Doc Loco a écrit :
Que le patient soit apte ou non à entendre ce qu'on a a lui dire, ce doit être dit. C'est la loi, et le médecin qui ne le fait pas s'expose aux poursuites judiciaires en cas de problème!
Il y'a la manière évidemment, mais les chirurgiens sont assez rarement de grands communicateurs, ce sont des gens plus habiles avec leurs mains et leur tête qu'avec leur langue, et ce sont rarement de grands diplomates : quand tu passes une bonne partie de ta vie dans les tripes de ton voisin, tu as tendance à faire dans l'efficacité sans nécessairement faire dans la dentelles. Bien sûr il y'a des chirurgiens prévenants, qui prendront un max de temps pour t'expliquer en quoi consiste l'opération et quels sont ses risques, mais la plupart préfèrent travailler que bavasser.
Et si j'avais le choix, je préfère un chirurgien qui ne met pas de gants pour m'annoncer les risques d'une opération mais qui m'informe correctement et complètement, que celui qui me réconforte (c'est BEAUCOUP plus facile de dire "tout va bien se passer" que de dire " je vous opère mais vous risquez ceci") mais me laisse dans l'ignorance.
Oui parfaitement, je pense que dans le cas d'une opération chirurgicale, tout doit être dit, et puis c'est parfaitement normal de connaître les risques encourus.
Dans mon cas, celà ne relevait pas d'une opération, juste de faits avérés sur ma maladie. La nana me racontait les complications qui surviennent à coup-sûr vers la 40ène, comme perte partielle ou totale de la vue, paraplégie... le genre de truc qui choque à 7ans. Me le dire à l'âge de l'adolescence me parait plus convenable, mais passons.
D'un point de vue chirurgical, c'est clair que je voudrais connaître les risques d'une opération. Mais lorsque celle-ci s'avère obligatoire, et qu'aucune alternative se présente, c'est plus dur à encaisser...