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Les faits d'actualité.

Rappel du dernier message de la page précédente :
shaggy
manulonch a écrit :
Lao a écrit :
Ça se passe comme ça en Belgique ?


Tout n'est pas parfait par chez nous, mais force est de constater qu'on a pas toute la merde que vous avez chez vous.


Alors la Manu, je ne vois pas de quoi tu parles !
Entretien et réparation d'amplis sur Bruxelles : https://www.facebook.com/KustOhmWorkshop
KongLeChinois
fabh a écrit :
Saddakoh a écrit :
nous sommes obligés aujourd'hui de prendre en compte le fait que ces derniers peuvent se regrouper très facilement, virtuellement.


En étant réaliste, le seul moyen de vraiment ralentir la propagation de ce genre d'idées serait de fermer complètement les réseaux sociaux, et à plus grande échelle: internet.

Ce qui est évidement impensable aujourd'hui...


hé les gars , retour dans le réel, dans la vraie vie
c'est avant tout sur le terrain que les islamistes gagnent

Ce bouquin a été ecrit à partir du travail d'etudiants qui eux vivent l'islamisme tout les jours et c'est pas virtuel sur internet



"Ce livre est le résultat d'un travail qui remonte à au moins quatre ans, pendant lequel le terrain a été labouré par des étudiants issus des quartiers qui rédigent des mémoires ou des thèses. Ils ont pu voir par quels mécanismes, par quelles infrastructures l’islamisme circulait. Pour pouvoir le faire, il faut vivre sur place, écouter les conversations, aller dans les salles de sport, il faut parler arabe, ce qui est très important."

Bernard Rougier (professeur à Paris-3 / Sorbonne-Nouvelle)



"Aux spécialistes du courant dominant de la "déradicalisation", qui avancent que les attentats ne sont le fait que de "loups solitaires" invoquant Allah comme ils pourraient tuer au nom de Jésus-Christ, Shiva ou Toutatis, l'auteur démontre que ce sont bien des "écosystèmes salafistes" qui encadrent les futurs djihadistes et leur fournissent les armes idéologiques pour passer à l'action."

" Salle et terrain de sport, mosquée, restaurant, librairie, école... Dans ces lieux, on fait circuler des préconisations religieuses (vestimentaires, alimentaires) aux musulmans pour leur faire honte en mobilisant le sacré. Le but est d'homogénéiser les comportements en utilisant les catégories du haram et du halal partout. La domination des quartiers n'est pas littérale mais sur ces territoires, personne n'ose lancer de défi aux islamistes."

"L'idée que le véritable islam était un islam des origines fantasmé a progressé, de même que celle qu’il fallait revenir aux hadiths (les paroles rapportées du prophète, ndlr) et tendre à l'imitation des premiers musulmans. Le salafisme, c'est la circulation d'un nouvel imaginaire religieux. C'est une idéologie, en ce qu'il essaie de nous faire prendre une fiction religieuse pour la réalité. Par exemple, une équivalence est établie entre les dessinateurs qui caricaturent le prophète et ceux qui se sont moqués de Mahomet dans l'Arabie du VIIe siècle et auraient été tués par ses compagnons."

"La laïcité n'empêche absolument pas les musulmans d'exercer leur foi : ils peuvent prier dans des mosquées, acheter les livres qu'ils veulent, prier en congrégation ou individuellement, se marier entre musulmans... Le fait communautaire est reconnu par la République, ce qu'elle rejette c'est le communautarisme : quand le groupe et ses valeurs deviennent supérieurs à l'Etat et à la loi, ce qui est blâmable dans une logique d'émancipation individuelle, où chacun doit pouvoir penser ce qu'il veut."

