Le marché de la musique en crise ?

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jabadaho
Salut,

Merci a l'auteur du topic pour l'article et son lien. Cela confirme ce que je pensais ( Quoi ? comment ? Je suis pas le seul ? Ah bon )

La loi Hadopi passé (je pense que cela ne devrait pas tarder a passer au journal officiel), il semble évident que le marché des cd et autres dvd ne va pas progresser de façon spectaculaire. Je pense que beaucoup de personne téléchargeant occasionnellement vont plus que ce calmer voir arrêtez et désinstaller emule et autre limewire. Comment les majors vont elles expliqué que leur chiffre d'affaire ne remonte pas, stagne ou baisse alors que le "criminel-téléchargeur" a arrêter tout crime ? Je suis impatient de savoir ça.
lalimacefolle
xRiCox a écrit :

Et puis au passage Hadopi ne va rien changer, vu le nombre d'alternative qu'il existe en dehors du peer to peer pour télécharger.

Je suis assez d'accord... Hadopi est une loi obsolete, basée sur des idées de la technologie pour Fernand et Lucienne qui découvrent internet avec Pernod au 13 heures.

Cependant, je trouve que le débat n'est pas du tout à cet endroit là (sur le droit ou non de télécharger) mais plutot sur ce que devraient faire les artistes, les vrais, pas ceux d'universal qui crient à la mort de l'art parce qu'ils pourront pas refaire l'étanchéité de la piscine...

Perso, je suis passé sous licence creative commons (dans ma signature) parce que tout ça, ça me fait vraiment gerber... L'industrie de la musique meurt, pas la musique elle meme... Qu'on se le dise, la prohibition n'a pas enrayé la production ni la consommation d'alcool... Faire de la musique, créer, l'art, n'a AUCUNE fin commerciale... Qu'on nous fasse pas croire qu'un artiste ne crée que parce qu'il est payé pour le faire... Je crée car je suis... Et désormais, je partage avec tous...
xRiCox
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C'est simple il ne vont pas remonter regarde tu prend un service de stockage connus (Rapidshare) ou autre il y en a une palanké.
C'est serveur ou sont il placé? Et bien c'est simple ils sont placé dans des pays offrant une relative impunité judiciaire. Et pour en dire plus la pluspart de leurs fichier son qui y sont stocké sont cryptés et en plus de ca ces liens tu les retrouves la plupart du temps sur des forums privés.

Après c'est simple c'est une loi pour rassurer les majors rien de plus, le gamin qui écoute un style musical ou des groupe peu connus trainant sur de petit labels ou des labels plus conséquant, il ne risque pas grand choses.

Mais bon c'est paradoxale ils veulent protéger les auteurs, mais sans internet les auteurs n'auraient jamais eu autant de monde a leur concert, depuis la création de napster.

Pour finir une loi qui va faire couler beaucoup d'encre pour rien, vu la vitesse des progès technologique. Le temps de sa mise en place (2011) elle sera deja obsolete.
DarkVadehors
Tom Matlock a écrit :
phatatrax a écrit :
je n'achète plus de cd depuis 2001
je télécharge car c'est gratuit
en plus maintenant que les albums sont au même format que les versions pirates (mp3) il n'y a pas d'intérêt d'acheter un album sur le web.
ajouté a cela que le cd est un produit mauvais pour l'écologie.

bref le cd est un format en cour d'obsolescence





bisous

ps :j'oubliais la rétribution des artistes je m'en cogne


Et là, c'est le drame: le forum est surveillé par la glorieuse "Police du Net", qui va débarquer chez toi, jeune canaillou, et te faire regretter tes paroles à grands coups de matraque dans l'amour propre. M'enfin, on t'aura prévenu.

(Ralala ces naïfs qui se croient protégés derrière leur écran d'ordinateur )


Oui c'est certain.
Il y a au moins 627 agents de la DGSE et de la NSA qui vont analyser ce sujet avec des ordinateurs ultra sophistiqués et une division du SAS est en attente.
Il vont même reprogrammer un satellite militaire équipé d'un canon a proton...
"Je mets les pieds où je veux... et c'est souvent dans la gueule !" Chuck Norris.

