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LE TOPIC DU HS

Rappel du dernier message de la page précédente :
LaGriffe
Masha a écrit :
celui-ci devrait durer quelques années

Elle est où la poulette ?
#FreeAlexlalachant
Skelter
Certains sur ce forum n’ont apparemment pas compris l’objectif du forum backstage et de ce « topic pour ne rien dire » en particulier. Backstage n’est pas la partie du forum où on peut se permettre tout et n’importe quoi. C’est une zone ou on peut discuter d’autres sujets que la musique ou la guitare. Zone sur laquelle on peut s’amuser et rire aussi, mais certains ne parviennent malheureusement pas à faire la part des choses. Il y a un temps pour être sérieux et un temps pour s’amuser. Le forum G.com n’a pas vocation à rassembler toute la France, toutes les communautés. Il n’a pas non plus vocation à faire office de chat géant, où quelques utilisateurs seulement y trouveraient leur compte alors que les trois quarts des sujets potentiellement intéressants seraient noyés ou pollués par des messages complètement inutiles. L’équipe de modération a donc décidé de fermer ce topic « pour ne rien dire » (momentanément peut être) qui n’est désormais que le repère d’une dizaine d’utilisateurs absolument pas impliqués dans le contexte du forum (la guitare et la musique) et qui ne font qu’accumuler les milliers de posts inutiles en quête de reconnaissance certainement. Nous invitons donc ceux qui n’ont rien à dire d’intéressant ou qui sont venu sur ce forum par hasard parce qu’ils ont eu une guitare pour noel, ou qui ne veulent que faire du chat, à rejoindre la communauté de msn ou de yahoo, ou alors de changer d’attitude sur ce forum.
Merci.
"Sans une faciale de temps en temps, peut-on réellement parler d'amour?", Ben.oît

#Free the nipple!
#FreeMissDaisy
arsenelapin
Skelter a écrit :
Certains sur ce forum n’ont apparemment pas compris l’objectif du forum backstage et de ce « topic pour ne rien dire » en particulier. Backstage n’est pas la partie du forum où on peut se permettre tout et n’importe quoi. C’est une zone ou on peut discuter d’autres sujets que la musique ou la guitare. Zone sur laquelle on peut s’amuser et rire aussi, mais certains ne parviennent malheureusement pas à faire la part des choses. Il y a un temps pour être sérieux et un temps pour s’amuser. Le forum G.com n’a pas vocation à rassembler toute la France, toutes les communautés. Il n’a pas non plus vocation à faire office de chat géant, où quelques utilisateurs seulement y trouveraient leur compte alors que les trois quarts des sujets potentiellement intéressants seraient noyés ou pollués par des messages complètement inutiles. L’équipe de modération a donc décidé de fermer ce topic « pour ne rien dire » (momentanément peut être) qui n’est désormais que le repère d’une dizaine d’utilisateurs absolument pas impliqués dans le contexte du forum (la guitare et la musique) et qui ne font qu’accumuler les milliers de posts inutiles en quête de reconnaissance certainement. Nous invitons donc ceux qui n’ont rien à dire d’intéressant ou qui sont venu sur ce forum par hasard parce qu’ils ont eu une guitare pour noel, ou qui ne veulent que faire du chat, à rejoindre la communauté de msn ou de yahoo, ou alors de changer d’attitude sur ce forum.
Merci.


+/- 1

Je ne sais pas si je suis d'accord en fait...
jules_albert
Gilles Tordjman était très célèbre, il y a longtemps. Il n'était indispensable qu'à ses lecteurs. « On a besoin de tout le monde », cela veut dire qu'on a besoin de chacun, et donc que certains se présentent, de temps en temps, pour élever la notion que « chacun » aura dans le groupe de sa propre potentialité. Pour le dire autrement : Gilles Tordjman n'a jamais écrit pour lui. Sinon ses articles auraient été parfaits, sans trace aucune d'effort - ils n'étaient que ça : des signes de travail, de recherche. Il a voulu créer une alternative à la langue pré-écrite du journalisme, sans quitter ce terrain. En refusant la facilité (qui eût consisté à n'écrire plus que des livres et jouer modestement à l'auteur), il a mis toute ma génération au travail.