"Une certaine gauche a un regard totalement méprisant sur les Français de culture musulmane. Elle considère que pour des raisons électorales, ils doivent voter dans le bon sens, et ne le voit qu'à travers un prisme religieux : en pensant que pour satisfaire leurs revendications, il faut construire des mosquées, on ne les considère pas comme des citoyens mais comme des musulmans. C'est une forme de néo-colonialisme. Il est d'ailleurs frappant de constater qu'en faisant systématiquement porter la responsabilité des problèmes à la société française, ce vieux logiciel estime que les populations du Sud ne produisent pas d'histoire. Que leur histoire est seulement réactive, que l'Occident est le moteur de l'histoire. Or il y a des dynamiques idéologiques qui leur sont propres, qui ne dépendent pas de nous, qui ont leur propre logique !

Enfin, attardons-nous sur l'idée selon laquelle le "dominé" serait innocent par nature. Non seulement le "dominé" a des ressources, mais il impose sa domination sur d'autres dominés. Les femmes, les homosexuels souffrent de ne pas pouvoir sortir de cet écosystème, de devoir se taire, s'y soumettre ou partir. La violence n'est pas structurellement produite par la société française ou le système capitaliste, ces vieux ressorts idéologiques de l'extrême-gauche sont réactivés sur le mode décolonial. A travers l'accusation d'islamophobie, l'enjeu est d'empêcher la production de connaissances. Notre livre montre ce qui se passe, il montre qu'un certain nombre de personnes minent le pacte républicain de l'intérieur, empêchent des ascensions sociales. L'islamisme est une machine à détruire la France. "


Cherche pas c'est "plaisir d'offrir, joie de recevoir"
Redstein
On n'est pas vendredi, hein...




KongLeChinois a écrit :
fabh a écrit :
Saddakoh a écrit :
nous sommes obligés aujourd'hui de prendre en compte le fait que ces derniers peuvent se regrouper très facilement, virtuellement.


En étant réaliste, le seul moyen de vraiment ralentir la propagation de ce genre d'idées serait de fermer complètement les réseaux sociaux, et à plus grande échelle: internet.

Ce qui est évidement impensable aujourd'hui...


hé les gars , retour dans le réel, dans la vraie vie
c'est avant tout sur le terrain que les islamistes gagnent

Ce bouquin a été ecrit à partir du travail d'etudiants qui eux vivent l'islamisme tout les jours et c'est pas virtuel sur internet



"Ce livre est le résultat d'un travail qui remonte à au moins quatre ans, pendant lequel le terrain a été labouré par des étudiants issus des quartiers qui rédigent des mémoires ou des thèses. Ils ont pu voir par quels mécanismes, par quelles infrastructures l’islamisme circulait. Pour pouvoir le faire, il faut vivre sur place, écouter les conversations, aller dans les salles de sport, il faut parler arabe, ce qui est très important."

Bernard Rougier (professeur à Paris-3 / Sorbonne-Nouvelle)



"Aux spécialistes du courant dominant de la "déradicalisation", qui avancent que les attentats ne sont le fait que de "loups solitaires" invoquant Allah comme ils pourraient tuer au nom de Jésus-Christ, Shiva ou Toutatis, l'auteur démontre que ce sont bien des "écosystèmes salafistes" qui encadrent les futurs djihadistes et leur fournissent les armes idéologiques pour passer à l'action."

" Salle et terrain de sport, mosquée, restaurant, librairie, école... Dans ces lieux, on fait circuler des préconisations religieuses (vestimentaires, alimentaires) aux musulmans pour leur faire honte en mobilisant le sacré. Le but est d'homogénéiser les comportements en utilisant les catégories du haram et du halal partout. La domination des quartiers n'est pas littérale mais sur ces territoires, personne n'ose lancer de défi aux islamistes."

"L'idée que le véritable islam était un islam des origines fantasmé a progressé, de même que celle qu’il fallait revenir aux hadiths (les paroles rapportées du prophète, ndlr) et tendre à l'imitation des premiers musulmans. Le salafisme, c'est la circulation d'un nouvel imaginaire religieux. C'est une idéologie, en ce qu'il essaie de nous faire prendre une fiction religieuse pour la réalité. Par exemple, une équivalence est établie entre les dessinateurs qui caricaturent le prophète et ceux qui se sont moqués de Mahomet dans l'Arabie du VIIe siècle et auraient été tués par ses compagnons."

