprentis, fonces!

Autrement, Crémone, Mirecourt.

C'est claire, des fois je me dis que j aurais bien voulu découvrir cette univers a 15 ans !!

Vu sur le site de Leduc :

En effet la lutherie est un métier magnifique que j’ai la chance de pratiquer depuis 1976. Aujourd’hui le parcours pour les jeunes est extrêmement long et difficile, l’amour de ce métier est malheureusement très insuffisant pour y arriver. La lutherie demande une habileté manuelle particulière qui ne peut généralement pas s’acquérir sur le tard. La somme de connaissances nécessaire est très importante. L’intervention sur l’instrument d’un client requiert à la fois de la modestie et une grande expérience. L’illusion principale est de croire que l’on pourra tirer un revenu de cette activité, mais ceux qui y parviennent le mieux sont ceux qui privilégient le commerce à la création, ou qui vendent de pseudo-formations de luthier. La profession voit donc de nombreux luthiers peu ou pas formés en concurrence féroce contre des industriels dont les moyens semblent illimités, le marché en est devenu très malsain. De nombreux clients lésés par certains artisans incompétents hésitent à se tourner à nouveau vers les luthiers.

Face à ce manque de formation il existe un C.A.P. qui concerne la première maintenance en guitare électrique mais les organismes de formations "vendent" ces stages comme une véritable formation de lutherie (fabrication), il s’agit à mes yeux d’une forme d’escroquerie. Il est impossible de former un jeune en deux ou trois ans avec les moyens consacrés par ces organismes, la quasi-totalité de ces jeunes ne trouveront aucun emploi. Certains tenteront de se mettre à leur compte, échoueront, perdront beaucoup de temps, d’énergie et d’argent, et comme dit plus haut, leur échec sera dommageable à eux comme à l’ensemble de la profession. La difficulté de cette activité tient à ce que l’on doit maîtriser de très nombreux métiers différents : ébénisterie, peinture et vernis, construction mécanique, chimie, électronique, résistance des matériaux, acoustique, gestion, comptabilité, commercial, etc. Apprendre toutes ces matières sur le tas est rigoureusement impossible et les écoles existantes de lutherie moderne ne proposent aucune réponse adaptée.

Je retrouve bien là le Christophe Leduc que j'ai croisé, gentil, et un peu grognon.
Je le rejoins sur beaucoup de points, les formations en sarkozie sont même de pire en pire, et la valorisation des maîtres d'apprentissage est tellement nulle que plus un luthier ne cherche d'arpette.
Il est temps de redonner aux "anciens" l'envie de partager leur savoir. Et de ne pas négliger la gestion. Une formation en alternance semblerait appropriée, mais elle dépend de lois et de décrets, je vous jure que c'est pas aisé à mettre en place.
Tiens, compagnon-luthier, ça existe ou pas?

Non, ça n'existe pas.
Le problème de l'apprentissage et de la transmission ne tient pas tellement à la loi (et encore moins à Sarkozy), différents statuts possibles existent mais ils ont un inconvénient majeur... c'est qu'il faut bien payer l'apprenti... si celui-ci trouve une formation en alternance il est possible de ne pas le payer (sous certaines conditions), il touche alors une indemnité via différents organismes, quand j'ai été dans ce cas c'était le CNASEA qui me payait (2000 francs par mois en 91), mais ce sont des cas de figure plutôt rares.
Peu de luthiers ont un chiffre d'affaire nécessaire pour prendre quelqu'un, ça n'est pas plus compliqué que ça.
Même si ça reste globalement un métier de solitaire, la plupart des luthiers ont envie de transmettre et de passer la main... mais pas les moyens.

[quote="Lasemainesanglante"]

C'est exactement ce que je sous-entendais, et la rentabilisation à outrance du travail n'y est pas étrangère.

Et c'est comme ca dans nombreux corps de métiers, on veux de la rentabilité, et la qualité on s'en fou... Dans l'automobile c'est une cata, c'est ce qui me démotive de ce metier...

"la rentabilisation à outrance"

Z'êtes sûr de cela? Rentabilisation... Ça existe? C'est pas rentabilité?

C'est surtout au pouvoir d'achat global qu'il faut en vouloir.
Nous, musiciens, ne sommes surement pas les personnes les plus à plaindre mais quand on voit que beaucoup d'entre nous (je ne parle pas des débutants) sont obligés de se limiter à des instruments qui ont une valeur entre 800 et 1000 euros, faute de moyens supplémentaires, je ne vois pas ces derniers aller voir un luthier pour se faire faire un réglage + pose d'un sillet digne de ce nom, + entretien, une fois par an: c'est un budget certain!

Comme beaucoup de métiers, luthier est avant tout une affaire de passion car ça rapporte clairement rien du tout et faut bien manger. Alors former d'autres passionnés, c'est bien mais ils mangeront quoi?

Vous diriez quoi si on vous demandait 150 euros pour un réglage?
300 euros pour un refrettage standard. Bref, c'est encore une histoire d'économie globale.

Perso, j'ai longtemps été septique sur le travail de maintenance des luthiers. Et bien après test sur 2 de mes rappes... Ben, j'en suis revenu, celles qui ont fait un tour chez le docteur vont nettement mieux que les autres (plus juste, meilleur tenue d'accord, jouabilité)!
L'industrie tend à créer des hérésies: ma Gibson R8 de 2001. D'après DID (un peu de pub), de très belle essences qui vibrent bien, un poids super raisonnable, une très bonne réactivité, etc... Bref un très bonne gratte... Pourquoi Gibson monte un sillet en plastoc? Pourquoi les frettes se décollent en même pas 10 ans? Pourquoi le manche bouge? Et pourquoi je dois faire une planif alors que les frettes sont encore bonne? Ben parce que la belle a bougée et mal à cause de séchage douteux! Scandaleux... pour une guitare à ce prix... Ben les luthiers sont encore là car y'a des affreux qui fabriquent des grattes comme ça...

Aujourd'hui tout le monde compte ses sous et ça se comprend. Quelque soit le domaine, on n'a même plus de quoi payer les gens dont c'est le métier de faire les choses... On bricole tout... Les voitures, nos maisons et nos GUITARES, faute de moyen.

J'arrête là, je pars sur de la politique et c'est pas le sujet!

Donc vous qui êtes passionnés ou ceux qui ont un peu de moyen, faites vivre cette profession, les musiciens ont besoin de vous.

Cest clair je suis en parti d'accord avec toi, mais la on s'égare ! ^^