Tolérance & copyright

Rappel du dernier message de la page précédente :
lalimacefolle
sirkis03 a écrit :
La SACEM n'a pas grand chose à voir. Le plus important, se sont les éditeurs.
C'est à eux qu'il faut payer les ayants-droits.
Sinon, de mémoire, il me semble qu'on peut utilisé des musiques de films sans s'acquitter des droits d'auteur à conditions que celles-ci ne dépaasent pas un cetain temps (1 min je crois)

A mon avis tu as alzheimer...Cette histoire de "temps minimum" n'existe pas...
Quant aux éditeurs, justement, les droits d'exploitation d'une oeuvre sont donnés à la SACEM.

Citation:

En ce qui concerne les oeuvres musicales dites du “répertoire général” de la SACEM, si une ou plusieurs oeuvres de cette catégorie figurent sur la demande d’autorisation, le DDR en informe le producteur et lui communique les noms et coordonnées des ayants droit (en général l’éditeur de musique) afin qu’il obtienne l’accord de ces derniers. Dès réception de cette autorisation, le producteur en adresse une copie au DDR qui peut alors délivrer, l’autorisation de reproduction et de diffusion de l’(des) oeuvre(s) en question.
Remarque : cette procédure peut se révéler longue (plus de 6 mois) et coûteuse.

source http://www.passeursdimages.fr/(...)euvre
sirkis03
lalimacefolle a écrit :
sirkis03 a écrit :
La SACEM n'a pas grand chose à voir. Le plus important, se sont les éditeurs.
C'est à eux qu'il faut payer les ayants-droits.
Sinon, de mémoire, il me semble qu'on peut utilisé des musiques de films sans s'acquitter des droits d'auteur à conditions que celles-ci ne dépaasent pas un cetain temps (1 min je crois)

A mon avis tu as alzheimer...Cette histoire de "temps minimum" n'existe pas...
Quant aux éditeurs, justement, les droits d'exploitation d'une oeuvre sont donnés à la SACEM.

Citation:

En ce qui concerne les oeuvres musicales dites du “répertoire général” de la SACEM, si une ou plusieurs oeuvres de cette catégorie figurent sur la demande d’autorisation, le DDR en informe le producteur et lui communique les noms et coordonnées des ayants droit (en général l’éditeur de musique) afin qu’il obtienne l’accord de ces derniers. Dès réception de cette autorisation, le producteur en adresse une copie au DDR qui peut alors délivrer, l’autorisation de reproduction et de diffusion de l’(des) oeuvre(s) en question.
Remarque : cette procédure peut se révéler longue (plus de 6 mois) et coûteuse.

source http://www.passeursdimages.fr/(...)-une-
oeuvre



Pourtant (ça remonte à il y a 12 ans), lors d'un atelier cinéma, notre prof a utilisé une musique de film pour illustrer sa création. Il n'a utilisé qu'une minute et ns a expliqué que c'était la durée maxi pour ne rien payer.

Sinon, témoignage qui "appuie" ce que je disais:

Citation:
Après un parcours du combattant (en effet quand on n'y connaît rien ce n'est pas facile) on commence à y voir un peu plus clair.

Le problème n'est pas tant la SACEM mais les ayant-droits originaux. En pratique, il faut avoir l'autorisation des éditeurs des extraits pour pouvoir faire le film. Les droits de la SACEM ne seront que pour la reproduction et finalement à un prix tout à fait abordable (bien détaillé sur leur site et sur ce forum).

Dans notre cas, la SACEM nous a affirmé qu'on ne leur devait rien et que nous avons seulement besoin des autorisations des éditeurs.

Pour les éditeurs, c'est une toute autre histoire ! Il faut déjà trouver leurs coordonnées. Il y a un fichier sur le site de la SACEM mais il faut quelquefois chercher pas mal. Il faut avoir le nom de l'auteur du morceau (et non un nom de groupe) et le rentrer Nom, Prénom ou le contraire... on n'a pas les même résultats... :confused:Il faut activer le menu "contient" qui permet plus de résultats. Si on ignore le nom de l'auteur, on peut le chercher sur le site de Allmusic.com, çà m'a bien aidé à avoir les noms de tous les musiciens d'un groupe.

Ensuite, quand on a les coordonnées des éditeurs (qui ne sont pas les mêmes que ceux indiqués sur les CD), il ne reste plus qu'à les contacter.
Je les ai appelés par téléphone.
Le premier m'a donné une adresse mail pour y envoyer les détails du court-métrage et m'a dit qu'il y aurait des droits à payer mais que ce serait symbolique. J'attends une réponse.
Le deuxième m'a dit que leur prix minimum était 700 euros et que cela ne valait donc même pas la peine de regarder...
La troisième m'a répondu fort gentiment par mail et va demander une autorisation aux Etats Unis. Elle n'a pas exclu le fait que çà pourrait être gratuit... mais... elle n'en sais rien... wait and see.