"La laïcité n'empêche absolument pas les musulmans d'exercer leur foi : ils peuvent prier dans des mosquées, acheter les livres qu'ils veulent, prier en congrégation ou individuellement, se marier entre musulmans... Le fait communautaire est reconnu par la République, ce qu'elle rejette c'est le communautarisme : quand le groupe et ses valeurs deviennent supérieurs à l'Etat et à la loi, ce qui est blâmable dans une logique d'émancipation individuelle, où chacun doit pouvoir penser ce qu'il veut."

"Une certaine gauche a un regard totalement méprisant sur les Français de culture musulmane. Elle considère que pour des raisons électorales, ils doivent voter dans le bon sens, et ne le voit qu'à travers un prisme religieux : en pensant que pour satisfaire leurs revendications, il faut construire des mosquées, on ne les considère pas comme des citoyens mais comme des musulmans. C'est une forme de néo-colonialisme. Il est d'ailleurs frappant de constater qu'en faisant systématiquement porter la responsabilité des problèmes à la société française, ce vieux logiciel estime que les populations du Sud ne produisent pas d'histoire. Que leur histoire est seulement réactive, que l'Occident est le moteur de l'histoire. Or il y a des dynamiques idéologiques qui leur sont propres, qui ne dépendent pas de nous, qui ont leur propre logique !

Enfin, attardons-nous sur l'idée selon laquelle le "dominé" serait innocent par nature. Non seulement le "dominé" a des ressources, mais il impose sa domination sur d'autres dominés. Les femmes, les homosexuels souffrent de ne pas pouvoir sortir de cet écosystème, de devoir se taire, s'y soumettre ou partir. La violence n'est pas structurellement produite par la société française ou le système capitaliste, ces vieux ressorts idéologiques de l'extrême-gauche sont réactivés sur le mode décolonial. A travers l'accusation d'islamophobie, l'enjeu est d'empêcher la production de connaissances. Notre livre montre ce qui se passe, il montre qu'un certain nombre de personnes minent le pacte républicain de l'intérieur, empêchent des ascensions sociales. L'islamisme est une machine à détruire la France. "


Très intéressant, merci.
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
KongLeChinois
gatestoavalon a écrit :
[/img]


Redstein a écrit :
On n'est pas vendredi, hein...


Oui mais pas loin









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J’ai pas tout lu, mais je m’inquiète.
Lao
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Doc Loco a écrit :
....

Sauf que pour saisir des références, il faut un minimum de culture.

Bref, une fois de plus, c'est tout bêtement un manque d'éducation et donc de culture. Et ça ne va pas s'arranger.

Ceci dit, qu'on ne me fasse pas dire ce que je ne dis pas: du temps de Coluche et Desproges, il y'avait déjà une majorité de gens qui les prenaient au premier degré - et ça faisait tout leur sel pour ceux qui pigeaient. Mais justement, à l'époque, c'était normalement les vieux qui n'entravaient rien, et les jeunes qui se réjouissaient des subtilités. Actuellement, les plus réactionnaires et fermés sont souvent les plus ou moins jeunes et c'est bien ça qui fout les boules.
et je pense que les gens de Charlie n'ont pas encore pris ça en compte (ceci dit je serais incapable de leur dire comment réagir).
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
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KongLeChinois a écrit :


Ce bouquin a été ecrit à partir du travail d'etudiants qui eux vivent l'islamisme tout les jours et c'est pas virtuel sur internet



Tous les jours, « tout » s’accorde avec « les jours ».


J’ai lu, mais suis toujours inquiet.
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Lao a écrit :
Doc Loco a écrit :
....

