Les vers de comptoir... pour tous

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lico
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    lico
    le 02 Mai 2013, 14:05
Déjà que Masha risque les flammes de l'enfer pour l'éternité, tu vas pas en plus le bannir du sujet?

d'ailleurs entre pénis et bénite, il n'y a pas de rime alors qu'il aurait dit:
je me la la bite
à l'eau bénite!

là on est bien dans le sujet.
OSEF
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« les gens comme vous » :phrase prononcée par CasseOreille le 11/01/2019, pour désigner ceux qui ne pensent pas comme lui.
Bad Monkey
lico a écrit :
En Iran ya pas de musique,
Au Vatican ya pas de laïc,
Dans mon verre ya plus de jaja,
faut qu'je r'tourne chez Nicolas


C'est faux!!! Il y en plein au contraire.
"You'll never come up with your own gear, untill you've copied.
That's the best thing. Just steal!"

-Ritchie Blackmore

“I may not be the greatest guitar player in the world,
but I’m 100 times better than everyone else. ;)”

–John Norum
lico
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  • #107
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    lico
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Bad Monkey a écrit :
lico a écrit :
En Iran ya pas de musique,
Au Vatican ya pas de laïc,
Dans mon verre ya plus de jaja,
faut qu'je r'tourne chez Nicolas


C'est faux!!! Il y en plein au contraire.


'fin, ici on fait des rimes, on n'énonce pas les Vérités de l'univers.
OSEF
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« les gens comme vous » :phrase prononcée par CasseOreille le 11/01/2019, pour désigner ceux qui ne pensent pas comme lui.
joeydeedeemarky
Bad Monkey a écrit :
lico a écrit :
En Iran ya pas de musique,
Au Vatican ya pas de laïc,
Dans mon verre ya plus de jaja,
faut qu'je r'tourne chez Nicolas


C'est faux!!! Il y en plein au contraire.

t'es ou en lombardie
mercredi je vais a piazencia
stach stach
"Et tu viendras me servir
En bougeant autour de moi
Et je sentirais l´odeur
De sous tes bras
Et même tes cheveux gras
De l´odeur des frites
Me feront rêver et c´est dix fois
Que je recommande
Fais monter la pression Julie
Et pendant que t´y es
Mets-y un peu de picon
Fais monter la pression Julie
il est même plus question d´oubli
Allez sers moi encore une fois
Et si tu plantes tes yeux
Dans mon ivresse
En essuyant tes verres avec tendresse
Et que petite sœur de malheur
Tu réveilles en moi l´inceste
Je ne te parlerai pas de ma femme
Qu´est partie même pas pour un autre
Et je ferai tout pour que tu croies
Que je suis un homme libre
Et si toi aussi t´en as marre
Et que tu te seras servi au comptoir
Dans la belle brochette de baveux
Qu´ont tous la même couleur
Au fond des yeux
Et que tu m´emmènes chez toi
juste parcequ´il fait chaud
Et qu´il n´y a rien d´autre a faire
Que de baiser
Un instant court instant
Un crachat dans le néant
Juste pour pouvoir dormir
Enfin d´un sommeil de plomb
Et a mille bornes de l´espoir
Mais comblé pour un soir."

julie
Mano Solo
Zorzi
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  • #110
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    Zorzi
    le
Tu es possédé par le démon ! Vite un Big Mac !
Invité
Aaaahhhh, j'ai une envie d'champagne !!!

Les bas qui plissent, couchée sur un couvre-lit
Fourrure factice, et blondeur décolorée
Une vielle actrice, du cinéma délaissé
Fait des caprices, a une cour avinée
Entre ses cuisses, aux reflets ammoniaqués
Triste pubis, un p'tit micheton affairé
S'en fout qu'elle jouisse, est là pour palper du blé
Pendant qu'elle tisse, des monceaux d'insanités.

La vue qui baisse, par tant d'alcools mélangés
Tentures épaisses, on ne l'entend pas gueuler
La nuit d'ivresse, a vu les corps s'allonger
Les mains qui cessent, d'effleurer ces peaux usées
Laissant les fesses, de la vielle carne imbibée.
Soudain se dresse, le micheton bien décidé
Tant de richesse, dans ce salon surchargé
Vole en vitesse, et s'enfuit par l'escalier.

