M.Twirly a écrit :
et si on ne fait jamais aucune reprise mais que des compos dans le set ?
Y'a 2 cas de figure très différents :
- Aucun auteur d'aucun morceau n'est affilié à la SACEM (ou équivalent étranger)
Les auteurs non-affiliés gèrent eux-mêmes la perception de leurs droits d'auteur. C'est à eux seuls que revient le choix d'autoriser ou non l'utilisation de leurs morceaux au cas par cas (que ce soit le patron du bar-concert, la télé chinoise ou radio vatican), ainsi que la responsabilité de percevoir (ou pas) les droits d'auteur qui leur reviennent.
Dans ce cas, on peut donc considérer qu'une déclaration à la SACEM est superflue. Cela dit, je crois bien qu'ils demandent à recevoir un programme quand même pour juger eux-mêmes.
- Au moins un auteur est affilié (c'est mon cas depuis peu par exemple)
Dans ce cas, les morceaux doivent être déclarés et chaque auteur affilié dont les morceaux sont exécutés touchera une part des droits perçus (l'autorisation d'utilisation est délivrée automatiquement pas la SACEM contre perception des droits). Même si l'auteur est un musicien du groupe qui joue le titre. Et non, c'est totalement indépendant du cachet.
Un auteur affilié n'a
pas le droit de renoncer à percevoir ses droits d'auteur (sauf parfois en cas de manifestations caritatives). C'est stipulé dans le contrat qu'il signe avec la SACEM, et ça vise à éviter que les organisateurs le demandent aux artistes qu'ils programment.
Toujours sous réserve de petites différences avec la Suisse