Chocs musicaux !

Juste quelques exemples de tensions qui furent et restent des chocs pour bibi...


Ce 23° et les dessins dans le vide (il y faudrait aussi L'Incompris de Luigi Comencini) de la belle Hélène...

...et le Mr Wilson de John Cale (oui, ce Brian que j'ai de bonnes et vieilles raisons de connaître d'assez près)...



Le Reggae en outre–tombe des Real Kids...

...avec la déploration du Gilles par le Jacob...



La rivière d'après science d'un autre Brian...

...avec le déchirement brutal de la dernière Sonate de Galina Ustvolskaia, avant le mutisme final...



Le Ask me no question (seulement, afin de ne pas mettre tout So Alone) de Johnny Boy...

...avec l'ouverture de Georges Delerue selon JLG et ce long travelling d'exception, jusqu'à l'œil de Raoul Coutard devinant le soleil, avant cette apostrophe muette plongée dans le regard du spectateur...

le maitre absolu

Le Maître ?
Quoi ?!
Celui de la musique des sphères ?



Monsieur Lino de Montauban, l'homme de la pampa, parfois rude mais toujours courtois, et sobre comme l'anachorète, nous en avait déjà livré l'épitomé (ah ! ça y est, j'ai enfin réussi à le placer !) :

Sinon mon navigateur déconne et intervertit les vidéos. Le Kiki de tous les Kikis s'est retrouvé dans le post REM à la place de Brian Eno, ça m'a fait un choc

J'aime beaucoup Hélène Grimaud dont j'ai quelques albums, mais je trouve son jeu lourd...

Le plus intrigant restant que personne ne l'avait relevé jusqu'ici?

purée, oui...!

Normal, qui peut encore prêter attention aux Beatles après la révélation des Zombies ?

Hélène Grimaud, un jeu lourd ?
Dans le 23°, son jeu solide vacille et arrive enfin à la fragilité, comme si elle remontait un long couloir et chancelait d'un mur à l'autre. Elle qui montre avec une éloquence singulière comment le soliste, l'errant, le futur wanderer du romantisme allemand est constamment rappelé par les balises d'harmonie et de rythme structurés de l'orchestre, ramené au sein d'une communauté dont l'instant d'après il s'est déjà échappé.
Un peu comme la jeune fille de la nouvelle de Tennessee Williams "Portrait of a Girl in Glass", avant qu'elle ne devienne un piège de théâtre qui assurera à Tenn une confortable célébrité.
Ou cet enfant à l'agonie dans L'Incompris de Luigi Comencini...

Pas de Jesus and Mary Chain, de Silver Apples, de Red Krayola? Ni de Hildegarde von Bingen, de Orlando Gibbons, de Jacques Ibert? Mein Gött, un goût si commun en deviendrait presque vulgaire.
Enfin, comme le disait Sénèque "Et vademecum et gloria la revolutionnus semper."

un poil moins toutefois qu'Alexei Lubimov... enfin c'est le morceau qui veut ça...

sinon le commentaire sous la vidéo m'a fait sourire...

Et comme disait Gott, arrêtez de foutre des umlaut partout.

Gott envie Goethe.

Ouais bon avouons qu'avec un umlaut ça fait plus germanïque.

Justement je viens de réécouter Sgt. Pepper, ça faisait longtemps mais j'ai retrouvé un vinyle dans la cave. La seconde face est vraiment faiblarde a part "A Day in the Life" et sur la première il y a des morceaux chiants comme "Being for the Benefit of Mr. Kite!". Bref, je persiste et je signe avec "Odessey and Oracle"

ben, je rejoins un peu Blow, les Beatles, c'est aussi un choc, les albums rouge et bleu d'abord, mais ensuite, je préfère largement Abbey Road, Revolver, Let it be, Rubber Soul, le blanc, et même Magical Mystery Tour à Sgt. Pepper's...