Un jour dans l'histoire

C'est aujourd'hui le 100e anniversaire de la naissance de Marcel Marceau.
Bip

Pourquoi "enfin" ?
La prise de risque consentie est un des ressorts et un des intérêts de la compétition sportive, pour les participants d'abord et bien sûr pour les spectateurs.
Et qu'on ne vienne pas parler de dignité humaine quand dans le même temps on autorise les sports de combat, même les plus violents.
Si on n'a peur de chuter, alors on fait des compétitions de vélo d'appartement.
Quoique... on peut toujours tomber de son vélo. > port du casque obligatoire

Les sports de combat ne m'intéressent pas, je ne regarde pas le sport pour voir des morts ou des blessés graves. Le cyclisme est déjà un sport dangereux par nature, tout à fait dépendant de l'environnement dans lequel il évolue. Le casque était déjà obligatoire en course en Belgique et en Italie depuis les années 70, la France était le seul qui refusait encore de le faire, sous pression de certains coureurs qui ne se voyaient pas porter de casque dans les cols.

La question n'est pas de chuter ou pas, la chute fait partie du vélo, mais de limiter les risques de ces chutes. J'ai vu Casartelli mourir quasi en direct en 95 faute de casque, ça m'a suffit.

Bon j'ai raté le jour mais ça reste une des rares dates historiquement importantes, et pas juste événementielles (symptôme).

23 mars 1983, la France inaugure la politique de la rigueur. Après 2 ans de parenthèse enchantée, un virage politique est décidé par Mitterrand. La scène primitive de nos malheurs (J. Margulies). Mitterrand arrime la France à la locomotive européenne : début du cycle de réformes budgétaires, abandon des classes populaires, idéologies de substitution (antiracisme), désindustrialisation. C'est à ce moment qu'est sécrétée la part maudite de la gauche, en la qualité du FN/RN, qui lui permet de se poser elle-même dans les habits du bien, part maudite objectivée, inversée et projetée dans un miroir. Cette date ouvre la séquence dans laquelle nous sommes encore, où le sociétal remplace le social (distinction chère à Blow Up), où la gauche devient libérale (pour le meilleur mais surtout en faisant le pire), où la politique est réduite à un outil de pilotage de l'économie.

Un anniversaire qui a été passé sous silence.

Casartelli est mort d'un traumatisme facial majeur, un casque ne l'aurait pas sauvé.
(Schumacher portait un casque lors de sa chute en ski.)

Ce qui me gêne, dans le contexte très restreint de la compétition, c'est le mot "obligatoire".

Pourquoi donc? L'équipement a toujours sauvé des sportifs. Sans ça, on serait encore aux arènes romaines. Les jambières ont protégé les footballeurs, etc. Je ne comprends pas ton point de vue (mais il m'intéresse).

Compétition ne veut pas dire "danger".

Je pense que ce n'est pas une question aussi simple. Le problème, c'est le comportement dangereux, donc l'esprit de la compétition derrière le comportement.

C'est difficile d'être contre le port du casque, car il sauve de toute évidence des vies. Mais on voit bien dans le cadre du cyclisme par exemple qu'il n'est pas la solution: le nombre de cyclistes morts en course n'a pas chuté (sans mauvais jeu de mot), on dirait même qu'il a plutôt augmenté depuis que le port du casque est obligatoire. On va arriver à des courses cycliste en vélo d'appartement: là les risques d'accident, de malaise comme de tricheries mécaniques, voire de dopage, seront enfin totalement contrôlés.

Dans le cas de l'alcool, on ne réfléchit pas du tout de cette manière par exemple. On ne dit pas: augmentons la sécurité des voitures et des routes pour permettre de rouler bourré sans risque.

Dans le domaine du ski alpin, on sait que la généralisation du port du casque, comme celle des fixations de sécurité il y a 50 ans, a eu un impact sur les blessures. Mais on sait aussi que cela n'a rien résolu: le ski est plus dangereux aujourd'hui qu'il y a 50 ans. Il y a un problème!?

