dantin a écrit :
Doc Loco a écrit :
Pour avoir rendu Clapton fou comme il l'a été, fallait qu'elle ait quelque chose
.
Stp, raconte un peu, ce qu'il s'est passé.
Bon, en résumé: Harrison rencontre Patti Boyd fin '64, lors du tournage de "Hard day's night" - coup de foudre et mariage. A partir de '66, Georges commence à nouer de sliens d'amitié profonds avec Eric Clapton et ces deux-là deviennent potes pour la vie.
Le hic: Clapton tombe aussi fou amoureux de la femme de son pote
. Cependant, par respect pour leur amitié, il se contente de souffrir dans son coin et s'enfonce dans la came. Au point d'être une épave complète à l'orée des seventies, un total junkie, qui trouve quand même la force de pondre un de ses chef-d'oeuvre, "Layla", qui n'ets autre qu'un cri d'amour totalement désespéré. Et il s'enfonce ...
Ses copains essayent de l'aider: Pete Townshend notamment le soutient énormément mais, plus que tout autre, c'est toujours Georges qui est présent et qui l'aide - il l'invite même à son festival pour le Bangladesh; Clapton passe les quatres premiers jours défoncé dans son hôtel et est finalement traîné sur scène par Harrison pour une version totalement émouvante de "While my guitar gently weeps" (Clapton faisait le solo à l'origine) où un Harrison bienveillant soutient un Clapton méconnaissable, moustachu et chancelant, mais qui retrouve peu à peu ses marques dans les échanges avec son pote:
Les regards qu'ils s'échangent!
Ensuite, Clapton sortira peu à peu de son addiction (bon ... pour plonger dans la bibine mais c'est une autre histoire). De son côté, le couple Harrison/Boyd se disloque peu à peu et se sépare au début des seventies. Et Eric est là qui attend toujours. Il épousera Patti (qui a elle-même de sérieux problèmes d'alcool) et ils resteront ensemble jusqu'au début des eighties. Eric lui écrira un de ses plus fameuses chansons de cette période, "Wonderfull tonight" ... suffit de lire les paroles, il l'avait vraiment dans la peau.
Et jusqu'à la fin, Georges Harrison et Eric Clapton sont restés amis. Très.
In rod we truss.
"Quelle opulence" - themidnighter
"It's sink or swim - shut up!"