[Cinéma] Blues

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Boba7
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    Boba7
    le 27 Janv 2004, 13:07
sarssipius a écrit :

En fait j'aime bien la logique du truc... Question de goût!!!


Oui, voilà, je crois qu'il faut pas chercher plus loin!
May
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Agenda des sorties :

25 février 2004 : La Route de Memphis de Richard Pearce

Citation:
Richard Pearce retrace l'odyssée musicale de la légende du blues man B.B. King et rend hommage à la ville qui a donné naissance à un nouveau style de blues. Le film présente également des performances originales de Bobby Rush, Rosco Gordon et Ike Turner, et des images d'archives de Howlin' Wolf et Rufus Thomas.


24 mars 2004 : Du Mali au Mississippi de Martin Scorsese

Citation:
Martin Scorsese nous offre un voyage depuis les rives du fleuve Niger, au Mali, jusqu'aux champs de coton et aux arrière-salles bricolées du delta du Mississippi afin de retracer les origines du blues. Il nous livre un cocktail lyrique de performances originales (dont celles d'Ali Farka Touré, Salif Keita, Habib Koité, Taj Mahal, Corey Harris, Othar Turner) et d'images d'archives rarissimes.


28 avril 2004 : Devil's fire de Charles Burnett

Citation:
Dans ce film, le cinéaste Charles Burnett revient sur son enfance passée entre le Mississippi et Los Angeles durant laquelle il découvrit les accords célestes du gospel avec sa grand mère, et les plaintes "diabolique" du blues aux côtés de sa mère. Ce conte musical unit la fiction narrative à des images documentaires. Avec Son House, Sister Rosetta Tharpe, Mississippi John Hurt, Victoria Spivey, Willie Dixon, Muddy Waters, Ida Cox, Mamie Smith Lightmin' Hopkins, Reverend Gary Davis, Big Bill, Broonzy, W.C. Handy, Sonny Boy Williamson et Bessie Smith.


mai 2004 : Red, white and blues de Mike Figgis

Citation:
Au cours des années soixante, le Royaume-Uni a connu une profonde révolution sociale. Londres, Liverpool, Birmingham, Manchester et Newcastle possédaient toutes leur propre scène musicale. Des musiciens de Belfast et Glasgow venaient à Londres pour prendre part à cette révolution musicale des clubs. A cette époque, le jazz traditionnel d'après-guerre et les mouvements de renouveau du folk ont constitué le terrain fertile qui a permis l'émergence d'un nouveau genre de musique blues, entièrement influencé par l'authentique black blues des Etats-Unis. Cette musique était nouvelle en ce que certains musiciens majeurs ont remodelé le blues américain d'une manière complètement personnelle pour l'adapter à l'éveil de la conscience du Royaume-Uni lors des sixties. Red, white and blues examine les circonstances de cette période de mutation.


Juin 2004 : Godfathers and sons de Marc Levin

Citation:
Après Brooklyn Babylone, son premier long métrage musical, où figurait le collectif hiphop The Roots, Marc Levin part à la conquête de Chicago en compagnie de la légende du hip-hop Chuck D, du groupe Public Enemy, et de Marshall Chess, fils de Leonard Chess et héritier du label Chess Records Legacy. Ensemble, ils décident de produire un album réunissant des vétérans du blues et des membres du collectif hip-hop The Roots. On peut également découvrir dans ce film des images d'archives inédites de Howlin' Wolf, Muddy Waters and the Paul Butterfield Blues Band, Bo Diddley, Sonny Terry & Brownie McGhee, Sonny Boy Williamson, Willie Dixson and Blind Arvella Gray, et des performances originales de Koko Taylor, Otis Rush, Magic Slim, Ike Turner et Sam Lay.


Juillet 2004 : Piano blues de Clint Eastwood

Citation:
Clint Eastwood nous fait partager la passion qu'il a toujours éprouvée pour le blues et le piano, un instrument dont il joue lui-même. Son parcours croise les routes de légendes vivantes comme Ray Charles, Fats Domino, Little Richard et Dr. John.
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sarssipius
Trop fort... Ils ont au vrigin ici à Montpellier l'album CD du film The Soul of a Man... 20 titres dont 16 inédits (ceux du film)... Dingue... Je pensais pas le trouver si vite en boutique... Et plus dingue... Le prix... Je l'ai payé 8 euros 99... Putain... Pour à peine neuf euros je me replonge dans ces musiques intenses!!! Le panard... Total!!!!
"Free your mind and your ass will follow" George Clinton
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May
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La Route de Memphis sort aujourd'hui. Voici la liste des 13 salles de France qui le diffuse. Ca fait pas lourd...

http://www.cinefil.com/newsite(...)RANCE
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May
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J'ai vu hier soir The Road to Memphis, en compagnie des 8 autres personnes qui partageaient la salle avec nous... voilà ce que j'en ai retenu :

Richard Pearce nous propose un voyage - en bus - sur la route de Memphis au début des années 50. Départ du Delta du Mississipi, destination Memphis avec détour par le chitlin'circuit. On retrouve sur la route Rosco Gordon (mort quelques mois après sa participation au doc.) qui nous fait visiter le Beale Street d'aujourd'hui (quartier noir et blues de Memphis) et constate la destruction partielle de ce quartier. La caméra s'attarde longuement sur Bobby Rush aussi bien sur scène qu'en bus. En effet Bobby parcours aujourd'hui encore les mêmes routes qu'empruntaient les Bluesman des années 50. Une séquence assez intéressante nous montre une discussion entre Sam Phillips (inventeur du Rockabilly, découvreur d'E Presley et produtceur de la plus part des bluesman des années 50-60) et Ike Turner. Ils s'expliquent sur l'origine du feeling blues, la naissance du Rock'n'roll, le blues récupéré par les blancs. Le doc nous montre en gros l'explosion du blues dans les années 50, réservé alors aux noirs, le déclin avec l'arrivée du rock et de la soul puis le renouveau du blues à présent écouté par tous.

