Les concept-albums

Rappel du dernier message de la page précédente :
GodSpeed
The Lamb Lies Down on Broadway - Genesis
The Downroad Spiral - Nine Inch Nails
Berlin - Lou Reed
"People make a lot of fuss about my kids having such supposedly 'strange names'. But the fact is that no matter what first names I might have given them, it is the last name that is going to get them in trouble." Frank Zappa
jerry garcia
+1000
The Lamb Lies Down on Broadway de Genesis, un super concept album a decouvrir pour ceux qui ne connaisse pas , tout est bon rien a jeter
Doc Loco
GodSpeed a écrit :

Berlin - Lou Reed


Comment avait-on pu oublier celui-là en effet .
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Glam ND
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Crimson Idol de wasp, je le trouve excellent comme Operation Mindcrime dejà cité ...
Listen, smile, agree, and then do whatever the fuck you were gonna do anyway.
Les 2 premiers albums de The Mars Volta sont assez fou dans le genre
Shaka
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lemg a écrit :
Et si on admet que Any colour you like est une seconde reprise de Breathe, ça vous aide ?


Lâche le morceau si tu es certain de l'explication, tu me fais tourner en bourrique, là.

Je ne vois toujours pas!
Picanha de Chernobill, mon coup de coeur à écouter:
https://open.spotify.com/artis(...)GD4jJ
https://www.guitariste.com/for(...).html

Pink Floyd, Peter Green, David Gilmour, early Fleetwood Mac, The Beatles, Porcupine Tree, Led Zep, les Stones, BB King, Tommy Emmanuel, Hendrix, SRV, Cabrel (oui, oui), ...
lemg
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    lemg
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Shaka a écrit :
lemg a écrit :
Et si on admet que Any colour you like est une seconde reprise de Breathe, ça vous aide ?


Lâche le morceau si tu es certain de l'explication, tu me fais tourner en bourrique, là.

Je ne vois toujours pas!


Non non, je ne connais pas, je disais simplement que la dénomination étant Any colour you like (Breathe second reprise), ça pourrait aider à échaffauder un semblant de début d'hypothèse éventuelle.
lemgement lemg
Shaka
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    Shaka
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lemg a écrit :
Shaka a écrit :
lemg a écrit :
Et si on admet que Any colour you like est une seconde reprise de Breathe, ça vous aide ?


Lâche le morceau si tu es certain de l'explication, tu me fais tourner en bourrique, là.

Je ne vois toujours pas!


Non non, je ne connais pas, je disais simplement que la dénomination étant Any colour you like (Breathe second reprise), ça pourrait aider à échaffauder un semblant de début d'hypothèse éventuelle.


Damn, tu me déçois, moi qui misais tout sur toi


D'ailleurs, on pourrait aussi débattre sur le début de l'album qui s'appelle Speak To Me, sur la fin de Time qui s'appelle en fait Breathe (Reprise).

Au secours, j'ai mal au crâne
Picanha de Chernobill, mon coup de coeur à écouter:
https://open.spotify.com/artis(...)GD4jJ
https://www.guitariste.com/for(...).html

Pink Floyd, Peter Green, David Gilmour, early Fleetwood Mac, The Beatles, Porcupine Tree, Led Zep, les Stones, BB King, Tommy Emmanuel, Hendrix, SRV, Cabrel (oui, oui), ...
Paul Boogie
gduran a écrit :
en dehors de Pink Floyd dont je suis fan biensur, il y a un groupe pas forcement connu sauf par les inconditionels de Dream Theater et surtout des projets extra DT de Mike Portnoy on pourrait citer Neal Morse et son exgroupe Spocks Beard au musiques très inspirés de 70's.

