La Grece, sa crise, son peuple

Rappel du dernier message de la page précédente :
bienew a écrit :
Si vous voulez vous faire des thunes sur le dos des grecs

Aucun états d'âme le Bienew
La Grèce, championne d'Europe 2004...
fxdfxd a écrit :

Sinon mon beau pere est officiellement candidat pour Lafazanis. Si il passe, ca va gueuler a l'assemblée

-fx


ouai enfin la gueulante ca peut se monnayer
J-3 avant... rien.

Citation:
Le stupéfiant aveu de la BCE : [...] le vice-président de la BCE, Vitor Constâncio, affirme, sans sourciller, que la menace d'expulsion de la Grèce de la zone euro, le fameux « Grexit », « n'a jamais été lancée pour de vrai parce que ce ne serait pas légal. »[...]

http://www.latribune.fr/econom(...)AL-13


Ça confirme que les européens n'expulseront jamais la Grèce.
La réversibilité de l'euro est précisément ce qu'ils ne veulent pas.
Varoufakis avait même développé sa stratégie sur ce postulat (aucun moyen légal).

Et une réflexion sur les conséquences de son plan B, à la conclusion sans appel :

Citation:
La conclusion de cette affaire de plan B est qu’il est illusoire de croire que l’on peut contourner ou plus exactement éviter un affrontement brutal avec les autorités européennes [...] Concrètement il est impérieux de réquisitionner la Banque centrale, de la saisir, et dans un même geste de détruire l’Eurosystème.

http://www.lacrisedesannees201(...).html
Rien à foutre de Cambadélis, c'est un cancrelat qui ne justifie son existence que par l'opposition droite/gauche ou communisme/capitalime.
Cette approche est totalement ringarde et obsolète.
Un exemple avec ces libéraux 'durs' qui soutiennent ce 'marxiste' de Varoufakis.
http://www.atlantico.fr/decryp(...)hoo=1
Incroyable non ?
benoi31
Bon réélection de Tsipras...
Un truc marrant, c'est que les suffrages pour aube dorée ont diminué, au lieu d'augmenter comme le craignaient les plus inquiets.

Après, 40% d'abstention quand même... pour des présidentielles, c'est assez monstrueux
Invité
benoi31 a écrit :
Bon réélection de Tsipras...
Un truc marrant, c'est que les suffrages pour aube dorée ont diminué, au lieu d'augmenter comme le craignaient les plus inquiets.

Après, 40% d'abstention quand même... pour des présidentielles, c'est assez monstrueux


Mon pote grec m'expliquait que la moitié de la population devait traverser le pays pour aller voter (je suppose que c'est parce les gens quittent leur village natal et qu'ils ne font pas de changement d'adresse auprès des bureaux de vote ?)... voilà pourquoi à chaque scrutin le pays est en "pause" pendant trois jours et voilà aussi pourquoi il y a tant d'abstention
PierredesElfes
Il y a autant d' abstention chez nous et les gens n' habitent pas a 400 Kms des lieux de vote !!!
La vie s'écoule comme l'eau d' un ruisseau, chaque mètre parcouru est à jamais perdu ...
JulosImac
johngotti a écrit :
une idée pour la grèce(et pour faire réfléchir certains moutons de tf1):


http://www.liberation.fr/econo(...)3[/u]


Excellent article, merci.
"Musicien"
Intelligence naïve
Au son des instruments
À musique,

À musique de lèvre nue,
Au bout de la terre connue
Et à l'autre bout

La tête perdue,
Les fines mains d'ici
(Paul Éluard)

 Mac user
john_laprudence
JulosImac a écrit :
johngotti a écrit :
une idée pour la grèce(et pour faire réfléchir certains moutons de tf1):


http://www.liberation.fr/econo(...)3[/u]


Excellent article, merci.


Excellent article, a garder sous le coude en permanence

Malheureusement le traitre Tsipras a préféré endetter son peuple d'un montant de 85 milliards d'euros de plus

Pour rien au final :



En 2022 ils seront à 170 % de dette sur PIB

Soit exactement au même point qu'aujourd'hui en 2015

"Le problème c'est que ce sont les banquiers eux-mêmes qui estiment qu'il est positif pour l'image d'un pays d'emprunter à l'international. Il est clair que si je vendais des tomates, je trouverai très bien qu'on en mange! Eux ils vendent de l'argent"
jules_albert
texte paru dans le nº7 de la revue argelaga au sujet de la nature réelle de syriza et d'autres partis citoyennistes (tout à fait applicable à la france, le cas échéant) :

