Zorzi a écrit :
Les affaires reprennent.
Je vous présente mes deux dernières compos. La première a encore un fond guitaristique et la deuxième s'occupe du lointain.
Ah, ben, c’est pas trop tôt, les derniers opus.
Je viens tout juste de les écouter : même sans casque, j’en sors les yeux tout ronds, le nez et les deux mains collés à la vitrine, le souffle en panache.
J’y ai deviné aussi comme un monde lointain, tout un horizon possible de mélodies clandestines.
Du chant, et du contrechant, quoi !
Comme des voix de dessus, des chœurs en soie imprimée, des songes polyphoniques qui flottent, gazes légères, en bas dans la vallée…
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.