Sauf que pour saisir des références, il faut un minimum de culture.

Bref, une fois de plus, c'est tout bêtement un manque d'éducation et donc de culture. Et ça ne va pas s'arranger.

Ceci dit, qu'on ne me fasse pas dire ce que je ne dis pas: du temps de Coluche et Desproges, il y'avait déjà une majorité de gens qui les prenaient au premier degré - et ça faisait tout leur sel pour ceux qui pigeaient. Mais justement, à l'époque, c'était normalement les vieux qui n'entravaient rien, et les jeunes qui se réjouissaient des subtilités. Actuellement, les plus réactionnaires et fermés sont souvent les plus ou moins jeunes et c'est bien ça qui fout les boules.
et je pense que les gens de Charlie n'ont pas encore pris ça en compte (ceci dit je serais incapable de leur dire comment réagir).


Comme tous les vieux, ils restent nostalgiques de leur jeunesse.
bjeje
J'ai beau avoir regardé Les Aristochats un bon paquet de fois avec mes enfants n'y avais jamais décelé de racisme mais bon...

https://www.lemonde.fr/cinema/(...).html
"Il y a plusieurs façons d'être con, mais le con choisit toujours la pire"
KongLeChinois
skynet a écrit :
J’ai pas tout lu, mais je m’inquiète.


Aucune raison



"Bernard Rougier est docteur en science politique et diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, d'études arabes et islamiques.

Il a enseigné à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth au Liban de 1996 à 2002, puis est devenu chercheur à l'Institut français du Proche-Orient en Jordanie.

De 2011 à 2015, il dirige le Centre d'études et de documentation économiques, juridiques et sociales du Caire, puis à partir de 2015 il enseigne à l'Université Sorbonne-Nouvelle en sociologie et politologie du monde arabe.

Il s'inscrit dans le débat français des années 2010 entre Gilles Kepel et Olivier Roy sur le chapitre de l'analyse des causes du terrorisme islamiste en France 1: Gilles Kepel et Bernard Rougier considèrent qu'Olivier Roy est « le champion » d'une « posture intellectuelle » qui refuse l’analyse critique du domaine islamique en le cantonnant à des « radicalisations » ; le corollaire de cette dilution du jihadisme dans la radicalisation étant la peur de « l’islamophobie » caractéristique du « procès en sorcellerie » intenté au romancier Kamel Daoud. Pour Rougier, le salafisme, phénomène récent dans le monde musulman, marque également fortement les populations d'origine immigrée en Europe et vient combler particulièrement dans les pays européens la perte de sens et de valeurs en proposant un retour à un passé mythifié et à son code de vie. Si le salafisme quiétiste se distingue du salafisme djihadiste, ce dernier trouve un terreau naturel dans le premier, puisqu'ils impliquent tous deux une sécession sociale et une hostilité à la participation à l’État."


On est entre gens de bonne compagnie monsieur


Cherche pas c'est "plaisir d'offrir, joie de recevoir"
Lao
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KongLeChinois a écrit :

Samir Kuntar tué en décembre 2015.

Un "bas du front" comme dirait le doc. Même le barbu à côté a l'air inquiet.
Blow Up
Les obsessionnels anti arabes comme Kong (qui nous rappelle quand même sérieusement quelqu'un, même si il a changé d'adresse) doivent être largement aussi efficaces que les imams rigoristes pour radicaliser les gens de culture musulmane.

C'est d'ailleurs la stratégie de ceux qui tirent les ficelles de l'islam politique. Le RN au pouvoir, ce serait tout bénef pour eux, ça leur permettrait de recruter encore plus largement et de passer du séparatisme à la sécession, tant sur le plan religieux, que politique et social.
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
Saddakoh
skynet a écrit :
J’ai pas tout lu, mais je m’inquiète.


On a quelques funambules sur la corde, espérons qu'un coup de vent ne leur fasse pas perdre l'équilibre.

En ce moment sur backstage...