juliend a écrit :
rapideyemove on se connait?
Ah non,
pas que je sache.
Mais comme j'ai aperçu, dans les liens que tu as laissés, à droite ou à gauche, que tu savais ce qu'était le Dhrupad, ce qui n'est pas commun
, et que les musiques indiennes en général comme les frères Dagar en particulier m'intéressent au plus haut point, et cet intérêt n'est vraiment pas d'hier, je tenais à remonter ton annonce par ce clin d'œil et sa connivence.
Ensuite, Ali Akbar Khan me cloue toujours sur place quand je l'écoute.
Une fretless électrique, à certains égards, peut s'apparenter à cet extraordinaire instrument qu'est le
sarod : on doit pouvoir slider aux doigts et au bottle en ne regardant pas forcément vers Ry Cooder, un patron pourtant, dont un des plus beaux disques reste, par ailleurs,
A meeting by the river, enregistré en 1993 avec le musicien indien Vishwa Mohan Bhatt et sa slide revue et corrigée, la
Mohan vînâ.
J'aurais pu ajouter aussi le maître de la
flûte bansuri Hariprasad Chaurasia à ce devoir d'admiration.
Et quelques autres encore.
Oui,
alors,
motivé ainsi, nous pourrons donc toujours dire que nous sommes, malgré tout, en pays de connaissance
.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.