Tout, rien et le reste...

_thom yorke
Idées noires vissées


Monsieur le Président, Monsieur le Chef du Petit Personnel, mon Général,
Bonjour à tous, prenez place, faites comme chez vous (de préférence)
Oui, vous ausi, Monseigneur, asseyez-vous donc,
Votre Eminence arrive juste à l'heure
Il doit vous rester un coin de boue par là-bas

Maintenant, pourrais-je m'excuser de vous demander
pardon d'être désolé et confus d'oser estimer que je
pourrais vous suggérer, contrairement à vous us et coutumes

DE REAPPRENDRE A APPELER UN
CHAT UN CHAT
D'ARRETER DE NOYER DESS POISSONS
DANS VOTRE DIARRHEE DISCURSIVE
ou de clore votre appendice buccal jusqu'au
prochain Big Crunch

MERDE A VOTRE SALE ARGENT
MERDE A VOTRE HYPOCHRISIE RASSURANTE
MERDE A VOTRE CYNISME DESOPILANT
MERDE A VOS VALEURS PATHETIQUES

Pendant que les yeux bleus des frigolateurs se referment
sur une brassée d'étincelles
Qu'il pleut de l'acide sulfurique dans les calendriers
Allez, viens, on s'en va, se trouver un coin
d'ombre, ou juste une sorie de secours
Des zouaves continuent à empoussiérer les escalators
Puis arrivent les militaires et hop! exécutions sommaires,
enfermé dans ton turboréacteur, tu t'en fous, fallait
bien trouver des gens pour payer le tribut alourdi par la
masse de ta connerie

Actions, réactions, obligations, attends encore quelques
heures, l'atome et l'électron arrangeront tout, puis
plus rien, mer d'huile, calme plat, enfin, on sent
venir une vibration dans l'air, un ver géant sort
du désert, mais, pas grave, tu as assuré tes remparts

Tu peux rallumer tes phares, la caravane est passée
Parodie idyllique d'une réalité parallèle

Plus qu'un business globalisé, des uns, des zéros, rien
entre, le petit Pascal a bien fait les choses avec son
cher AMI
Rien dans le coeur, rien dans les tripes, juste ton numéro
de compte dans la tête, précédé par ton sexe érubescent, parti
se perdre dans une marmite de passage
Plus aucune logique, juste des dynamiques de
croissance, tout est quantifiable, ta connerie est une
exception à la règle, overdose de rationnel, mais
il ne fallait pas avaler les règles,

[NDA: répétition, donc, "le mode d'emploi"? mais dénature un peu]

maintenant, on passe au surlibéralisme, plus personne ne croit en rien,
allez, viens, mon profit, reste dans ton égout, je viendrai
te chercher dans quelques jours

Ca y est, les obscures reptations de ton cerveau t'ont entraîné
dans l'antichambre des mythes, ici, pas de dogme, c'est
interdit, ou attends-toi à te balancer au bout d'une supercorde,
il y en aura pour tout le monde, les derniers
seront les premiers, essaye juste d'agir de sorte que ce
que tu fasses ne nuise à personne
Promène-toi autour du lac, piques-y une tête, ah t'es beau!
Heureusement, le ridicule ne tue pas, sinon, on tomberait comme des mouches

Flashbacks vomitifs, spontanés, et puis on se fait expédier dans
les étoiles, trajectoire de la pelouse erronnée, veuillez réintroduire
les données, surchaufe de l'algorithme, en attendant, laisse-moi
ramener des poussières de toi au creux de mon monde, pas plus de
sangliers que de Tournesol, mais en regardant bien, les démons
s'affichent aux coins de rue, pendant que le capitaine
rassemble les voiles, il est beau, il nous aime, il ne nous laissera
sûrement pas là, tout le monde aura sa part, en attendant,
je préfère continuer à voguer sur mon tapis volant en ta compagnie
allez, je changerais bien de galaxie, ou alors, juste de
de religion, quoiqu'on se dise, sans dioxine, dans le cochon, tout est bon

Pendant ce temps, le dragon noir s'est remis à ronfler, les pyromanes
croulent sous la béatitude, rien à faire, tout doit partir, pour
aller où? On ne sait pas, après tout, rien à foutre donc on a
raison, on marche sur des oeufs, quand un canard avorton en sort,
c'est la débandade, heureusement un archer et son fidèle raton-laveur
étaient de passage, sans ménagement, il est jeté dans le panier à
salade, on met toute la sauce, ce maquillage ne tiendra pas debout,
ta tête s'enfle trop à mon goût, rien à faire, tu meurs, pas de
prise, alors on laisse tomber en regardant la falaise s'éloigner
Mes bougies ont rétréci mais pas la dette du Tiers-Monde, ce con de Wolfowitz
est prêt à tout pour crasher le morceau, mais la navette continue,
elle sauté la cloture du fond du jardin en même temps que le mur de la chaleur