Deux références pour moi :

Snow de Spocks Beard et Testimony de Neal Morse


J'allais citer Snow des Spocks Beard!
Fantastique cet album! Neal Morse est quelqu'un d'hyper inspiré.
Voici un thread très interessant!
Ca serait pas mal de donner le contenu, l'histoire de tous les concept-album!
Tiens qui pourrait faire une petite analyse de Scenes From a Memory de Dream Theater? Moi j'entrave que dalle à l'angliche alors bon...
Toujours de Dream Theater, 6 Degrees Of Inner Turbulence n'est-il pas un concept-album également, surtout en ce qui concerne le second CD (eponyme)?
Find your own way.
Väsh the Guitar
Zenabirg a écrit :
Toujours de Dream Theater, 6 Degrees Of Inner Turbulence n'est-il pas un concept-album également, surtout en ce qui concerne le second CD (eponyme)?


Si!

Ce sont donc six portraits de personnes atteintes de troubles mentaux que nous a peint Dream Theater, il n'y a aucun lien à trouver entre les personnages si ce n'est leurs "inner turbulences". Sombrons ensemble dans la folie pour comprendre les paroles de ce chef-d'oeuvre.

About To Crash

Le premier personnage à entrer en scène est apparemment une jeune fille. Eh oui, si vous avez lu la traduction de Nikro, vous savez que "it takes a village" vient de l'expression "it takes a village to raise a child", qui signifie que l'éducation d'un enfant, ben c'est du boulot. Cette demoiselle est donc très active (she can't stop pacing), sûrement pour ses études (she's got work to do). Un personnage masculin apparait à ce moment. On ne sait pas trop qui c'est, mais il a l'air de se faire du souci pour elle, c'est donc certainement son père ou son petit ami. Il a beaucoup pleuré (red-rimmed eyes) parce qu'il voit bien qu'elle est au plus mal (ce qui n'est pas précisé dans le texte, c'est donc soit qu'il la connait très bien, soit qu'il se trompe). Elle semble croire que rien ne peut l'arrêter mais lui sait qu'elle connaitra la chute, et il sera là pour la rattrapper.

On en apprend ensuite un peu plus sur l'enfance de cetta jeune fille. La façon dont le sujet du père est amené donne l'impression qu'on n'en a pas encore parlé dans la chanson ("by a charming... father" et non pas "by this charming..." ou autre). C'est donc certainement de son copain qu'il s'agit. Bref, c'était une adolescente modèle, tout le monde voyait en elle la perfection. Mais à force de s'acharner au travail, elle a craqué (perfect girl lost her mind). Elle ne s'intéresse plus au travail, au contraire, elle dort des journées entières. Elle est dépressive, et ne peut s'empêcher de pleurer. C'est une tristesse qui a toujours existé, enfouie en elle, et qui a brusquement fait surface sans prévenir. Heureusement elle finit par retrouver de l'espoir et dépasser cette dépression. Elle reprend son travail de manière hyperactive, jour et nuit, et pense à nouveau que rien ne peut l'arrêter.
Le trouble mental peint ici est la dépression passagère découlant du stress du au travail, le travail scolaire dans ce cas particulier.

War Inside My Head

On passe à tout à fait autre chose avec un traumatisme du aux horreurs de la guerre. Le personnage dont il est question dans cette partie a servi sa patrie mais il sait que des crimes ont été perpétrés sur des innocents, et qu'il y a participé. Les images qui le hantent et ses remords le rendent fou, il entend des voix et a des hallucinations.

The Test That Stumped Them All

Il est ici question d'une rock star, dans l'obscurité juste avant un concert. Les stroboscopes inondent la scène, la bande d'intro commence à se dérouler et le public réagit instantanément, comme on l'entend. La question qui se pose est : est-ce une rock-star folle, ou un fou qui se prend pour une rock star? Je n'ai trouvé aucun élément permettant d'y répondre. On le garde à l'asile (les "hollow walls", murs creux, représentent les parois des cellules capitonnées), en essayant toutes sortes de traitements sur lui au hasard. Sur les ponts, les voix bizarres que prend James LaBrie sont celles d'un médecin et des infirmières. Face à l'inefficacité des remèdes administrés, ceux-ci décident de tenter les traitements de choc.