Bouffée d'angoisse, la vieille s'est précipitée
Talon qui casse, elle s'effondre dans l'escalier
Puis se ramasse, au milieu de la chaussée
Crache sa vinasse, la gueule collée aux pavés.
Triste carcasse, sous cet orage étalée
La pluie efface, sur son visage abîmé
Les quelques traces, d'un maquillage fatigué
Tandis que passent, quelques passants dégoûtés.

Un drap qui glisse, sur un corps inanimé
Par la police, au petit jour retrouvée
Une vieille actrice, du cinéma délaissée
Part en coulisses, de sa vie qu'elle a ratée
Trop de délices, et de plaisirs fabriqués
Entre ses cuisses, son corps s'est laissé aller
S'offrant aux vices, de journalistes attirés
Dernier supplice, pour bafouer sa dignité...

Salope !


"Salope !", Les VRP
Invité
Arg c'est la fin,
Arg je meurs,
Arg mon heure est arrivé,
Arg mes forces me quittent,
Arg mon tout dernier message sur backstage !
Arg tangente....
Mhal
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  • #115
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    Mhal
    le
Plexi,
Gibby,
Oh oui !
The Baltringue Connection
skynet
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    ModérateurModérateur
C'est assez, fit la baleine.
J'me cache à l'eau, car j'ai le dos fin.
Invité
Ce n'est pas un topic calembour mais un topic poésie de comptoir...
Merci d'en prendre note !
lico
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  • #119
  • Publié par
    lico
    le
skynet a écrit :
C'est assez, fit la baleine.
J'me cache à l'eau, car j'ai le dos fin.



Citation:
j''avais pas lu, c'est affligeant!


LA GRASSE MATINÉE

Il est terrible
le petit bruit de l'œuf dur cassé sur un comptoir d'étain
il est terrible ce bruit
quand il remue dans la mémoire de l'homme qui a faim
elle est terrible aussi la tête de l'homme qui a faim
Elle est terrible aussi la tête de l'homme
la tête de l'homme qui a faim
quand il se regarde à six heures du matin
dans la glace du grand magasin
une tête couleur de poussière
ce n'est pas sa tête pourtant qu'il regarde
dans la vitrine de chez Potin
il s'en fout de sa tête l'homme
il n'y pense pas
il songe
il imagine une autre tête
une tête de veau par exemple
avec une sauce de vinaigre
ou une tête de n'importe quoi qui se mange
et il remue doucement la mâchoire
doucement
et il grince des dents doucement
car le monde se paye sa tête
et il ne peut rien contre ce monde
et il compte sur ses doigts un deux trois
un deux trois
cela fait trois jours qu'il n'a pas mangé
et il a beau se répéter depuis trois jours
Ça ne peut pas durer
ça dure
trois jours
trois nuits
sans manger
et derrière ces vitres
ces pâtés ces bouteilles ces concerves
poissons morts protégés par les boîtes
boîtes protégées par les vitres
vitres protégées par les flics
flics protégés par la crainte
que de barricades pour six malheureuses sardines...
Un peu plus loin le bistro
café-crème et croissants chauds
l'homme titube
et dans l'intérieur de sa tête
un brouillard de mots
un brouillard de mots
sardines à manger
œuf dur café-crème
café arrosé rhum
café-crème
café-crème
café-crime arrosé sang !...
Un homme très estimé dans son quartier
a été égorgé en plein jour
l'assassin le vagabond lui a volé
deux francs
soit un café arrosé
zéro franc soixante-dix
deux tartines beurrées
et vingt-cinq centimes pour le pourboire du garçon.
Il est terrible
le bruit de l'œuf dur cassé sur un comptoir d'étain
il est terrible ce bruit
quand il remue dans la mémoire de l'homme qui a faim.

Paroles, Jacques Prévert
OSEF
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« les gens comme vous » :phrase prononcée par CasseOreille le 11/01/2019, pour désigner ceux qui ne pensent pas comme lui.
Invité
Nature morte



Michel et Robert, rouquins au pas lourd et indécis
Chassent des palourdes vides à basse marée
Les deux pieds plats dans la vase grise et la lie

Michel et Robert chassent platement l'ennui
En vidant, vaseux, leur rouquin au comptoir
Leurs langues lie-de-vin, enfin se délient :

"Patron deux déci !"

En ce moment sur backstage...