Bah, si tu veux mon avis, c'est qu'il ne faut pas le voir comme çà!
Finalement, en suivant ta "logique", on pourrait tous se résoudre à n'employer que la "gamme chromatique" puisque finalement, toutes les notes y sont ...
Justement, la subtilité de l'analyse modale c'est qu'il apporte un "plus". C'est clair que tu peux voir un mode comme juste la déclinaison de sa gamme "relative" (si çà s'énonce ainsi): personne ne t'empechera d'improviser C/C# Majeur sur "So What" (qui est en D/Eb dorien) et tu auras parfaitement raison en plus! Mais franchement, en restant cantoné dans cette optique, tu risques de passer à c^oté du "dorien #11" qui sonne pas mal sur ce thème (en raisonnant "gamme", il faut que tu passes de ton C majeur, ensuite penser A min harmonique - pourquoi A min harmonique??? - pour avoir D Dorien #11 alors que si tu pars de D dorien, il suffit de déplacer le Sol d'un demi ton ... . Tu risques de tourner longtemps si tu ne sais pas que le Dorien existatit :-)).
C'est la m^eme chose pour les triades: finalement, l'approche des accord par triades superposés (ou/et basse renversé) c'est bien plus facile!!! Alors pourquoi se casser la t^ete à apprendre les D-79,#11,13 s'il suffit de penser "triades" et de superposer les triades majeures F et E, avec un bassiste qui jouerait le D :-))?
Tous ces concepts, à mon avis, contribue à élargir ton champ d'expression. Sinon, le monde aura été cantoné dans des généralités qui confinerai la créativité (pourquoi inventer la multiplication alors qu'il suffit de faire des additions successives?? etc.)
Voilà mon avis d'amateur :-)
La vitesse de la lumière est supérieure à celle du son. C'est pourquoi bien des hommes ont l'air brillant jusqu'à ce qu'ils ouvrent la bouche.