L'article que vous allez lire a été écrit pour un support donné. Un magazine papier pour lequel sa « collaboration » a pris fin. Il en porte forcément la trace. L'animation du texte semble venir de quelqu'un qui ne veut pas gâcher la fête (selon cette parole de Lennon relevée par Julien). Ses idées sur l'oubli, sur la fatigue, sembleront d'autant plus belles qu'elles ont été écrites dans un système qui ne les réclamait pas. Cet article nous arrive du monde vertical où nul n'est indispensable ; nous lui souhaitons longue vie ici, dans le réseau horizontal où l'on a besoin de tout le monde.


Sylvain


Et puisque ça parle de Chet Baker, commençons ainsi :


Chet Baker, par François Matton, d'après une photographie de Gabriele Fiebelkorn.


Dans son indignité universelle et sa névrose d'échec toujours répétées, la France aura au moins réussi une seule chose : commémorer. Cette nation si fortiche pour oublier ses compromissions inexcusables et se racheter une vertu comme les dames du Bois de Boulogne se paient un salon de coiffure à l'âge de la retraite se signale par son appétence spéciale pour les anniversaires, les commémorations, les célébrations en tout genre. Il n'y avait vraiment qu'ici que pouvait être inventée une gabegie comme le « devoir de mémoire » et nul autre pays aurait souffert qu'une telle stupidité s'impose à tous les esprits sans discussion, sans réflexion, sans critique ; sans rien. Mais c'est ainsi au pays de l'impensé radical : on se contraint au souvenir comme on s'acquitte de ses impôts. Parce qu'il le faut bien ; parce qu'on le vaut bien. Ces temps-ci, donc, c'est Mai 68 pour tout le monde. Il y a déjà belle lurette que l'effet-patrimoine, nivelant tout dans une égale insignifiance consumériste, a travesti la dernière véritable insurrection anti-capitaliste en gentil monôme estudiantin. De ce mois de Mai qui vit tant de gens verser des larmes heureuses, puisqu'elles n'étaient déclenchées que par la force des grenades lacrymogènes de l'ennemi, on n'a retenu que ce qui était le plus immédiatement utile à la mythologie marchande : la « libéralisation » des mœurs - si commode pour oublier qu'on réclamait alors la libération de la vie - la hausse du pouvoir d'achat, la paix sociale achetée à Grenelle par des syndicats trop heureux de ne pas avoir été jetés aux poubelles de l'histoire et dont on sait aujourd'hui qu'ils ont toujours palpé l'argent du patronat. Un mai 68 propre, pop, simple et funky ; une révolte retaillée aux proportions de la presse people.

On ne souvient pas - l'oubli reste notre passion dominante - que l'événement ait pu susciter autant d'épanchement médiatique en mai 1988, alors qu'on en fêtait le très symbolique vingtième anniversaire. Vingt ans, pourtant, ça parle : c'était précisément l'âge des jeunes gens qui dressaient des barricades en 1968. Cet effet de redondance temporelle paralysait-il, en 1988, les ardeurs intéressées des patrons de presse et des vendeurs de gadgets révolutionnaires ? Peut-être. Peut-être pas. Simplement, le commerce de l'information et la tyrannie communicante n'avaient pas encore atteint le degré d'achèvement qu'on leur connaît aujourd'hui. Internet n'existait pas et le comble de la branchitude, alors, c'était le Minitel et le Fax. On échangeait de l'écriture, dans une langue qui n'était pas encore massacrée par la pensée SMS. Et puis, surtout, on avait mieux à faire. Quelques années plus tôt, on avait découvert Chet Baker. Les splendeurs capiteuses d'un chant qui ne voulait pas finir. Les images de la gloire, d'une jeunesse insouciante. Le talent proprement révoltant d'un voyou désinvolte, et pas révolutionnaire pour deux sous, mais qui avait pu, au milieu des années cinquante, être considéré comme le meilleur trompettiste du monde. Et puis toutes les autres images : sans transition ou presque, le gendre idéal métamorphosé en vieux junky parcheminé, le James Dean retourné en vieillard sioux si saoul ; la danse autour du gouffre, le souffle absenté dans un chant toujours plus plastique. Les dents cassées lors d'une méchante embrouille avec un dealer, l'air raréfié dans la trompette et les plus hautes cimes qu'on gagne enfin, non pas malgré l'essoufflement, mais bien grâce à lui - l'ivresse des cimes, qui rejoint celle des profondeurs : You Can't go home again, Diane, avec Paul Bley, les tricotages métaphysiques avec les guitares de Doug Raney ou de Philip Catherine, jusqu'au chant du cygne filmé par l'œil torve de Bruce Weber, Let's Get lost.

