Le Con du Jour

je me suis peut-être mal exprimé.

J'entends par "mais c'est cruel, on ne peut pas aller contre" > "on ne peut pas aller contre le fait que ce soit cruel".

simplifions le truc, je reformule :

c'est un spectacle, un folklore, cruel pour le taureau.

Sur un registre plus léger, ceux qui ont lancé un magazine sur ... le hand spinner

non, on est la capitale mondiale du foie gras (Aire sur l'Adour).

+1

Effectivement, il y a un côté culturel, et des gosses sont "élevés" touts petits avec l'idée qu'ils deviendront quelqu'un et célèbre s'il deviennent toréos...

Tout cela est bien tragique...

Mais tout cela est possible car il y a des spectateurs (assoiffés de sang)...

Sans spectateurs, le "joli" spectacle, faute de moyen et d'argent ne serait plus qu'un mauvais souvenir d'un lointain passé barbare de ce que nous sommes.

Explication psy: La souffrance et la mort du taureau nous prouve que nous sommes plus fort que lui !!! Et par donc transfert plus fort que la souffrance et la mort... Car c'est de cela dont il est s'agit pendant que l'on s'acharne avec délicatesse sur l'animal, l'homme oublie sa propre condition et il se croit supérieur... Il a vaincu la souffrance et la mort ! Bon certes avec armes et l'animal est pris au piège...
L'homme est bien le plus fort !

Je suis 100% d'accord avec Redstein !

C'est culturel et de l'art... Un permis de tuer et faire souffrir...
Certains espagnols m'ont dit: tu ne peux pas comprendre, c'est culturel et c'est l'affirmation de la virilité...
Je suis définitivement trop "bête" pour comprendre que l'on peut faire souffrir et tuer au nom de l'art ou de la culture... ou pour prouver sa virilité...

Je retourne dans ma grotte...

ça c'est la façon dont NOUS (moi y compris) concevons la corrida... et la raison pour laquelle nous n'en voulons plus (moi y compris)

Mais il n'est pas certain qu'elle ait toujours cette signification : la corrida appartient (ou appartenait) à la catégorie des rituels sacrificiels .. le taureau y est "divinisé"

Je ne dis pas ça pour justifier la corrida; mais je crois que si cette pratique répondait à une fonction, il faudrait se demander de quelle façon elle est aujourd'hui satisfaite (Jim Morrison disait que ses fans voulaient sa mort ... comprise comme un sacrifice)

Tiens encore un nom en anglais (qui avait un sens particulier à la base) remplacé par.....un autre nom en anglais.

Fidget Spinner devient Hand Spinner en France

J'ai pas regardé ni lu mais c'est de la merde

Je préfère les anciennes powerball

L'origine de la corrida, c'est plutôt un rituel sportif, un rite de passage pour jeunes hommes, une parade, qui s'est transformée en performance «artistique». La matrice du sacrifice est évidemment présente, mais on a longtemps surinterpreté l'aspect religieux. La corrida a plus à voir avec les courses taurines, les rodéos, que les cultes sanglants des Sumériens.

Sinon, y voir qu'un acte de cruauté, c'est avoir une vue peu étroite, je trouve. C'est un art extrêmement codifié et très complexe. Ça reste très cruel, mais pourquoi toujours voir les choses de façon binaires : bien, art, amour, vie / mal, laideur, haine, mort etc. ?

Quand je m'imagine à la place du taureau, j'ai tendance à voir la chose en binaire...

J'ai des difficultés à nuancer que le beau gosse bien habillé avec ces couilles bien moulés et son épée va me faire souffrir jusqu'à je meure... Je n'ai aucune chance je suis pris au piège... mon sang, mon soufflee vont couler... et peu à peu la vie (si fragile) va quitter mon corps meurtri...
:pleurs:

Mais, bon, j'imagine que c'est difficile à comprendre...
Car la souffrance des autres êtres vivants... On s'en fout, non ?

En plus quand on gagne (même si on a une épée ou une lance) ,c'est quand même génial, non ? Belle preuve de virilité !

la corrida c'est un spectacle de gladiateur, les jeux du cirque.
en meme temps les taureau de combat ont une belle vie privillégiés jusqu'a l'arene.
pas evident d'avoir un taureau combatif ( toro bravo), certains sont celebres.

Justement, si on enlève les codes et les paillettes il ne reste que du sordide, et c'est ça qui est triste.
Si j'invite des fans de corrida à venir me voir battre un chien à mort au fond de ma cave il y a fort à parier qu'ils ne soient pas tentés par le spectacle. (dans ma famille c'est pourtant une tradition millénaire très respectée !) Pourtant c'est la même chose.

À condition qu'il puisse te tuer. Personne n'évoque le courage, mais si on parle de corrida c'est bien parce qu'un torero est mort.

Bof, on a plus de chances de mourir en prenant le périph parisien en deux-roues, que dans une arène. Si le courage est lié à la notion de risques, il vaut mieux être toréador que coursier pour faire de vieux os en se la pétant.

Oui, si l'on omet qu'il faut un minimum d'entraînement pour faire face à la bête dans une arène.

Bon, pour rouler en deux roues sur le périph aussi