artphil a écrit :
Talou, synthaxe et les autres:
il n'y a pas UNE manière d'aborder le jazz
Chacun son trip, sa manière de voir. Arrêtons de généraliser à tout bout de champ et de vouloir à tout prix avoir raison.
Les conseils sont ce qu'ils sont : des conseils. Mais on ne peut pas présumer de ce que quelqu'un va "accrocher" ou pas. Car à chacun sa culture musicale.
Et non, tous les métalleux/rockers ne sont pas "allergiques" au Jazz standard. Il y a des métalleux non talibans (intégristes), qui peuvent écouter de tout.
En fait, on part de deux approches différentes (mais complémentaires):
1 - Se rapprocher :
Je cherche à voir dans le Jazz ce qui se rapproche de ce que j'ai l'habitude d'écouter. C'est bien, mais il y a le risque de passer à coté des trucs qui peuvent sonner différents, mais intéressants.
2 - Puiser à la source :
Je vais carrément passer par la génèse de ce style, et m'intéresser à ceux qui ont été (plus ou moins) pionniers, innovateurs, fondateurs, si je puis dire les classiques quoi (Cf Real book) ... Bien sur il y a le risque de "buter" sur des trucs moins "accessibles", selon la culture musicale de chacun.
Laquelle de ces 2 approches est la bonne ? C'est l'histoire personnelle de chacun qui va le guider. Le mieux est d'essayer les deux et de voir ce qui nous "accroche".
En adoptant cette approche, que perso, je considère comme la meilleure, il faudra outre le fait de découvrir "l'inconnu'', passer outre de la qualité des enregistrements d'époques souvent constitués de repiquages de 78 tours, et ayant été enregistrés avec des techniques depuis longtemps dépassées... exemple : je considère "Deep Enderson'' de King Oliver comme un chef-d'oeuvre à mi chemin entre les impros collectives du style New-Orleans et les arrangements plus sophistiqués du Middle Jazz... mais, enregistré en 1926 ou 1927... faut pas s'attendre à des miracles d'acoustiques ... il y'en a que cet aspect hors contexte musical pourrait également rebuter