rhum66 a écrit :
Ce qui est le plus remarquable dans toute cette histoire, c'est qu'une simple travailleuse immigrée, ait pu tiré son épingle du jeu dans la durée au sein d'un firme mythique.
D'un point vue sociologique et psychanalytique, cher Professeur, nous touchons là, l'archétype du rêve Américain, qui dit que n'importe qui peut se hisser au plus haut.
Cela ne pouvait avoir lieu que là-bas.
L'axe marketing Fender conjugue donc "légende" (les guitares) & "rêve" (américain donc...), le tout, sous forme de récits comptant l'histoire de la firme au travers d' Abigail Ybarra ( technique marketing dite du story telling), pour être précis.
Quid des ingénieurs/artisan géniaux second couteaux chez Ferrarri, Tag heuer, EADS, LVMH...
Dans la mode, on sait que ce sont les "petites mains" qui font la qualité du boulot...jamais cité celles-là, mais le grand couillon en col blanc et lunette noir, lui, il sait se montrer.
Au cinéma, à part dans le milieu, qui connait les génies de la photographie...qui font qu'une lumiére est belle à tomber.
Elle devait surement avoir de talent Abby dans son travail et une personnalité exceptionnelle qui ont fait que la direction l'a reconnu comme un élément "important" du processus de qualité.
Je dis cela, car je travaille depuis 25 ans dans un milieu professionnel trés créatif (je n'en dirais pas plus...), qui au contraire, s'emploit avec beaucoup de soin et par habitude culturelle totalitaire, à employer des "négres", à les presser jusqu'à l'os et finalement à les jeter comme des merdes quand ils n'ont plus d'idées, et cela, malgré leur talent qui est resté intact au travers des années.
Finalement, nous courons tous derrière la reconnaissance.
Tu travailles dans la com... ou dans la presse ? ;-)