Citation:
Nous voilà la cible d’une campagne
nauséabonde où se retrouvent la «
fachosphère », quelques journalistes chroniqueurs et éditocrates, des responsables politiques d’une partie de la gauche socialiste en ruines et de l’
extrême droite. Tout ce joli monde est emmené par Manuel Valls, qui s’est livré dimanche 5 novembre à d’indignes déclarations. Nous ne nous y trompons pas : au-delà d’une campagne imbécile et diffamatoire qui vise à nous faire les complices de toujours d’un présumé criminel sexuel, c’est bien un projet politique qui tente de se remettre en selle.
Sous couvert de défense de la
laïcité, de lutte contre le terrorisme et aujourd’hui de défense des femmes, les croisés de la
discrimination, de la
stigmatisation des musulmans, les
enragés de la réaction relancent leur
chasse aux sorcières. Donald
Trump a franchi l’Atlantique. Sur son modèle, voici les incendiaires qui chassent en
meute, avec leurs journalistes à la Fox News, leurs amalgames, leurs « fake news », leurs tweets injurieux.
Et au moment où les dispositions de l’état d’urgence entrent dans la loi ordinaire (lire notre article ici), ces nouveaux maccarthystes, qui ont troqué l’
anticommunisme contre l’
islamophobie, veulent créer un nouveau délit. Un délit d’opinion, celui de « complicité » intellectuelle, selon Manuel Valls. Celui d’être des complices ou « idiots utiles du ramadanisme », selon Renaud Dély, directeur de la rédaction de Marianne, qui a fait de la vulgarité
anti-musulmane son fonds de commerce.
Très bon article où le journaliste a utiliser tous les mots clés de son cahier des charges.