Chuck Norris Empereur du Monde Libre Galactique !!!
didithegrave
Ahhh mon cher pays la France, a la pointe de la connerie et du statisme répressif. Sarkoland commence a être une belle réussite.
"J'allais toucher l'anti-accord absolu, vous entendez : ABSOLU. La musique des sphères ... Mais qu'est ce que j'essaie de vous faire comprendre, homme singe!"
JHEX
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phatatrax a écrit :
les majors vont se transformer en "mymajorcompany" and Co avec leur illusion de liberté artistique et fausse idée participative.


C'est ça. Les "artistes" qui sortiront quelque chose avec ce système resteront du meme "type". Ca sera meme pire.

Il faut comprendre que c'est la masse qui détermine la starification ou la réussite commercial d'un artiste. Aujourd'hui c'est drole, tout le monde se dit passionné de musique parce qu'il se farcit les oreilles du bruit que sort son i-pod en prenant les transports en commun. Ou bien, rapport à l'individualisme sans cesse grandissant, tout le monde écoute de la musique (plus ou moins bonne) chez soi. C'est d'ailleurs cet individualisme qui a fait émmerger toute cette vague de gratteux en chambre sur youtube, il fut un temps où il fallait sortir de chez soi pour entendre de la musique, où on tapait le beuf régulièrement pour en jouer, où c'était les oreilles des gens qui conditionnaient le succès (encore que le profit personnel sans aucun interet artistique, ou appellez ça le marketing de ceux qui se proposent de diffuser un art, eut toujours existé, c'est ça l'Homme).

Meme dans le rock d'antant tout était question de mode, on dirait "fashion" maintenant. Dans tous les cas la musique de musiciens est morte au niveau du prestige. Commercialement c'est certain.
"Aucune idée sur terre est digne d'un trépas
Il faut laisser ce rôle à ceux qui n'en ont pas"
another steph
Je suis étonné que beaucoup d'avis sur ce sujet convergent dans la même direction, je m'attendais à un débat plus houleux.

J'ai trouvé un commentaire criant de vérité sur un forum qui résume la loi Hadopi votée aujourd'hui dans notre pays :

- Police privée, justice d'exception
- Présomption de culpabilité
- Inversion de la charge de la preuve
- Perquisition permanente de nos ordinateurs
- Condamnation sur preuve non fiable
- Absence de droits de la défense

Je pense que le compte y est
steph !
xRiCox
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Après si on veut cité les points noires ca ce resume a cela:

Loi a contre courant des orientation du parlement européen.
Detection Ip de l'internaute c'est pas fiable.
Une box wifi est facilement interceptable.
Comission des droits ne pourra pas etre sur qu'on est bien recu l'email.
L'internaute devra installer un logiciel de filtrage de l'Hadopi.
L'internaute pourra demander a la comission la liste des contenus. téléchargeable, mais bon on c'est tous ce que cela va donner.
L'internaute recoit une lettre recommandé pour lui informé sa coupure de ligne en ayant trente jour pour faire recours, donc il y a fort a parié que la ligne sera coupé avant le que le recours ne soit rendue.

L'idée la plus simple (a titre personnel) aurait été de taxé une partie de l'abonnement internet pour permettre la création qu'il veulent tant.
Invité
Captain Cam a écrit :
J'ai trouvé cet article à la fois juste et extrêmement intéressant.


J'ai trouvé cet article à la fois juste et extrêmement intéressant.

Malheureusement l'appel au boycott est interdit en France. Mais perso j'ai commencé. Raz le bol des albums qui n'ont rien à voir, ni le niveau, avec le "tube" qui passe en boucle à la radio. Raz le bol des films "comiques" de daube où le seul gag est dans la bande annonce. Il ne rembourse pas le ticket à la fin de la séance ni l'album s'il ne plaît pas.
J'ai fait parti de ces c... qui ont acheté deux fois les albums, une fois en vinyle et une fois en CD, deux fois les droits d'auteurs. Ils n'en n'ont pas remboursé un. A l'époque les albums étaient à moitié prix, ça n'a pas duré longtemps. Une fois que la majorité était équipé de chaîne CD...
Maintenant je n'achèterai plus que des CD que j'aurai écouté en téléchargement libre avant, s'ils me plaisent évidement
Prenez l'exemple INXS (je crois), sorti en téléchargement libre, un max de téléchargement (les "téléchargeurs" donnaient ce qu'ils voulaient). Ils sortent l'album, rebelote : double jack pot. Et on dit que le piratage empêche les ventes... Quand c'est de la daube c'est certain. Vous voyez une m...e, vous n'avez pas envie de mettre le pied dedans.
Et je ne parle pas du téléchargement payant : si vous achetez tous les titres à l'unité, ça vous coûte plus cher que l'album en "dur". Si ça c'est pas du foutage de gueule...
Pour les films ce sera à la télé sur des chaînes non payantes (la redevance suffit), je m'en fous, j'ai le temps. Quand je vois certains films je me dit que si j'avais dû payer près de 10 euros pour voir ça...
Et même si je ne pirate pas, je me fais enfler quand même. Je paye la taxe contre le pirate sur tout ce qui est unité de stockage. C'est dingue, je paye cette p...n de taxe quand je stocke mes photos de vacances sur CD.