Si on choisit l'hypothèse du fou qui se prend pour une rock star, c'est la schizophrénie qui est décrite ici. Sinon, aucun élément ne permet de savoir de quel trouble précis souffre le personnage.

Goodnight Kiss

Il y a beaucoup d'interprétations possibles pour ce morceau. Commençons par les grandes lignes. Dans la première partie de la chanson, une femme met sa fille au lit. Dans la seconde, la femme vit seule et en veut à des médecins. La fillette a pu mourir dans les bras de médecins impuissants (ce qui est suggéré par les bruits d'hôpital). Seulement l'expression "tainted blood" est à peu près l'équivalent de l'expression française "sang contaminé". La mère est donc probablement séropositive. Il est possible que sa fille soit née séropositive elle aussi, et qu'elle doive rester à l'hôpital, loin de sa mère, pour reçevoir les soins nécessaires. Il est aussi possible qu'elle ne le soit pas et que la mère doive rester à l'hôpital. Ou bien encore que la mère se drogue ("i can't help acting this way") et qu'on lui ait retiré la garde de son enfant.

Solitary Shell

Le personnage décrit dans Solitary Shell souffre d'un renfermement sur lui-même. Tout comme la fillette de About To Crash, il était parfaitement normal durant son enfance. On remarquait à peine qu'il n'aimait pas trop être porté. Et pourtant, il se réfugiait régulièrement dans son monde intérieur. Il lui était donc difficile de vivre normalement, il en est devenu de plus en plus reclus. Abandonné des autres, il écrit des heures entières. Son état semble s'aggraver une fois adulte, il sombre vers la folie, il a des hallucinations. La dernière phrase de la chanson laisse penser que quelqu'un pourrait le sortir de son renfermement.

About To Crash (Reprise)

On retrouve la jeune fille dépressive. Elle semble s'être tout à fait remise depuis le début de la chanson, elle se sent invincible, et se booste à l'euphorie. Mais le simple fait de ralentir son allure pour réfléchir à son existence la replonge dans la dépression. Ses efforts lui semblent inutiles, et comprenant qu'elle finira par chuter, elle demande au personnage masculin qui l'accompagne s'il sera à ses côtés à ce moment là.

Losing Time - Grand Finale

Apparemment, c'est d'une veuve qu'il s'agit, puisqu'elle s'habille en noir. Elle ne prend pas soin de son apparence, et semble vivre seule et ne voir personne (no one would care if she did anyway). Son trouble psychologique est certainement l'amnésie, voire la maladie d'Alzheimer, puisqu'elle ne se souvient pas d'hier, et qu'elle n'est pas consciente du monde qui l'entoure. A moins qu'elle ne se soit détachée volontairement de la réalité, comme on peut le comprendre d'après les paroles.

La dernière partie de Losing Time ne se rapportent pas à cette femme, elle est plus généralement sur le thème des troubles mentaux et sert de conclusion à Six Degrees Of Inner Turbulence. Elle explique que grâce à l'espoir, on peut comprendre nos "folies", qui nous ôtent le contrôle de nos vies. Selons certains, les six courtes lignes successives se rapportent chacune à l'une des parties de la chanson de cette manière:

* Deception of fame --> About To Crash
* Vengeance of war --> War Inside My Head
* Lives torn apart --> The Test That Stumped Them All
* Losing oneself --> Gooodnight Kiss
* Spiraling down -->Solitary Shell
* Feeling the walls closing in --> Losing Time / Grand Finale

Personnellement, je ne partage pas cette opinion, mais c'est tout de même une hypothèse assez crédible, j'ai donc décidé de la retranscrire ici.