« Perdons-nous » : tout un programme pour une vie si bien ratée. Le beau paradoxe de l'affaire, c'est qu'avec des égarés de la trempe de Chet Baker, on apprend à se trouver, soi. Lui s'est tué le 13 mai 1988 en tombant de la fenêtre d'un hôtel d'Amsterdam. Mais, tout comme Mai 68 a commencé le 22 mars, le début de l'immortalité de Chet Baker date d'un peu plus tôt : mars ou avril 1988. C'est un concert au New Morning. On ne sait pas encore que ce sera la dernière fois qu'on vient l'écouter. Il porte un pantalon rayé noir et rouge dans le plus atroce goût « heavy metal ». Il s'amuse à tenir la caisse derrière le comptoir des entrées. A peine une trentaine de personnes sont présentes ; la plupart discutent en buvant des coups. Chet Baker fait comme à son habitude : il s'endort pendant les chorus de ses partenaires. Quand c'est à lui de jouer, Ricardo del Fra vient le réveiller très respectueusement. Il embouche alors sa trompette et laisse fuser le chant de la belle « jeunesse à tout asservie ».

Révolutionnaire sans révolution, il enseigne que la fatigue est aussi un combat. En mai 2008, Chet Baker aura toujours vingt ans. Et nous avec.


Merci à Gilles Tordjman de nous avoir offert cet article.

http://onagoodday.over-blog.co(...).html
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Maxcreed
MSN c'est nul !

Opel aussi !
J'vais lui montrer qui c'est Raoul. Aux quat' coins d'Paris qu'on va l'retrouver éparpillé par petits bouts, façon Puzzle. Moi, quand on m'en fait trop j'correctionne plus : j'dynamite, j'disperse, j'ventile.

T'en veux ?

- Hauts-Parleurs Splawn Small-Block 55 - Eminence comme neufs :
https://www.guitariste.com/for(...).html

- Ernie Ball Expression Tremolo : https://www.guitariste.com/for(...)82655
MIA WALLACE
skynet a écrit :
Une tranche d'histoire de g.com:

https://www.guitariste.com/for(...).html


rien à voir

on est sur backstage ici , c'est du sérieux !! le topic du HS n'a rien à voir avec poster pour ne rien dire ou un chat (ou un chien d'ailleurs, y a déjà des topics pour ça)

ici , on lance un sujet de discussion et on y répond en complet HS par rapport au post précédent
y a une vraie logique déstructuralisatrice .

bon, par rapport aux autres topics, ici le HS , on le fait exprès
Salut G.COM, ça roule ?

SUPERBUS , STRAY CATS , BRMC

"regarde-le moi ce communiste, je t'enverrais tout ça à Moscou"
caribou71
Maxcreed a écrit :
MSN c'est nul !

Opel aussi !



c'est pas les mêmes motorisations non plus !
Tous les noms de super-héros se terminent en “man” : Superman, Batman, Ironman, Spiderman, Maman… (cf anonyme)

Demain c'est la fete de l'un d'eux, n'oubliez pas ...
SharkFood
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Nous vous remercions de votre compréhension.
L'équipe de modération de Guitariste.com.

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