On retrouve également BB King dans son luxueux bus, l'animateur radio Rufus Thomas qui créa la première radio noire consacrée au blues en 1949. Howlin' Wolf, Milton Campbell, Fat Domino, Little Richard, Newborn, Junior Parker, Handy Awards, ... Beaucoup d'artiste, beaucoup de morceaux, mais le tout haché à la moulinette. Rarement plus de 20 secondes d'un même morceaux et souvent moins. Trois apparitions seulement de BB king sur scène avec The thrill is gone, Lucille, ... avec un parallèle entre aujourd'hui et les années 50.

Beaucoup de commentaires et d'anecdotes. Marrantes parfois, comme lorsqu'un journaliste emprunte le bus de BB King pour une petite visite de Memphis et lui demande "reconnaissez vous la Ville" ? La caméra se fixe sur un Hard Rock Cofee et BB déclare sur un ton affligé "Je découvre certaine chose".

Mais au final, le doc est un peu brouillon, il y a peu d'images d'archive et beaucoup d'images actuelles (Le documentaire de Jeff Scheftel Sounds Of Memphis avait déjà traité la partie archive apparemment). Il décrit le lourd contexte social des années 50, l'évolution de Beal Street, la course aux billets verts des bluesman de l'époque. Le tout agrémenter du parfum gaz d'échappement des longues minutes de bus qui rythme les séquences...

Bref je suis un peu déçu par ce doc patchwork qui contrairement au premier ne m'a pas plongé dans le blues.

Résumé du doc au format PDF : http://www.bacfilms.com/presse(...)p.pdf
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Boba7
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Merci May, j'ai hâte de voir ça... Même si j'avais pas aimé le premier
sarssipius
Idem que May... J'ai vu le film ce soir... Un peu brouillon en effet et je trouve qu'il n'a pas laissé assez la place à la musique... Pourtant le matos dispo semble impressionnant!!!
Les extraits sont souvent trop courts...
Un peu déçu mais quand même content parce que c'est le pied d'aller dans une salle de ciné et entendre/voir du Blues...
Les moments sympas...

Rosco Gordon pianiste des années 50/60 qui rejouait en 2002 au Handy Awards à Memphis en compagnie de BB King, Little Milton et Ike Turner... Et qui ne se souvenait plus de la tonalité du morceau... Ca s'est pas vraiment entendu mais lui il l'a confessé à la caméra!

BB King assis sur sa chaise jouant de sa Lucille... J'ai cru me retrouver à Nice où je l'ai vu il y a 2 ans... Ouaaaaah!

Sam Phillips producteur d'Elvis, Jerry Lee Lewis mais aussi avant producteur d'Ike Turner, Rosco Gordon, etc qu'ils ont été chercher de je ne sais où visiblement ému de retrouver Ike Turner... Sympathique échange entre les 2.

Le moment de bravoure d'Ike Turner sur sa strato toute rouge bah le bougre j'ai beaucoup aimé sa façon de triturer son vibrato...
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sarssipius
bibi a écrit :
je trouve pas une salle qui le passe


En même temps il y en a que 12 en France qui le joue... May avait donné un lien.
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May
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Ouai c'est pas terrible... moins de 15 copies pour la France . Mais en même temps quand je voie qu'on était 8 dans la salle, le jour de la sortie. Ils auraient peut être du sortir les gros vendeurs en premier (Scorcese ou Eastwood)...
Sinon il parait que les copies vont circuler de ville en ville, donc surveille les affiches bibi.
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cisguitar
etant un gros fan de blues je me suis empressé....mais la je dois dire que je suis sorti un peu decu
un choix de morceau (jon spencer? par exemple, il y avait mieux)
buena vista c'etait tres bien...mais la...un peu creux ..pas vraiment d'interet a part jb lenoir qui est tres bien. les reconstitutions sont anecdotiques a mon gout...
ce n'empeche que j'irai tous les voir
pour une fois qu'on s'interresse au blues au cinema
May
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Le troisième volet Du Mali au Mississipi, réalisé par Martin Scorsese, nous propose, à l'aide d'un jeune musicien spécialiste du blues, Corey Harris, de remonter aux Racines du Blues. Dans la première partie du documentaire, on retrouve Corey Harris sur les routes de la région du Delta. Il y rencontre notamment Taj Mahal ou Johnny Shines avec qui il retrace l'histoire de quelques grands noms qui ont marqué le blues. On retrouve ainsi à travers des images d'archives Lead Belly, Son House, Robert Johnson ou encore Muddy Waters. La deuxième partie du documentaire, nous fait prendre l'avion en direction de l'Afrique. Toujours guidé par Corey Harris, on parcours les routes du Mali, à la rencontre de Salif Keïta, Habib Koité et Ali Farka Toure (qui à joué avec Ry Cooder). Tous vont tenter à travers une belle démonstration de mettre en lumière les inspirations du blues puisées dans l’actuel delta du fleuve Niger, au Mali.
Scorsese signe ici un magnifique documentaire où se melent harmonieusement de superbes images d'archives et diverses interview/jam du talentueux Corey Harris.

http://www.afrik.com/article7162.html
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