Encore une réforme de l'intermittence ????????????????

Y'a quand même une façon simple que les patrons de café rentrent dans leur frais... Le covoiturage, avec celui qui conduit qui ne boit pas...
Alors soit, c'est scandaleux qu'on nous infantilise de la sorte, mais dire qu'on ne peut plus sortir parce qu'il y a des controles, je suis pas d'accord... Boire et conduire est irresponsable et dangereux, et je prefere voir des controles que des steles avec des fleurs tous les 1400 metres sur les routes de campagne...

il ne s'agit pas d'encourager les gens à conduire bourrés, mais de proposer des solutions.
le covoiturage ? oui.
mais le pb dans les grandes villes, c'est que l'on ne peut plus se garer non plus...
à qd une vraie politique de transports publics de nuit (avec la sécurité qui va avec) ?
à quand une réforme intelligente qui favoriserait les taxis comme à new york et autres ? (à des prix abordables, et enb grand nombre)

le problème, c'est que d'un coté on encourage l'automobile individuelle (pour soutenir ce pilier de l'industrie française "achetez une voiture neuve tous les ans !!!"), et de l'autre on sanctionne/ponctionne son utilisation pour de valables raisons de santé, de polution, de cadre de vie urbain, etc.

du coup, les gens sortent de moins en moins, et le commerce et la vie de nuit s'en ressentent FORTEMENT !!

pourtant, les gens aiment sortir ! il n'y a qu'à voir l'engouement pour "les nuits blanches", la "fete de la musique" etc.

sécurité ne doit pas rimer avec morosité et chacun chez soi devant la TV.

Le souci c'est que la majorité de la population française ne se préoccupe pas des intermittents et les considèrent comme des profiteurs du système et bien ça me fout les boules.
C'est pas un scoop, mais malheureusement, j'ai bien peur que le prochain président de la république se prénomme Sarkosy et c'est pas pret de s'arranger pour les intermits.

se prénomme Nicolas tu veux dire...
ok je

bien joué, comme quoi on est pas à l'abri d'un retour de manivelle .
Donc se nomme Sarkosy.

Le problème vient aussi des sociétés de production télé qui, sous le prétexte que les émissions sont sujettes à l'audimat et donc, risquent de disparaître du jour au lendemain, font payer une partie du salaire de leurs employés par les assedic, ces employés étant alors considérés comme intermittents.
Et franchement que l'émission X fasse 10 ou 20% de pdm (part de marché, mais parlons un peu télé), la secrétaire gardera sa place, puisque la société produira plusieurs programmes.

Hum.. Avant les gens qui occupent les postes que tu cites, je tenais simplement à rappeler d'autres pratiques bien plus ... "immondes".
Il n'est pas rare de voir des sociétés de productions qui emploient, par exemple, des comptables qu'elles déclarent comme intermittents, comme ça elles les déclarent quelques mois puis les font vivre ensuite sur les cachets perçus (reversés par les assedics).
Et oui ça ça existe bel et bien, je l'ai vu dans plusieurs compagnies pour lesquelles il m'est arrivé de bosser (pas comme comptable).

Bref, ce qui est amusant c'est le discours des sociétés lorsqu'elles s'en défendent (pas publiquement bien sûr) : "vous savez la production d'artiste est un métier difficile qui obligent à faire ce genre de choses" (dixit... arf ok je ne balance pas...)...
Mensonges éhontés s'il en est étant donné que ces quelques productions auquelles je pense sont plus bénéficiaires (pour l'une d'entre elle le patron a par exemple deux porsches, une ferrari et un parc de cinq autres voitures, sans parler de sa villa dans une principauté frontalièreni de son appart en Suisse...).
Et ces mêmes compagnies de productions préfèrent, bien entendu, laisser les statuts d'intermitents à leurs comptables et "employer" des stagiaires pour ce qui sont des métiers qui concernent un peu plus le statut que celui de comptable.. Mais non, les assistants de tous genre aujourd'hui sont de plus en plus de jeunes stagiaire prêts à tout pour mettre un orteil dans le métier.. Même prêts à ne pas voir que, lorsqu'ils n'auront plus la possibilité d'être stagiaire (car ils devront un jour ou l'autre gagner leur vie), bêtement ils ont, eux aussi, perpétré cette logique stupide en allant jouer à l'esclave...

Bref, je pense, et ça n'engage que moi, que si le gouvernement voulait vraiment faire quelque chose pour éviter les excès imputables aux intermittences (et il y en a nous le savons tous), s'il voulait vraiment limiter les dépenses, il devrait d'abord s'attaquer aux vrais problèmes. Seulement, il est apparement plus facile de trancher un problème à la hache qu'au scalpel...