source: tdoe.net
"Tu la sens, ma grosse intelligence?"
K.Lagan
[quote="Bobba"]
_Surtout quel est la symbolique de la lune ? Pourquoi la face obscure ? quote]

La face obscure de la lune symbolise notre côté "fou" à tous. Tous ça pour dire qu'on a tous un brin de folie en nous, une face cachée. Je crois avoir lu ça dans un interview de Waters ou Gilmour ...
"j'ai du mal à concretiser virtuellement tout ça."
"Fender stratocaster signature Yngwie Malmsteen manche escalopé"

"-I wonder how fairy farts smells like ...
-Probably like skittles."
Shaka
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[quote="K.Lagan"]
Bobba a écrit :

_Surtout quel est la symbolique de la lune ? Pourquoi la face obscure ? quote]

La face obscure de la lune symbolise notre côté "fou" à tous. Tous ça pour dire qu'on a tous un brin de folie en nous, une face cachée. Je crois avoir lu ça dans un interview de Waters ou Gilmour ...


Tu me fais plaisir, ça confirme mon analyse
Picanha de Chernobill, mon coup de coeur à écouter:
https://open.spotify.com/artis(...)GD4jJ
https://www.guitariste.com/for(...).html

Pink Floyd, Peter Green, David Gilmour, early Fleetwood Mac, The Beatles, Porcupine Tree, Led Zep, les Stones, BB King, Tommy Emmanuel, Hendrix, SRV, Cabrel (oui, oui), ...
Paul Boogie
Vash the Guitar a écrit :
Zenabirg a écrit :
Toujours de Dream Theater, 6 Degrees Of Inner Turbulence n'est-il pas un concept-album également, surtout en ce qui concerne le second CD (eponyme)?


Si!

Ce sont donc six portraits de personnes atteintes de troubles mentaux que nous a peint Dream Theater, il n'y a aucun lien à trouver entre les personnages si ce n'est leurs "inner turbulences". Sombrons ensemble dans la folie pour comprendre les paroles de ce chef-d'oeuvre.

About To Crash

Le premier personnage à entrer en scène est apparemment une jeune fille. Eh oui, si vous avez lu la traduction de Nikro, vous savez que "it takes a village" vient de l'expression "it takes a village to raise a child", qui signifie que l'éducation d'un enfant, ben c'est du boulot. Cette demoiselle est donc très active (she can't stop pacing), sûrement pour ses études (she's got work to do). Un personnage masculin apparait à ce moment. On ne sait pas trop qui c'est, mais il a l'air de se faire du souci pour elle, c'est donc certainement son père ou son petit ami. Il a beaucoup pleuré (red-rimmed eyes) parce qu'il voit bien qu'elle est au plus mal (ce qui n'est pas précisé dans le texte, c'est donc soit qu'il la connait très bien, soit qu'il se trompe). Elle semble croire que rien ne peut l'arrêter mais lui sait qu'elle connaitra la chute, et il sera là pour la rattrapper.

On en apprend ensuite un peu plus sur l'enfance de cetta jeune fille. La façon dont le sujet du père est amené donne l'impression qu'on n'en a pas encore parlé dans la chanson ("by a charming... father" et non pas "by this charming..." ou autre). C'est donc certainement de son copain qu'il s'agit. Bref, c'était une adolescente modèle, tout le monde voyait en elle la perfection. Mais à force de s'acharner au travail, elle a craqué (perfect girl lost her mind). Elle ne s'intéresse plus au travail, au contraire, elle dort des journées entières. Elle est dépressive, et ne peut s'empêcher de pleurer. C'est une tristesse qui a toujours existé, enfouie en elle, et qui a brusquement fait surface sans prévenir. Heureusement elle finit par retrouver de l'espoir et dépasser cette dépression. Elle reprend son travail de manière hyperactive, jour et nuit, et pense à nouveau que rien ne peut l'arrêter.
Le trouble mental peint ici est la dépression passagère découlant du stress du au travail, le travail scolaire dans ce cas particulier.

