cliclac a écrit :
on ne peut tout de même pas tout attendre d'un état solidaire, il y a des choix qui nous incombe, faire une formation, par exemple, pour avoir un boulot mieux payé ou moins con c'en est un.
J'ai commencé mal payé pour mini 48h hebdomadaire, mon salaire est beaucoup monté, merci les années 70. J'ai tout laissé tombé, au bout de 10 ans, pour le boulot qui me plaisait.
J'avais plutôt prévu que ce serait dur mais ça été pire au début et parfois ensuite il y a eu des moments difficiles, mais je ne regrette vraiment pas.
Je ne sais pas si j'ai eu de la chance ou si j'ai vraiment fait ce qu'il fallait faire, peut être un peu des deux, mais le plus dur c'est d'essayer de se lancer dans le vide
Un peu des deux, selon moi. Ce qui n'enlève rien au caractère décisif du choix.
Je pense pour faire bref que si la foi se cultive, elle se transmet aussi : autrement dit, on en hérite, c'est plutôt ça que je désigne comme un privilège.
Et le fait d'en être conscient participe aussi selon moi de ce que décrivait Saddakoh.
Pour reprendre ton exemple, quitter son travail pour faire une formation, sans un minimum de capital culturel (expérience, entourage, réseau, etc.) minimise nettement les chances de succès.
Je crois d'ailleurs sans doute bien plus à la rencontre qu'au mérite (sans rien enlever encore une fois au prix du travail, et de l'engagement personnel)... mais je m'éloigne déjà, mille excuses.