ce qui rend le son d'un ampli a lampe si fantastique c'est qu'il est vivant, en fonctio de l'attaque le son ne sera pas le meme, tu peut avoir du crunch en attaquant comme un acharné...ecoute Hendrix entre autre
mais les contraintes des amis à lampes, c'est que les lampes sont fragiles et chères, et qu'il faut le faire chauffer un peu avant de jouer
(sa reste encore un reve pour moi , mais quad je saurai jouer je casserai la tirelire
)
sinon voila de la doc:
Les amplis à lampes (Tupe amplifier)
Dans un ampli à lampes, il y a ... des lampes ! On pourrait croire ce n’est qu’un mot, et qu’il n’y a en aucun cas des ampoules dans un ampli... mais ça serait faire fi de l’ingénieuse incongruité de la chose. Il y a bien des lampes, qui brillent un peu, avec un filament, et qui ressemblent autant à des ampoules classiques qu’un char leclerc ressemble a une volvo des annees 60 (y’a un petit air de ressemblance). En effet, ces lampes ne sont pas conçues pour éclairer mais pour amplifier un signal électrique ! On doit cette découverte à Lee De Forest, en 1907, qui arriva bien avant le transistor (1947).
“Un tube électronique amplifie des variations de tensions, c’est à dire qu’une petite variation de tension appliquée sur la grille entraîne une variation de courant plaque et donc de tension” (cf.
http://www.ifrance.com/tubesaudio).
L’adjectif ultra-utilisé pour définir le son d’une lampe est chaud, mais en repartant sur des bases plus physiques on remarque que la lampe n’amplifie pas de la même manière que le transistor. Tout d’abord, il faut bien comprendre que l’amplification n’est jamais “neutre” : le signal est amplifié sur certaines fréquences plus que d’autres. Et comble de la chance, dans le cas des lampes, cette irregulatité dans l’amplification suit presque parfaitement l’irregularité de l’oreille humaine quand il s’agit d’écouter. Vous suivez ? L’oreille humaine est plus sensible à certaines fréquences, et par chance (ou fruit de la recherche ?), ce sont ces fréquences-ci qui sont boostées par les lampes. La lampe simule un son humain, doux, et ... chaud. On en revient toujours au même point. Bref, ça sonne !
Concrètement, qu’est-ce-que ça amène ? Pour vos voisins, des crises de nerfs certainement. Pour vous, des sons clairs “parfaitement” clairs. En effet, une lampe en zone nominale amplifie les signaux de faible amplitude sans distorsion. Au contraire, pour un même son d’entrée, un transistor introduira une distorsion (de croisement). Il est possible que les lampes du pré-amp saturent legèrement si le signal d’entrée est trop fort, bien qu’on soit toujours sur le canal “Clean”. Je ne crois pas qu’il y est beaucoup d’amplis fonctionnant de cette manière, mais il est possible d’atteindre cet état en boostant le signal d’entrée (pedale de boost entre la guitare et l’ampli). C’est une saturation très douce et harmonieuse, ou la guitare chante quand le signal devient trop fort. Il y a une discontinuité dans le son au moment ou les lampes du pré-amp saturent.
Le clair, le clair, ça va un moment... mais nous, on fait du néo-métal ! Alors comment marche la distortion sur un ampli à lampes ? Quand on tourne le potard de gain, on augmente le signal d’entrée du signal vers une lampe particuliére dans l’étage de pré-amplification (qui ne sert qu’a ça d’ailleurs).La saturation d’une lampes produit des harmoniques impaires, plus douces à l’oreille. Les briques à bords carrés pour les transistors restent toujours des briques, mais à bords arrondis. D’ailleurs, pour faire mieux, à la place de briques, vous pouvez dire créneaux... Pour information, c’est le préampli qui sature quand vous poussez le gain, et pas l’ampli de puissance. Les amplis proposent chacun des configurations particulières, et en particulier le type de lampes utilisées ainsi que le nombre d’étage de gain. Cela permet d’avoir une disto typée Blues ou bien typée Metal, avec bien evidemment plein de nuances. C’est ainsi que chaque marque (ou modele) aura son « grain » particulier. Par exemple un Marhsall et un Mesa Boogie sont l’un et l’autre à des extrémités de la palette des saturations, en particulier á cause de ces deux caractèristiques (nombre d’étages de gain + type de lampes). Beaucoup d’autres paramêtres rentrent en jeu, mais c’est à ce moment-la que moi, j’en sors... (du jeu), ça devient trop pointu !
Le miracle des lampes ne s’arrète pas la. On a vu les sons clairs et les sons saturés au niveau du pré-ampli. Qu’est-ce-qu’il reste ? Allez, un effort... Voilà... Faire saturer l’ampli de puissance ! En poussant le volume "Master", c’est-à-dire en laissant passer beaucoup du signal des tubes du pré-amp vers les tubes de puissance, on obtient (au même titre que les lampes du pré-amp) une distortion du signal. Cette fois-ci, ce sont les tubes de puissance qui saturent, et l’effet sur le son est magique. Là aussi, on sent la guitare qui se met à chanter (ou pleurer) lors des attaques trop fortes, et il y a la possibilité de faire des arpèges limpides (en attaquand doucement les cordes) puis sans toucher à aucun réglage, de faire des solo bluesy à souhait. C’est CE son-la qui rend dingue la plupart des gratteurs.
Dans le temps, et toujours sur certains amplis "vintage", il n’existait pas de master. Le volume global se reglait au niveau du pré-amp, avec comme inconvenient un volume sonore assez monstrueux des lors qu’un son distordu etait recherché !
source :http://www.gzii.net/pages/article38.html