War Inside My Head

On passe à tout à fait autre chose avec un traumatisme du aux horreurs de la guerre. Le personnage dont il est question dans cette partie a servi sa patrie mais il sait que des crimes ont été perpétrés sur des innocents, et qu'il y a participé. Les images qui le hantent et ses remords le rendent fou, il entend des voix et a des hallucinations.

The Test That Stumped Them All

Il est ici question d'une rock star, dans l'obscurité juste avant un concert. Les stroboscopes inondent la scène, la bande d'intro commence à se dérouler et le public réagit instantanément, comme on l'entend. La question qui se pose est : est-ce une rock-star folle, ou un fou qui se prend pour une rock star? Je n'ai trouvé aucun élément permettant d'y répondre. On le garde à l'asile (les "hollow walls", murs creux, représentent les parois des cellules capitonnées), en essayant toutes sortes de traitements sur lui au hasard. Sur les ponts, les voix bizarres que prend James LaBrie sont celles d'un médecin et des infirmières. Face à l'inefficacité des remèdes administrés, ceux-ci décident de tenter les traitements de choc.

Si on choisit l'hypothèse du fou qui se prend pour une rock star, c'est la schizophrénie qui est décrite ici. Sinon, aucun élément ne permet de savoir de quel trouble précis souffre le personnage.

Goodnight Kiss

Il y a beaucoup d'interprétations possibles pour ce morceau. Commençons par les grandes lignes. Dans la première partie de la chanson, une femme met sa fille au lit. Dans la seconde, la femme vit seule et en veut à des médecins. La fillette a pu mourir dans les bras de médecins impuissants (ce qui est suggéré par les bruits d'hôpital). Seulement l'expression "tainted blood" est à peu près l'équivalent de l'expression française "sang contaminé". La mère est donc probablement séropositive. Il est possible que sa fille soit née séropositive elle aussi, et qu'elle doive rester à l'hôpital, loin de sa mère, pour reçevoir les soins nécessaires. Il est aussi possible qu'elle ne le soit pas et que la mère doive rester à l'hôpital. Ou bien encore que la mère se drogue ("i can't help acting this way") et qu'on lui ait retiré la garde de son enfant.

Solitary Shell

Le personnage décrit dans Solitary Shell souffre d'un renfermement sur lui-même. Tout comme la fillette de About To Crash, il était parfaitement normal durant son enfance. On remarquait à peine qu'il n'aimait pas trop être porté. Et pourtant, il se réfugiait régulièrement dans son monde intérieur. Il lui était donc difficile de vivre normalement, il en est devenu de plus en plus reclus. Abandonné des autres, il écrit des heures entières. Son état semble s'aggraver une fois adulte, il sombre vers la folie, il a des hallucinations. La dernière phrase de la chanson laisse penser que quelqu'un pourrait le sortir de son renfermement.

About To Crash (Reprise)

On retrouve la jeune fille dépressive. Elle semble s'être tout à fait remise depuis le début de la chanson, elle se sent invincible, et se booste à l'euphorie. Mais le simple fait de ralentir son allure pour réfléchir à son existence la replonge dans la dépression. Ses efforts lui semblent inutiles, et comprenant qu'elle finira par chuter, elle demande au personnage masculin qui l'accompagne s'il sera à ses côtés à ce moment là.

Losing Time - Grand Finale

Apparemment, c'est d'une veuve qu'il s'agit, puisqu'elle s'habille en noir. Elle ne prend pas soin de son apparence, et semble vivre seule et ne voir personne (no one would care if she did anyway). Son trouble psychologique est certainement l'amnésie, voire la maladie d'Alzheimer, puisqu'elle ne se souvient pas d'hier, et qu'elle n'est pas consciente du monde qui l'entoure. A moins qu'elle ne se soit détachée volontairement de la réalité, comme on peut le comprendre d'après les paroles.

