becadum a écrit :
et autre petite question : quel est la différence entre un ampli transistors et un ampli à modélisation ? quel est le mieux ?
Dans un ampli à transistors véritables, la chaine reste analogique d'un bout à l'autre. C'est à dire qu'on agit sur une onde qui est la copie électrique de l'ondulation de la corde (action du micro de la guitare) sans jamais faire intervenir de numérisation. Chaque transistors ou chaque ampli opérationnel (AOP) de part ses spécifications et le montage peut apporter des variations (saturation...) mais aussi ses défauts (plafonnement de la dynamique, passage brusque en saturation)
Dans un ampli à modélisation, on numérise d'abord le signal (c'est à dire que l'onde est retranscrite en un codage digital binaire (0-1) que va interpréter et traite un microprocesseur. Puis le signal numérique sera de nouveau rendu analogique. Celà suppose d'utiliser deux convertisseurs
Un AD (analogique vers digital) et un DA (digital vers analogique). LEs convertisseurs sont déterminants dans la qualité! Ensuite le microprocesseur lui applique des algorythmes. Ils sont aussi déterminants dans le rendu final en fonction de leur complexité et de leur capacité à prendre en compte une large plage de fréquence.
Il existe des transistors à effet de champ (jfet, mosfet) qui ont permis aux amplis à transistors de faire un grand pas en avant.
En effet, un transistor ordinaire passe brusquement de sa plage de fonctionnement linéaire à se plage de fonctionnement en saturation. Cette particularité est assez malheureuse en terme de rendu des saturations en amplification. Le tube à vide lui a un passage beaucoup plus doux d'une plage à l'autre. Le transistor à effet de champ se rapproche du tube dans ce domaine là. Il y a aussi une amélioration de la dynamique dans les étages finaux à Mosfet. C'est donc une technologie à rechercher dans le cas du choix d'un ampli à transistor ou hybride.