Voilà, tout çà pour dire qu'il semble que çà puisse être très différente d'un éditeur à l'autre.

La SACEM m'a suggéré d'utiliser le site Union des Librairies Musicales, Association des Producteurs et Editeurs d'Illustration Musicale pour la musique. Ils vendent de la musique à 0,80 euros la seconde apparemment.
"Voilà un homme admirable, courageux, qui a toujours eu des couilles au cul , même quand ce n'étaient pas les siennes.”
Clemenceau
fabh
  • Vintage Méga utilisateur
  • #32
  • Publié par
    fabh
    le
L'utilisation dans un cadre éducatif, religieux etc n'est pas du tout soumis aux mêmes règles que l'utilisation dans un but commercial.

Donc oui ton prof peut te faire écouter de la musique dans la salle de classe, ou quand ton institutrice faisait 20 copies d'un poème quand tu étais en cm2. Tout ça est légal et soumis à certaines lois.

En tout cas, pour les droits d'exploitation, l'argent va bien à la SACEM (qui le redistribue en suite), mais c'est l'éditeur (qui va ensuite demander à l'auteur) qui donne le droit d'utiliser sa chanson (et pas la SACEM).
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
lalimacefolle
fabh a écrit :
En tout cas, pour les droits d'exploitation, l'argent va bien à la SACEM (qui le redistribue en suite), mais c'est l'éditeur (qui va ensuite demander à l'auteur) qui donne le droit d'utiliser sa chanson (et pas la SACEM).

En est tu bien certain? Justement, j'ai fait une présentation des creative commons, et l'auteur d'une musique ne peut pas refuser qu'on utilise sa musique tant que la SACEM l'autorise, mais par contre, peut trés bien attaquer pour préjudice à postériori...

Chaque fois que je signe des papiers pour déposer mes musiques à la SACEM, il est bien précisé que je leur céde les droits d'exploitation, de mes oeuvres, en contrepartie de quoi elle s'engage à me reverser mes droits, tandis que l'éditeur a les droits d'exploitation sur les partoches...

Soit je confonds deux termes, ou alors mes contrats sont particuliers (ou alors je me fais entuber )

Aprés recherche, il semblerait qu'il y ait un truc spécial pour le cinéma, ou l'auteur peut refuser l'exploitation. Pour le reste, c'est bien la SACEM qui autorise

Citation:
Du fait même de leur adhésion aux présents Statuts, les Membres de la
Article 2
société lui apportent, à titre exclusif et pour tous pays, le droit d'autoriser ou
d'interdire la reproduction mécanique de leurs œuvres telles que définies à l'article 1er
ci-dessus, par tous moyens connus ou à découvrir, sous réserve du droit de chaque
Membre de la société de retirer l'apport visé au présent article, à l'expiration de chaque
période de dix ans, à partir de la date d'adhésion aux présents Statuts avec préavis d'un
an.
Les Membres de la société admis antérieurement à la date où le présent article est
devenu statutaire ont, à tout moment, la faculté d'apporter à la SACEM les droits visés
par le présent article et dont ils ont la libre disposition.
Par dérogation aux dispositions des alinéas 1 et 2 ci-dessus du présent article, les
Membres de la société ont la faculté de conserver le droit d'autoriser ou d'interdire la
reproduction de leurs œuvres dans des films destinés à la projection dans les théâtres
cinématographiques et pour lesquels ces œuvres ont été spécialement écrites.
Les titulaires du droit d'édition sur des œuvres dramatico-musicales conservent le droit
d'autoriser ou d'interdire la reproduction desdites œuvres, en entier ou en larges
extraits, dans des films de télévision.
Les titulaires du droit de reproduction sur des œuvres préexistantes ont la faculté de
conserver le droit d'autoriser ou d'interdire la reproduction desdites œuvres dans des
films destinés à la projection dans les théâtres cinématographiques.
L'exercice de tout ou partie des prérogatives inhérentes au droit de reproduction
mécanique de ses Membres peut être délégué par décision du Conseil d'administration
de la société, et sous sa responsabilité, à tout organisme adéquat, sous réserve de
l'application par ledit organisme des dispositions prévues à l'article 9, alinéas 2, 3 et 4.

source ( art. 2 statuts de la SACEM) attention c'est un gros PDF
http://www.google.com/url?sa=t(...)4y_-Q
fabh
  • Vintage Méga utilisateur
  • #34
  • Publié par
    fabh
    le
A vrai dire je ne connais que peu les lois françaises à ce sujet (mon domaine c'est plutôt les E-U) et tu as donc certainement raison..
C'est là que je me rend compte que la SACEM fait vraiment ce qu'elle veut et dirige complètement le monde de la musique en France.. Ca fait assez peur même.
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
lalimacefolle
fabh a écrit :

C'est là que je me rend compte que la SACEM fait vraiment ce qu'elle veut et dirige complètement le monde de la musique en France.. Ca fait assez peur même.

Oui, c'est assez éffarant en fait...

En ce moment sur bla bla et guitare...