Tu parlais du foot: c'est moins dangereux de jouer avec des protections, évidemment. Mais est-ce que cela a rendu le jeu moins dangereux? Non, si j'en crois le nombre considérable de blessures que ce sport engendre aujourd'hui, même au niveau junior.

Dans l'ensemble, je suis favorable au port du casque sur les vélo, et des protections en général, mais je pense que cela n'empêche pas du tout les activités d'être tout autant dangereuses. Pourquoi? Simplement parce ce que si l'esprit ne change pas en même temps, mettre une protection ne fait que déplacer nos prises de risque. Résultat: le sport devient plus brutal. Conséquence secondaire, il perd en intérêt intrinsèque, qu'il faut retrouver en ajoutant un nouvel intérêt extrinsèque, la recherche du risque. Autre conséquence: on culpabilise ceux qui jouent à l'ancienne (sans protection et avec un esprit fairplay et prudent). Bref cela favorise cette évolution de merde vers le sport "extrême" (avant c'était un genre de sport, aujourd'hui tout sport se revendique "extrême") que l'on déplore tous, mais dont on ne comprend pas la cause.

Comme Simon le rappelle à Ernesto Juarez dans "L'aventure c'est l'aventure".

10 juin 1940 : L'Italie déclare la guerre à la France

Le 10 juin 1940, l'Italie déclare la guerre à la France et à l'Angleterre, tandis que ces deux pays tentent désespérément de résister à l'invasion allemande. Mussolini se repentira sur le tard de ce « coup de pied de l'âne » qui entraînera son régime dans la débâcle hitlérienne.

L'entrée de l'Italie dans la guerre favorisera paradoxalement les Alliés. En 1941, Hitler devra différer l'attaque de l'URSS pour secourir Mussolini empêtré dans les Balkans et en Grèce, de sorte que le terrible hiver russe frappera les Allemands avant qu'ils aient le temps de conquérir Moscou. En 1943 enfin, c'est par la Sicile que les Anglo-Saxons entameront la reconquête du continent.


10 juin 1944 : Le martyre d'Oradour-sur-Glane

Le 10 juin 1944, deux ans après le massacre de Lidice, 642 habitants du village d'Oradour-sur-Glane, une bourgade proche de Limoges, sont assassinés dans des conditions abominables par une compagnie de 120 hommes de la division SS Das Reich. Oradour-sur-Glane est devenu en Europe occidentale le symbole de la barbarie nazie...

Ce sera une des premières fois que l'Italie mussolunienne se ridiculisera aux yeux du monde militaire (ce qu'elle fera pendant tout la guerre du reste). Le summum sera quand même la campagne de Grèce, véritable gag de nullité stratégique. Il en est resté une blague célèbre chez les Grecs: Un officier italien interroge un officier grec blessé. Il lui demande: "Pourquoi portez-vous une chemise rouge?" "Pour ne pas que mes ennemis voient quand je suis blessé". Immédiatement, l'officier italien donne l'ordre: "qu'on donne des caleçons bruns à tous mes hommes!".

C'est clair

https://fr.wikipedia.org/wiki/(...)diale



Cette incohérence amènera l'Italie a changer de camp, passant au début de la guerre, de pays rattaché aux forces de l'axe pour, a la fin, être rattaché au camp allié, en passant par le régime fantoche de Salo...

Bon, comme la France, donc, collaboratrice jusqu'à la libération.... à l'exception des quelques milliers de FFL. La résistance, c'est différent, et commun à tous les pays occupés (dont la Norvège, les Pays Bas, l'Italie, la Pologne, la Grèce et surtout la Yougoslavie, en plus de la France).

Il y a 60 ans aujourd'hui:





C'est pas fini, c'est même pas la fin du début, mais Martin Luther King a balisé la voie pour des millions de gens.