+1.
Je l'ai déjà dit, mais des études ont été faites sur des imitateurs. On a comparé le spectre de la voix de l'imitateur avec celui qu'il imite. Résultat : aucun rapport. Conclusion de l'enquête, ce qui fait qu'on reconnait la personne imitée, ce n'est pas le timbre, qui est par essence inimitable, mais tout le reste : le vocabulaire utilisé (ah que pour Johnny, écoutez... pour Chirac, Je vais vous dire Mr D'arvor pour Sarko), l'articulation (le fait de trainer entre deux mots comme le fait Chirac : il fauttte... écouter les français), le contenu du texte, les mimics, etc. Je suis sûr que c'est en grande partie la même chose pour la musique. On croit reconnaitre le son d'untel, mais on reconnait ses intervalles, ses attaques, ses gammes, etc.
Pour prendre l'exemple de Gallagher, on peut mettre en évidence des constantes dans son jeu : les triolets (il a beaucoup écouter du jazz), les harmoniques sifflées, les couleurs blues et celtique qui relèvent de ses origines, une attaque assez volontaire, etc.
Voici la punition : En marche ! (Rimbaud. Une saison en Enfer)