Le 4 février 2016 a eu lieu la troisième grève générale contre la réforme des pensions décrétée par le gouvernement de Tsipras, le chef suprême de la coalition Syriza. Même les bureaucraties syndicales des salariés grecs semblent se distancer des partis. Les médias ont l'habitude de comparer Syriza avec Podemos, et par opportunisme tacite, les deux formations approuvent la comparaison ; cependant, Syriza dont le noyau principal est un des deux partis communistes grecs, ressemble davantage a Izquierda Unida, la figure espagnole la plus représentative du néostalinisme. Les deux défendent une ligne social-démocrate quasi identique à celles des partis socialistes, ils sont pro-européens et partisans d'un modèle de capitalisme favorable aux classes moyennes, disposé à subventionner ses représentants et à réduire l'agressivité envers les masses populaires.

Syriza se présentait comme la solution de rechange après les échecs des partis traditionnels dans la renégociation de la dette étatique, remportant des élections dont le taux d'abstention atteignit 45% (ne pas voter est illégal en Grèce). Légitimés par les votes récoltés, ils se rendirent à la table de négociation avec la Troïka convaincus de posséder une force morale capable de faire plier les créanciers et ainsi obtenir une remise de la dette et des prêts presque sans contre-parties. Ils firent même recours à un référendum afin de prouver à leurs créanciers que le peuple grec ne souhaitait rien d'autre. La morale est bien peu de chose lorsque le rapport de forces est défavorable. Tsipras devait faire son choix : rompre les négociations ou payer ses dettes, c'est-à-dire, sortir de l'euro ou accepter les mesures d'austérité qu'on lui exigeait. Sortir de l'euro signifiait rien de moins que sortir du capitalisme et dissoudre l'État, en particulier les forces de l'ordre y compris les partis fascistes, en organisant une production autogérée et une défense par des milices populaires.

En Grèce, la crise a fait éclore un mouvement autogéré visible dans la prolifération, en marge des institutions, d'occupations de logements, de dispensaires gratuits, d'ateliers, d'écoles, de jardins potagers urbains et d'usines autogérées, de réseaux indépendants de distribution d'aliments, d'assistance juridique et de restaurants collectifs... L'argent n'est pas utilisé et beaucoup sont ceux qui retournent à la campagne, refusent de payer des loyers ou ne payent ni la facture d'électricité, ni les tickets de bus, qui sabotent les péages d'autoroute, aident comme ils le peuvent les réfugiés et affrontent les groupes d'Aube Dorée... Ce n'est pas la révolution, mais c'est tout de même révolutionnaire. Les bases pour l'autogestion généralisée sont bien là, mais quoi qu'il en soit Syriza serait pour l'étatisation généralisée, jamais pour l'autogestion, et pour ce faire les finances internationales sont plus utiles que les collectifs organisés en assemblée. La ligne rouge de Syriza est précisément l'autogestion. Syriza croit en les institutions, pas en l'autonomie ; Syriza représente un secteur de la société qui attend tout de l'État et donc se sent plus proche de la bourgeoisie que du peuple exploité. Défenseur de l'"intérêt général" incarné par l'État grec, il choisit l'austérité, les coupes budgétaires et l'augmentation des taxes, la réactivation de l'exploitation minière hypercontaminante en Chalcidique, la répression policière et l'expulsion des réfugiés vers la Turquie.

Il s'agit là probablement d'une grande leçon de réalisme politique et de "démocratie" citoyenniste dont les enseignements seront appliqués par les leaders de Podemos avec la plus grande énergie au cas où la crise espagnole mettrait en danger l'appareil d'État et suivrait un chemin révolutionnaire semblable à celui en Grèce.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Oghkhood
Beau deterrage !

Mais le texte est interessant, j'en convient.

Forcément, puisque ni les ideologies liberales, ni celles de gauche ne donnent de reponse satisfaisante.
Et comme les moyens de communication ne sont plus les memes que ceux de l'epoque ou sont né ces deux courants de pensées ... et oui les memes situations donnent naissances ailleurs a des mouvements similaires, quoique d'une intensité proportionnelle a celle de la crise.

Mais le cas de la Grece est extreme, et c'est a ma connaissance le seul pays d'Europe ou les institutions sont fragilisées au point que ce chaos pourrait effectivement donner naissance a une nouvelle forme de gouvernement ... perenne ?
On dit d'un fou qu'il a perdu le sens de la realité.

Alors que dire des gens qui confondent :

- La colere et la haine
- Le respect et la crainte
- L'offense et la peur
- La vérité et la croyance
- Le savoir et l'information
- L'amour et l'envie
- Etre et avoir

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