Dans le laboratoire, on ne sait plus où est l'électron, et Atshanck!
on repart au combat, en rampant, on tombe moins vite et c'est tant mieux,
on traverse le châs de l'aiguille tant mal que bien,
on débouche dans un banc pleu de piranhas étoilés, on est
intérieur à leur domaine, rien à faire, la frontière est compacte, il
est pourtant vital de la traverser, l'ardoise dégringole, je comble
mon trou temporairement, ce laisser-aller est intolérable, le moral
des troupes est au plus bas, quatre jours d'arrêt pour tout le monde et
on n'en reparle plus, les souillons longs de l'automne parlent aux
Français, Londres a fini d'émettre

Ca repart, la fête est finie mais Bob refuse de conduire, en
cause, le pétrole américano-irakien, si salissant qu'il en
encrasse les rétroprojecteurs et la pensine se remplit, vas faire
un doctorat y'a pas mieux pour recongeler les piètres étudiants,

LA CONSOMMATION DE SUBSTANCES ILLICITES EST
PROHIBEE ET EN VOIE D'INTERDICTION

En ce moment, Vince se pavane dans son bureau avec son
beau casque de maçon, je voulais remercier mon inconscient et ma
maison de disques sans lesquels je ne serais jamais arrivé là, sans
oublier mon produteur et je compte bien faire mieux la prochaine fois

Les chaînes de vélo sont des conditions sine qua non dans les montées,
ah oui, j'allais l'oublier, LONGUE VIE AUX COLORIES
Le temps n'existe pas, on peut cependant le percevoir comme
une perturbation linéique ou granuleuse, au choix, les rideaux
repartent en hurlant , un moineau urine de terreur pendant
qu'Adam et Eve se retournent dans leur tombe, le serpent, lui,
est dans les pommes, quelques power chords et on n'en parle plus

VOTRE ATTENTION S'IL VOUS PLAIT, UN PRISONNIER
S'EST CACHE DANS LE COULOIR, VEUILLEZ L'APPREHENDER
QUAND IL VOUS PLAIRA

Dasn le fond, le curling et le golf, c'est la même chose, tout
ça pour dire que le sens de la vie est très simple, il s'agit juste de ...
  • #2
  • Publié par
    Shazou
    le
de se calmer ?
If you ain't first, you're last !
RootsRadicals
Le monde c'est de la merde et les autres c'est trop des batards car ils me comprennent pas !

Tu crois que tu as du talent ?

PS : tout au plus une capacité a taper de longs textes avec ton clavier
" When I got the Music, I got a place to Go "
"For music we can live forever"
Tim Armstrong
Shmølt
  • #4
  • Publié par
    Shmølt
    le
RootsRadicals a écrit :
Le monde c'est de la merde et les autres c'est trop des batards car ils me comprennent pas !

Tu crois que tu as du talent ?

PS : tout au plus une capacité a taper de longs textes avec ton clavier


Et toi, tu serais capable de taper ce genre de choses (très bien dites au passage) sur ton clavier?

Shmolt, moi non

[Edit] Par contre ton texte est pas mal, c'est pas très prudent de le laisser ici, il y a des fouteurs de geule, certe. Mais y'en a aussi qui aime bien piquer la pensée des autres
www.myspace.com/devasted : Devasted - Death Metal Eunuque lorrain

ø Serious Business : Total Fuckin' Metal Club ø
https://www.guitariste.com/forums/backstage,the-total-fuckin-metal-club,253440.html
lemg
  • Vintage Ultra utilisateur
  • #5
  • Publié par
    lemg
    le
Avis personnel sur la forme : un rien trop pompeux, trop emphatique. Part trop dans tous les sens et rate un peu sa cible.
Mériterait d'être dégraissé.

Avis personnel sur le fond : non, j'ai la flemme aujourd'hui.
20th Century Boy
Il bave, il bave et il dit qu'il pleut!
well I’m a mess / hell, I know that it’s a crappy excuse
lemg
  • Vintage Ultra utilisateur
  • #7
  • Publié par
    lemg
    le
Question, devrions-nous retrouver des relents oulipiens dans cette prose ?
frisko
  • Vintage Total utilisateur
  • #8
  • Publié par
    frisko
    le
et en "résumé" ça dit quoi...
A gentleman is someone who knows how to play the banjo... but doesn't !
marcaut
  • Vintage Total utilisateur
  • #9
  • Publié par
    marcaut
    le
_thom yorke a écrit :

Heureusement, le ridicule ne tue pas


C'est sûr. Si c'était le cas, le texte s'arrêterait à cette phrase...
En attendant, merci de faire des énoncés de topic court, ciblés, et qui présentent clairement le fil directeur de la discussion...
"Zob qui bande n'a pas de conscience"

http://marcaut.new.fr

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