Bon, je vous laisse, je dois prendre mes gouttes contre la tension

Pascal
Grouic
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Citation:
L'idée la plus simple (a titre personnel) aurait été de taxé une partie de l'abonnement internet pour permettre la création qu'il veulent tant.


Pour quoi faire ? Pour que de nouveau des maisons de disques s'en mettent plein les poches et arrosent leurs actionnaires, en ne laissant que la portion congrue au créateur, qui fait la majorité du travail ?

C'est malheureusement partout pareil, dans l'édition, dans l'agriculture : celui qui produit ne gagne quasiment rien. Celui qui fait des profits colossaux, c'est le distributeur.

Sans parler de toutes les taxes qui sont détournées et n'arrivent jamais à ceux pour qui elles sont destinées. Combien les vieux ont-ils touchés de l'argent pris avec la vignette auto ?
Voici la punition : En marche ! (Rimbaud. Une saison en Enfer)
Invité
Il paraît que les Fournisseurs d'accès vont devoir investir jusqu'à 100 millions d'euros pour mettre à niveau leurs installation et pouvoir effectivement contrôler et suspendre les connections des "délinquants", étant donné que le budget 2009 voté pour cette loi est de l'ordre de 6,7 millions je suis curieux de savoir qui va payer le reste
xRiCox
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Je donne juste mon idée par rapport a cela contre un empêchement d'une loi stupide, privatisant un droit tout simplement je trouve que l'ont est déjà assez taxé rien qu'en TVA.
chandler903879
La "crise" du disque a pu s'expliquer par plusieurs phénomènes.

La banalisation du Compact Disc

Le consommateur achète son disque en fonction du prix, naturellement ,mais aussi en fonction de la qualité du bien proposé.

En effet, la qualité de la musique enregistrée va se distinguer sous deux axes :

- Un axe verticale où la qualité sera considérée au premier degré avec la qualité sonore du produit, la durabilité… Cet axe n’est pas à prendre en considération car il y a une constante amélioration de la qualité sonore, de la durabilité… sans pour autant que l’Industrie du disque voit ses ventes repartir à la hausse.

- Un axe horizontale où la qualité sera au seconde sens du terme. Il s’agît de l’adéquation entre les goûts des consommateurs et les genres de musique proposés. Lorsque la musique produite par les artistes suit avec les goûts de la majorité des consommateurs, les ventes décolent. À l’inverse, lorsque les consommateurs se lassent d’un genre musical, les ventes diminuent.

La majorité des consommateurs doit certainement se lasser des produits musicaux proposés par les majors. J'avais lu quelque part que Patrick Zelnik (Président de Naïve et président de l'Union des producteurs français indépendants) trouvait que ce qui était proposé au consommateur par les maisons de disques était généralement décevant, voir de médiocre qualité ("Pour qu'un album soit vraiment rentable, il faut pouvoir en extraire trois singles. On peut donc être sûr que trois titres auront été peaufinés, mais, souvent, le reste du CD n'est que du remplissage"). A savoir : la société Naïve voit son chiffre d'affaires en nette augmentation d'année en année, grâce à un positionnement sur le développement à long terme de nouveaux talents. Il avait aussi ajouté que « La véritable cause de la crise, n'est pas la piraterie. La piraterie est à la fois une cause et une conséquence. C'est une cause parce que c'est une concurrence déloyale et illégale, c'est une conséquence parce que, si les jeunes se tournent vers la consommation gratuite de musique, c'est qu'ils ont une frustration par rapport à l'offre "légitime". Mais il faut surtout accuser la concentration, qui a pour effet immédiat l'appauvrissement de l'offre et la banalisation du produit. La standardisation du disque, l'application de techniques marketing de grande consommation uniformes ont fait du disque un produit industriel plus que culturel. On a oublié que le consommateur de disques n'est pas un consommateur comme les autres. C'est quelqu'un qui aime découvrir, c'est quelqu'un qui n'aime pas se faire avoir. »

