20 century boy a écrit :
Ouais, pendant des années je me suis accordé au téléphone!
Au debut c'était à s'arracher les cheveux!!!
Personnellement, j'ai bien attendu une dizaine d'années avant de m'acheter un accordeur Boss.
Avant, j'utilisais un truc dont j'oublie le nom mais composé de six tuyaux dans lesquels il suffit de souffler pour obtenir chacune des notes de l'accordage standard.
Et à dire vrai, c'est toujours ce que j'utilise le plus, mais le Boss fait très joli sur le pédalier.
Quant aux années 60, je connais surtout ce que mon père m'en a raconté. Il jouait dans un groupe qui interprétait un peu de tout. C'était au tout début des années 60. Ce qu'il faisait n'était pas bien compliqué, sa guitare (une Egmond Solid7 que je possède toujours) lui servait surtout à palier le manque de bassiste. Par la suite il a tout arrêté mais se souvenait encore du riff de What I'd say qu'il m'a montré quand j'ai commencé la guitare. Tout ça pour dire qu'il n'avait pas de notions musicales et qu'il a réussi à se débrouiller un peu à l'arrache, même s'il se servait parfois de partitions quand celles-ci existaient pour le morceau à interpréter. Pas question de tablatures bien entendu, on parle ici de quatres pages avec ligne de chant, accords, texte et démerde-toi pour la suite.
Surtout, ce qui me frappe, c'est le grand écart stylistique pratiqué en permanence sans que ça dérange personne. Avec le groupe, ils passaient de Ray Charles aux Frères Jacques ou que sais-je et ils en retiraient toujours quelque chose. Ca me fait toujours penser aux premières années de Ritchie Blackmore qui n'ont pas grand chose à voir avec Deep Purple ou Rainbow mais permettent de comprendre beaucoup sur le talent du bonhomme.
Alors parfois, quand je vois les débats sur ce forum ou ailleurs ou certains manquent de s'entretuer pour un son avec trop ou pas assez de gain, je pense à ça et je relativise.
lemgement lemg