Brigido a écrit :
Je te rejoins en partie dans cette analyse. Cependant, ce qui fait justement la magie de ces musiques afro américaines des ces époques, c'est que leur interprétation est intranscriptible (non, on ne peut pas écrire précisément une partition de delta blues, ou un lick funky de Teenie Hodges ou de Nocentelli).
Tu as déjà lu une partition?
Dessus, tu vas trouver des indications sur les mélodies, les grilles (réelles ou indicatrices de l'harmonie suggéré) et le rythme global.
Après il y a parfois des indications concernant comment est ressenti rythmiquement le sujet du relevé (swing, latin, groove...) mais ça reste au musicien d'interpreter comme il le sent à partir de cette base.
Donc à moins de jouer micro tonal, bruitiste ou autre exploration marginale de la musique occidentale, les musiques afro américaines sont retranscriptible sur partition.
Citation:
On en a déja parlé ici, mais ces mecs à l'époque jouaient "sale", "out" appelle ça comme tu veux. A la base (dans le blues), c'était souvent du à des limitations techniques. Et ce sont ces limitations techniques (mais aussi harmoniques) qui ont forgé l'âme de toutes ces musiques. Les mecs se sont concentrés sur autre chose, sur l'interprétation, la tourne, les sons...
Ces musiques sont remplies de ghost notes, de notes qui sonnent "à moitié", de fluctuations rythmiques et dynamiques, de "grattements" divers et variés...
Pourquoi opposer technique à l'âme dans la musique?
La technique, c'est juste la manière d'utiliser ton corps et tes outils pour produire une musique.
Les bluesman roots du delta ont de la technique, sinon ils feraient une cacophonie infâme et destructuré.
Dans ce cas la un enfant qui découvre un tambour a plus de feeling que guthrie govan alors?
Peut être que ces musiciens que tu considère comme avoir de l"âme" étaient vu comme des virtuoses à leur époque?
Citation:
C'est quelque part ce qui fait la différence entre un Clapton et un Hendrix...pauvre Clapton, je comprends sa détresse la première fois qu'il a écouté Hendrix
il avait sans doute très vite compris ce qui lui manquait et qu'il n'aurait jamais (aussi bon guitariste soit il).
Alors la je te rejoins
Je ne suis pas du tout sensible à ce qu'a pu produire clapton mais bon je n'aime pas du tout sa musique ni son jeu donc je ne suis pas objectif
Par contre y avait des johnny winter, alvin lee, jimmy page ... qui n'avait pas de leçon à prendre en terme de feeling à mon avis meme si leur musique était moins révolutionnaire (à part page)