didithegrave a écrit :
mais j'ai un peu l'impression que c'est un terme qui de plus en plus désigne "une manière de faire" comme tu dis, des chansons construites avec pas mal de complexité mais qui s'écoutent disons, facilement.
je suis assez d'accord avec cette définition. Du moins, avec la derniere partie.
Quand je dis d'un artiste qu'il excelle dans le song writting, c'est je suis admiratif de sa faculté à créer des morceaux simples, faciles d'accès, d'une construction impeccable, et malgré tout très originaux. C'est là pour moi que réside la grande difficulté de la composition aujourd'hui. Faire simple et grand à la fois, c'est encore plus dur que de faire compliqué...
Par conséquent, je vais souvent me retrouver en train de dire "Les Beatles sont décidément les maitres du song writting", je me fais la même réflexion quand j'écoute Who Loves The Sun du velvet.
Je ne dis pas la même chose d'un groupe comme Blur par exemple, qui pourtant me fascine, mais qui ne sont pas coutumiers du morceau frais, lisse et simple réduit à 3 accords avec un pur son (je ne dis pas qu'ils l'ont jamais fait,
BeetleBum, coffee & TV, etc...). Leur morceaux auraient plutôt tendance à affirmer leurs fortes personnalités, que ça plaise ou non, avec des sonorités dérangeante, ou des superpositions d'accords peu académiques
Voilà en fait, je dirai que pour moi, l'art du song writting, c'est etre capable de creer des morceaux excellents, très simples et élégants, capables de séduire un maximum d'oreilles, d'en agresser un minimum, et par dessus le marché de se démarquer.
Pour info, Thom York aurait déclaré avoir atteint "l'apogée du song writting" avec le morceau There There, qui, bien que très plannant, bénéficie avant tout d'une construction simple , remarquablement cohérente, et pourtant très originale.
j'écris ce topic sous le coup de l'émotion d'un film assez mauvais. 30 jours de nuit. J'étais au ciné y a encore 3/4 d'heure, franchement moyen...