Toujours aussi beau, évidemment.
Il m’est arrivé, de nombreuses fois, de voir Verlaine en live, avec Television, dès les premiers temps, ou un peu plus tard en solo, des deux côtés de l’Océan.
Fan ou groupie, comme on veut.
Et, vu d’ici, avec mon étroitesse habituelle, cet album solo demeure vraiment superbe, sûrement une pierre angulaire de l’œuvre de Tom V., notamment sur le plan de l’écriture, toujours fine, créative, déroutante.
En tout cas, pas de baisse de niveau, toujours en suspension, même sans voix…
Et ma peine, à la mort de Mister Thomas Miller, n’est vraiment pas de circonstance.
Donc, merci, M. Red.
PS : pour les influences free et le jeu out de Tommy Boy surtout, voire de Richard Lloyd, on peut toujours, pour s’en faire une idée toute partielle, réécouter l’intro de
Little Johnny Jewel, le tout premier Television, sorti en 1975, format EP.
45 tours original et joli paraphe que je conserve avec une piété certaine.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.