Son atout ? L’équilibre.
Un corps équilibré avec un chanfrein pour le bras droit et un autre pour l’appui sur la cuisse, en fait une guitare aussi confortable en position assise que debout. Le manche, à tendance plate, se situe entre celui de l’Ibanez et celui de la Whale. Bien sûr, les schtroumpfs grognons ne manqueront pas de regretter l’absence des vingt-quatre cases mais il me semble qu’il serait injuste de le lui reprocher. Yamaha n’a pas voulu, avec ce modèle, signer un instrument destiné aux hardos de tout poil mais plutôt viser la polyvalence. D’autant que le niveau de sortie des micros lui interdit le hard-trash-métal, ou alors avec l’appui d’une bonne disto bien de chez nous !
T’as vu le prix ?
D’ailleurs, à tout point de vue, cette RGX se place idéalement entre les deux marques citées. Ainsi, pour les micros (ici, deux doubles plus un simple) qui apportent à cette Yamaha un excellent son clair, moins typé que sur l’Ibanez, et un son saturé plus que correct. Du coup, en dépit de son look « gros rock », elle se montre réellement polyvalente, quel que soit le style de musique abordé. En fait, si quelque chose épate, c’est son prix : en effet, on s’attendrait à une ardoise frôlant les 2500 francs et la divine surprise, c’est qu’elle ne coûte que 270 euros (1771 francs).
je pense que je peux facilement jouer plus fort mais difficilement jouer plus mal