Lapo77 a écrit :
Évidemment, c'est sur qu'il doit avoir des exceptions ou tu es ultra pressé. Et des fois il s'agit de faire une faute de frappe ou même que le gars à la correction corrige quelque chose qu'on avait raison (J'ai vue ça dans mon album de finissant d'école, les correcteur(trice) ont pris soin de corriger mon ami qui avait écris Jimi Hendrix. Il ont *corrigé* en écrivant Jimmy Hendrix évidemment et c'est pas le seul nom de guitariste qui était mal écris dans mon album finissant
).
Merci pour ton témoignage.
Mais ce n'était pourtant pas le scoop du siècle...
Ce que je voulais illustrer avec mon exemple, c'est que durée de vie d'une info est différente aujourd'hui qu'il y a 15 ans: tout comme la radio et la TV avant elle, l'arrivée d'internet et des NTIC est en train de bouleverser l'organisation des médias: ceux-ci doivent s'adapter, et ce n'est pas simple.
Dans mon exemple, le vrai problème viens du fait que lé rédaction voulait sortir cette "info" suffisamment tôt pour qu'elle soit pertinente...
Il y a 20 ans, quand les anciens devaient développer leurs photos et les envoyer par le train, la question ne se posait pas: le papier aurait attendu 24h et dans cet interval, nécessairement, quelqu'un aurait pointé l'erreur.
Sinon, les "erreurs de secrétaires" que tu mentionnes sont aussi un exemple flagrant de cette inadaptation aux nouvelles technologies: Les dirigeants en ont naturellement profité pour réduire les coûts salariaux à outrance, et se passer d'un personnel dit "secondaire" souvent essentiel au bon fonctionnement de toute structure dotée d'une administration de taille significative, comme les secrétaires etc...
(quand j'ai quitté mon ancien journal, ils étaient en train de mettre en place un système pour que chaque rédacteur monte lui même sa page en temps réel, grâce au réseau informatique: au delà de la surcharge de travail et des difficultés d'adaptation du personnel âgé, l'objectif est bien évidement de se passer à terme des maquettistes, donc d'une paire d'yeux en plus susceptibles de repérer les coquilles.
Je ne sais pas quelles seront les adaptations futures des grands groupes médiatiques, mais celles du métier de journaliste se dessinent clairement: auparavant spécialisé dans un axe unique de communication (image, son, TV, écrit...), il doit désormais savoir jongler avec tous, les utiliser au mieux pour transmettre l'info (dois-je publier une vidéo "brute" mais peu lisible d'un évènement ? Dois-je la monter? Y mettre une voix off ou un commentaire écrit? ), et qui plus est il dispose d'un laps de temps virtuellement infinitésimal pour transmettre son contenu.
Bref...
Sinon une erreur souvent commise à répétition par les journalistes, qu'on a encore pu observer lors du séisme à Haïti: "Séisme de magnitude x sur l'échelle de Richter, qui est limitée à 9" (l'échelle de Richter est ouverte et n'est de toute façon quasiment plus employée telle quelle)
*: NOBODY EXPECTS THE SPANISH INQUISITION!