L’appauvrissement du catalogue viendrait de la politique à court terme des majors où les dirigeants sont en général nommés pour trois ans. Ils sont obligés de penser « profits immédiats » au détriment de la qualité du produit.


Évolution des supports


Le développement de la radio et la première crise


Les années 20 voient la radio se développer très rapidement aux Etats-Unis (entre 1922 et 1929, le nombre de récepteurs de radio passe ainsi de 50000 à 10 millions).

Dès 1922, la diffusion de musique gratuite à la radio est perçue comme une menace par l’industrie phonographique. Cette crainte est accentuée par la baisse des ventes de phonogrammes. On estime ainsi que le chiffre d’affaires de l’industrie passe de 106 millions de dollars en 1921 à 6 millions de dollars en 1933. D’autres facteurs seront avancés pour justifier cette crise comme le crach boursier de 1929 ou l’engouement pour le cinéma parlant ou encore la baisse de la qualité de l’offre.

L’Industrie du disque connaîtra une restructuration : rachat des deux firmes dominantes dans la production musicale physique (Victor et Columbia) par deux grands acteurs de la radio C.B.S (Columbia Broadcasting System) et la R.C.A (Radio Corporation of America) en 1938. La radio n’est plus seulement concurrente de la musique enregistrée mais devient aussi un outil de promotion pour les artistes.


La seconde crise du Disque à la fin des années 1970


L’année 1979 marque un réveil brutal pour l’Industrie du Disque. Les ventes de disques chutent de 11% aux USA et de 20% en Angleterre. Plusieurs raisons peuvent être invoquées pour expliquer cette décroissance. Selon Frith (Frith, S., 1988, Music for Pleasure, Polity Press, Cambridge), la situation ressemble à celle de la fin des années 30 (cf. Le développement de la radio et la première crise de l’industrie du disque) : le contexte économique est défavorable, avec le choc pétrolier notamment, et de nouveaux loisirs, comme le magnétoscope ou les jeux vidéos, concurrencent la consommation musicale. De plus, la baisse de la qualité de l’offre explique aussi en partie cette tendance des ventes. Pourtant à l’époque déjà, les industriels avançaient d’autres explications : les copies de disques sur cassettes vierges sont responsables de la baisse des ventes observée (En 1980 C.B.S. a d’ailleurs étayée cette thèse en publiant une étude sur la crise du disque et les copies illégales). Suite à cela, la R.I.A.A (Recording Industry Association of America), l’association interprofessionnelle qui défend les intérêts de l'industrie du disque, lance alors une campagne de lutte contre la copie intitulée « Home Taping Is Killing Music » traduit par « les copies sur K7 tuent la musique ». Cette lutte contribue au reversement d’un montant perçu sur les ventes de supports vierges. Néanmoins, cette thèse avancée par C.B.S fût cassée par une étude du Copyright Royalty Tribunal en prouvant que les utilisateurs de cassettes audio étaient également les plus gros acheteurs de disques.

Enfin, cette crise peut aussi s’expliquer par les stratégies de promotion et de distribution des maisons de disque pendant : forte inflation des dépenses marketing qui réduisent au maximum les profits engendrés par les maisons de disque.

Jusqu’en 1983, les ventes de disques vont connaître un déclin. En effet, à cette date vient le Compact Disc, qui constitue une amélioration qualitative (au niveau sonore : aucun craquement et un son limpide) et une sécurité plus accrue (les premiers graveurs de CD sont apparus au grand public qu’en 1995 et coutaient très cher) par rapport au disque vinyle. Le chiffre d’affaires du disque repart à la hausse avec un profit par CD vendu beaucoup plus important qu’un vinyle.

Enfin , l’arrivée de la chaîne musicale MTV (Music Television) et l’arrivée du baladeur Walkman inventé par Sony au début des années 80 donne également un regain d’intérêt du public pour la musique enregistrée.