La dernière partie de Losing Time ne se rapportent pas à cette femme, elle est plus généralement sur le thème des troubles mentaux et sert de conclusion à Six Degrees Of Inner Turbulence. Elle explique que grâce à l'espoir, on peut comprendre nos "folies", qui nous ôtent le contrôle de nos vies. Selons certains, les six courtes lignes successives se rapportent chacune à l'une des parties de la chanson de cette manière:

* Deception of fame --> About To Crash
* Vengeance of war --> War Inside My Head
* Lives torn apart --> The Test That Stumped Them All
* Losing oneself --> Gooodnight Kiss
* Spiraling down -->Solitary Shell
* Feeling the walls closing in --> Losing Time / Grand Finale

Personnellement, je ne partage pas cette opinion, mais c'est tout de même une hypothèse assez crédible, j'ai donc décidé de la retranscrire ici.

source: tdoe.net


eh! super analyse! C'est très instructif!
le site www.tdoe.net contient également l'analyse de SFAM que je recherchais et c'est bien expliqué! Merci!
Pour le petit détail qui tue, je sais si tu avais remarqué, sur 6DOIT, la main écorchée représentée à l'intérieur du boitier comporte 6 doigts, comme les 6 degrés je suppose...
Find your own way.
Gainsbourg "L'homme à la tête de chou"

album cultissime de 1976, qui lui a été inspiré par une sculpture
L'histoire : un homme d'âge mûr, dont les oreilles se transforment en feuilles de chou sous les sarcasmes d'une femme dont il tombe désepérément amoureux.Marilou est une jeune shampouineuse, nympho (cf le sublime "Variations sur Marilou) pour qui il perd son job de journaleux (à la feuille de chou)
L'histoire se termine tragiquement pour Marilou.
Humour décapant, musique ciselée et écriture flamboyante qui sonde le désepoir amoureux
c'est sublime !
La chanson "Variations sur Marilou" étant pour moi le joyau du disque
musique hallucinée et paroles hallucinantes. C'est un long poème comme une descente dans les affres mentales et physiques de Marilou

Gainsbourg "Histoire de Melody Nelson"

Tout aussi mythique que le précédent. Sorti en 1971.
Le 1er concept album
Là encore l'histoire d'une rencontre amoureuse fulgurante avec une lolita : Melody, jeune anglaise incarnée superbement par Jane Birkin (symbole de la femme enfant, qui s'affiche sur la pochette avec les cheveux courts, tâches de rousseur et peluche de son enfance)
Musicalement c'est grandiose : orchestres symphoniques, soutenu par une rythmique et basse impeccablement présentes tout au long du disque
La prosodie de Gainsbourg n'a jamais aussi bien été mise en valeur
Album de référence pour toute une génération (de Air à Beck en passant par Brian Molko etc...)
L'atmosphère est comme souvent tragique, sombre , traversée par des éclats drôles et légers comme souvent chez Gainsbourg. Il est passé maitre pour raconter ces histoires d'amour qui finissent mal.
Bref du très grand art ! (à mon avis inégalé depuis en France)
K.Lagan
Shaka a écrit :
K.Lagan a écrit :
Bobba a écrit :

_Surtout quel est la symbolique de la lune ? Pourquoi la face obscure ?


La face obscure de la lune symbolise notre côté "fou" à tous. Tous ça pour dire qu'on a tous un brin de folie en nous, une face cachée. Je crois avoir lu ça dans un interview de Waters ou Gilmour ...


Tu me fais plaisir, ça confirme mon analyse


Ah on peut parler des heures durant, du sens des chansons des Pink Floyds
"j'ai du mal à concretiser virtuellement tout ça."
"Fender stratocaster signature Yngwie Malmsteen manche escalopé"

"-I wonder how fairy farts smells like ...
-Probably like skittles."

En ce moment sur bla bla et guitare...