Citation:
Db | Gbm (13) | Ebm7 | C° | Eb m7b5/A.bécarre | Ab7 | Db° - Db
Voila mon interprétation:
I | IVm | II | VII° (même fonction que V) | ? | V | I |
Je n'y comprend pas grand chose, c'est quoi ces chiffrages complètement farfelus ?
Cette introduction est assez simple (comparé à la suite! ), les 6 premières mesures on est sur une pedale de tonique, avec 1er degré (4 premières) puis IInd degré pour le 2 suivantes (le raffinement provient du fait qu'on entende d'abord grace a l'appoggiature qui dure une mesure un IV altere).
Mesure 7 il y a un emprunt à Mib mineur (V/V I au sein de cette mesure), puis 8eme mesure on retourne en Re b Majeur avec un IInd degrés altère, V, puis I la mesure suivante.
Pour le Si bb, c'est tout simplement le IInd degré altère, ce qui donne une ambiguïté majeur/mineur (normalement avec cet accord on devrait etre dans la tonalité de Reb mineur). C'est une des caractéristique du langage romantique.
La suite ca se complique vraiment, avec glissement chromatique, des sixtes allemandes qui se résolvent sur II altere, ou bien qui devienne napolitaine, des emprunts éloignes, etc..
C'est un morceau difficile, non seulement car il y a un parcours harmonique complique, mais surtout parce que la mélodie tres subtile vient complètement perturber l'analyse. Dans le 2nd thème, la mélodie est une merveille de raffinement, avec des retards qui deviennent appoggiature, etc..