La troisième et actuelle crise de l’industrie du Disque


Par rapport aux autres crises qu’a traversé l’Industrie du Disque, la crise qui a démarré à la fin des années quatre-vingt-dix, a ceci de particulier qu’elle est provoquée à la fois par une évolution du support et une évolution de la fonction de promotion. Dans le passé, l’industrie a toujours fait face à une seule de ces évolutions à la fois :

- Guerre de standard entre phonographe et gramophone (support)
- L’apparition de la radio (promotion)
- L’invention du 33 tours et du 45 tours (support)
- La cassette audio (support)

La numérisation de l’information provoque, cette fois-ci, à la fois une transformation du support (MP3 et autres formats) et de la fonction de promotion (réseaux P2P, communautés d’expérience, etc.).


Évolutions de la consommation culturelle

En effet, a baisse de la consommation de musique enregistrée pourrait aussi être liée en partie à la transformation de la consommation culturelle ou divertissement. On peut ajouter à la consommation légale de musique sur Internet (via les distributeurs Click and Mortar ou Virtuels), des formes d’écoute musicale autres comme les radios en ligne, les clips en ligne (Youtube, Dailymotion), les radios adaptatives ainsi que les plateformes musicales totalement gratuites (Deezer). À cela, on peut ajouter la croissance des dépenses par foyer pour assister à un concert... Enfin, le développement des ventes de DVD et surtout DVD musicaux, des jeux vidéos. Comme la consommation de divertissement est une activité à temps contraint, le développement de nouveaux loisirs pourrait se faire au détriment de la consommation musicale.


Dérégulation des prix



Rodolphe Buet, directeur du secteur disque de la Fnac en 2004, pense que le P2P n’est pas le seul responsable de la crise du disque mais qu’il y a aussi la dérégulation des prix a été mal perçue par les clients, vis-à-vis desquels il est important de retrouver des références de prix cohérentes.
Les éditeurs ont utilisé le prix comme un des éléments du marketing, ce qui leur a permis d'accompagner l'accroissement en volume des années 2000 à 2002. Mais désormais, nous sommes arrivés au terme des aspects positifs de cette stratégie, et les aspects négatifs commencent à se faire sentir. Lorsqu'un nouvel album sort, il y a toujours un phénomène d'achat instantané, mais certains se disent que c'est n'est pas le moment d'acheter, qu'il sera moins cher dans trois mois, ou fera l'objet d'une promotion à moitié prix, etc. Les prix peuvent varier de un à trois. Dans l'incertitude, les clients peuvent être amenés, soit à ne pas consommer, soit à consommer plutôt du DVD musical ou du DVD film.


La liste des explications de ces changements de consommation depuis quelques années, est bien évidement non exhaustive...
chandler903879
xRiCox a écrit :
Je donne juste mon idée par rapport a cela contre un empêchement d'une loi stupide, privatisant un droit tout simplement je trouve que l'ont est déjà assez taxé rien qu'en TVA.


Tout à fait!

La TVA sur le disque est en France 19,6% contre 5,5% pour le livre. Pourtant (jusqu'à preuve du contraire) le disque est, comme le livre, un bien culturel et ne devrait pas être fiscalement discriminé...

La SNEP se bat depuis quelques années pour obtenir une harmonisation de la TVA sur les biens culturels mais en vain...

A savoir : J'avais lu je ne sais plu où qu'une réduction de la TVA de 5.5% entraînerait une augmentation des ventes de 40% sur 3 ans.

En 1987 la France a baissé le taux de TVA sur le disque de 33.3% à 18.6%, ce qui s’est traduit par une augmentation des ventes l’année suivante de 36%, et de 91% pour la période 1988-1991.

Une réduction de la TVA sur le disque augmenterait le volume des ventes mais ne déstabilisera pas la balance des revenus rapportés aux trésors nationaux...
another steph
chandler903879 a écrit :
La "crise" du disque a pu s'expliquer par plusieurs phénomènes.

La banalisation du Compact Disc

Le consommateur achète son disque en fonction du prix, naturellement ,mais aussi en fonction de la qualité du bien proposé.

...

La liste des explications de ces changements de consommation depuis quelques années, est bien évidement non exhaustive...


Merci pour ton analyse, je ne connaissais pas du tout les 2 premières crises de l'industrie du disque.
steph !

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