cliclac a écrit :
Biosmog a écrit :
Et plus sérieusement ça vient d'un site de presse dirigé jusqu'à très récemment par Robert Parry. Je vous laisse wilipedier pour voir quel genre de journaliste c'était.Edit:
Et je suis assez surpris du manque de connaissance en général par ici sur l'Amérique latine. Il faut se dire que l'ingérence US là-bas c'est la francafrique des année 80 à la puissance 10.
nul part on y parle de la grève de la compagnie pétrolière et du licenciement d'environ 19000 salariés dont les ingénieurs et autres cadres.
Sans personnel qualifié difficile de faire tourner la boite, mais bien fait pour ces neuneus de droite qui se sont opposé a la politique du leader éclairé.
C'est très bien ce que tu dis parce que ça permet de mettre l'accent sur la complexité de la situation. Le licenciement de 2002 concernaient des personnes hautement qualifiées, c'étaient des cadres, gérants de l'industrie pétrolière qui s'opposaient à Chavez. Cet épisode est intervenu après une séquence d'événements qui a vu un coup d'État contre Chavez, son retour et sa réhabilitation de ces mêmes cadres qui étaient pourtant du côté des putschistes (c'est vrai qu'il n'avait pas trop le choix, il lui fallait des cadres pour mener la barque), puis une grève télécommandée par ces mêmes cadres, puis un sabotage des installations pétrolières dont la production s'est effondrée. Assez rapidement après ça, la production avait redémarré.
On peut pousser des cris d'orfraie sur les méchants communistes, mais je pense que quel que soit le régime politique, une telle pression politique de la part des US est intenable. Quand tu as compris cela, quand tu sors de cette naïveté digne du plus mauvais scénario hollywoodien (là le film, tu diras que ses ficelles sont trop grosses) qui voit des méchants incompétents d'un côté des gentils compétents de l'autre, quand tu comprends qu'il y a des intérêts et des manipulations politico-économiques colossales, d'un côté comme de l'autre, tu peux te dire que ce qui se passe vraiment, c'est la surface, le théâtre, l'image que des centaines de conseillers militaires et économiques s'évertuent à créer. Mais dans les coulisses, les choses sont bien différentes.
Vous battez pas, je vous aime tous
