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Hagström Deluxe 90

Forum Hagstrom
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Rappel du dernier message de la page précédente :
rapideyemove
La mienne larsen moins facilement que la Super 400 avec ses Humbuckers.
Mais c'est vrai, c'est le problème des full Hollowbody et Archtops.





Tiens, j'avais un bassiste début 80, (oui, l'autre siècle) qui jouait une 500/1, et ne jurait que par elle...
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
David Watts
Celle de mon regretté ami d'enfance était une Klira 500/1, comme celle-ci.
"Yesterday today was tomorrow and tomorrow today will be yesterday"
rapideyemove
La Klira ?




Je ne l'avais pas reconnue sur ton cliché orange du Temps Perdu.
Et retrouvé. De lieux en lieux.
Dans nos papiers.
Des cartons à chaussures liés à la ficelle, quelques jouets graves à l'abandon, dans les placards, de la poussière éconduite,
visitée.

« And these are the boxes
that she kept on the shelf
filled with her poetry and stuff ».



Non.
Je pensais bien sûr plus communément à une Höfner 500/1.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
David Watts
Sincèrement, je m'incline devant ce talent d'écriture et de citations choisies.
"Yesterday today was tomorrow and tomorrow today will be yesterday"
rapideyemove





Citations ?

Nous savons bien tous les deux, au moins, que le rock incarne aussi une culture de la lettre.
Profonde. Véritable.

Et, dans cette mémoire, je tiens sans doute mieux les vers que les mélodies.
Puis citer juste une phrase musicale sur un forum, pas facile...

Rhimes for chimes.

Puis, citer surtout pour répondre un temps encore de ceux qui ne sont plus là, de l'ombre qu'ils nous laissent et où ils survivent, clandestins et intimes.
Oui, répondre d'eux.

Pour leur répondre donc, aussi, en un souffle.
Et ces réponses–là peuvent être nommées inspiration, en tenir lieu, rendre compte du fait que toute œuvre pour nous intimement significative, j'entends ainsi authentique, demeure à franchement parler un dialogue en filigrane, un entretien secret, et une transaction vagabonde.
C'est à dire une présence.

Autrefois, on appelait ce souffle et ces réponses en esprit du beau nom de hantise...


Hantise.

Ça c'est du vrai free-post...

Pardon @ Banjih.

Et merci David,
au passage.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
rapideyemove a écrit :
Banjih a écrit :
(...)
Rapideyemove, elle sonne comment ta Viking I ?





J'adore !
Légère. Belle projection acoustique à vide.
Un peu ce que serait une ES 330, mais avec des simples.
Les vieux single–coils maison de Hagström font penser à des P90 (je crois que Hagström les avait d'ailleurs appelés H90), avec beaucoup de rondeur et d'équilibre entre les registres grave, médium, aigu. Avec une petite acidité superbe en clair-crunch, bien lumineuse sur les aigus, qui rappelle un peu les vieux Dynasonics de DeArmond.
La position intermédiaire est magnifique : elle offre une balance assez incroyable entre cette rondeur du neck et le côté "bite and twang" du bridge.
Pas loin du ciel, avec un delay et une Leslie.
Elle ne déteste pas du tout le ToneBender, en plus.

Aucun refin, quasi mint pour une adolescente de presque cinquante ans.
Des petits pains, à droite à gauche ; un faïençage discret, délicat ; une couleur qui rappelle le Candy Apple Red, sans le vrai métallisé, mais avec les veines ondées du bois qui transparaissent ça et là (sans doute le bouleau arctique que j'évoquais un peu plus haut), accrochent la lumière par dessous et la font à peine scintiller.
Et puis cette tête à la Fender qui allait si bien aux vieilles et belles filles de Suède, et qui sera abandonnée par la suite.
Question de droit, sans doute.

C'est donc elle que j'ai achetée 750 $, à Brooklyn, il y a presque deux semaines, à un gars qui la maternait depuis des années et des années dans sa collec' d'une quarantaine de guitares.
Ce sont d'ailleurs ses photos, assez basse définition ; les petites usures de l'âge se font ainsi très discrètes à l'image.

C'est en gros le modèle que jouait Elvis en 1968 et des poussières, celle qu'on a surnommée la "Comeback".



Magnifique !
rapideyemove
2pattesnon a écrit :
rapideyemove a écrit :



(...)
C'est en gros le modèle que jouait Elvis en 1968 et des poussières, celle qu'on a surnommée la "Comeback".



Magnifique !


Chut, malheureux, tu vas encore la faire rougir davantage.


Merci, évidemment,
Master @ "Four legs good, two legs bad".
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
rapideyemove a écrit :


Pardon @ Banjih.



Au contraire, c'est passionnant !
Esthétiquement, La viking est magnifique, la tète est la première chose qui m'a sauter au yeux.
Mème si ce dessin de tète est loin d’être récent, je sait pas, ça lui donne une touche assez moderne.

Le prix, son ancien propriétaire, tes impressions... Rien a dire, très belle affaire !
rapideyemove
Banjih a écrit :
rapideyemove a écrit :


Pardon @ Banjih.



Au contraire, c'est passionnant !
Esthétiquement, La viking est magnifique, la tète est la première chose qui m'a sauter au yeux.
Mème si ce dessin de tète est loin d’être récent, je sait pas, ça lui donne une touche assez moderne.

Le prix, son ancien propriétaire, tes impressions... Rien a dire, très belle affaire !


Je m'incline à mon tour.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
krstf
  • #25
  • Publié par
    krstf
    le 30 May 16, 18:41
David Watts a écrit :
J'avais la même viking que toi, sans le pickguard.
On la voit (un peu) en bas à droite sur cette photo, je l'ai vendue à un pote au milieu des 90's pour une bouchée de pain.

Pardon pour le HS, Mr Watts, mais c'est bien un certain bar de la Plaine que je reconnais sur cette photo ?
rapideyemove
legarsquiditque a écrit :
Man soll das Eisen schmieden, solange es heiß ist





Je ne sais pas, je ne goûte pas le métal...
Et je forge de moins en moins.
Quant à le battre, le monde, disons que je ne suis plus très chaud.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
David Watts
krstf a écrit :

Pardon pour le HS, Mr Watts, mais c'est bien un certain bar de la Plaine que je reconnais sur cette photo ?


Et oui, ah ah ! Que deviennent les tôliers Gérard et Dan d'ailleurs ? Ils avaient ouvert un bar à tapas quelques temps après le May be Blues, le cochino (ou quelque chose comme ça), à la Plaine aussi, mais ça fait pas mal d'années que j'ai plus traîné par là bas.
"Yesterday today was tomorrow and tomorrow today will be yesterday"
krstf
  • #28
  • Publié par
    krstf
    le 30 May 16, 19:56
David Watts a écrit :
krstf a écrit :

Pardon pour le HS, Mr Watts, mais c'est bien un certain bar de la Plaine que je reconnais sur cette photo ?


Et oui, ah ah ! Que deviennent les tôliers Gérard et Dan d'ailleurs ? Ils avaient ouvert un bar à tapas quelques temps après le May be Blues, le cochino (ou quelque chose comme ça), à la Plaine aussi, mais ça fait pas mal d'années que j'ai plus traîné par là bas.


Donc je t'y ai entendu jouer…
Il n'y a pas beaucoup de week-end où je n'étais pas au May Be Blues. Du miel pour les oreilles et nos yeux brulés par les vapeurs de nicotine…

Quel petit monde.

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