emperialanthems a écrit :
Oui c'est tout à fait ça, en tous cas dans mon cas, c'est la rencontre de 2 personnes autour d'un projet commun, chacun avec ses envies et son expérience (surtout elle dans mon cas
), et il se créé une sorte d'intimité particulière autour de l'objet "guitare", on en parle presque comme d'un bébé, comment on l'imagine, comment on aimerait qu'il soit, qu'il sonne, etc....
Je ne conçois pas vraiment qu'on puisse être réellement satisfait de s'être fait fabriquer une guitare par un luthier si on est resté uniquement à un stade "commercial" banal....
Pas mieux...
emperialanthems a écrit :
Et le fait que ce soit une femme, ça renforce encore un peu plus cette image, on pourrait limite y voir une forme de "gestation", elle étant sa "maman"....
Bon je m'égare là, mais bon l'idée y est
Sauf qu'après il n'y a ni biberons, ni couches ni rencontres parents–professeurs.
Mais l'idée de "gestation" a bien sür toute la place qu'on veut bien lui donner dans cette réflexion
.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.