La généalogie

Pour les journaux d'époque : https://www.retronews.fr/
C'est avec abonnement, mais tu peux trouver quelques infos avec la version gratuite, surtout si tu as un nom de famille peu commun.

Tu peux essayer aussi le site : https://www.memoiredeshommes.s(...)v.fr/
C'est un site qui recense toutes la partie militaire (y compris états de service).

Cherche aussi sur : https://www.stehelene.org/php/(...)ng=fr
Peut-être as-tu un ancêtre répertorié (ce qui est mon cas).

Et enfin, vérifie si les archives départementales de ton lieu de recherche ne sont pas disponibles en ligne. Ça peut vraiment aider en confirmant (ou non) tes trouvailles.

Avec Geneanet, tu peux aussi générer ton arbre sous forme de fichiers .pdf sur une dizaine de générations (max, je crois), et tu auras des cases vides sur ce que tu n'as pas encore trouvé ou répertorié. Tu le fais tirer en format assez grand chez un reprographiste (ça coute que dalle), et tu l'affiches au mur dans ton bureau... ça fait un super guide visuel, que tu peux remplir ou colorier au fur et à mesure de tes recherches.

Pour ça, je te recommande de générer une version en cercle (je ne me rappelle plus du terme exact). C'est ce qui est le plus pratique.

[Edit] ça s'appelle un éventail. C'est expliqué ici : https://www.geneanet.org/blog/(...)eanet

Merci messieurs de vos retours.
J'ai effectivement un arbre en mode éventail avec nuances de couleurs selon les branches. J'arrive à 7 générations sur l'une d'elle sans trop d'assurance sur les 6ème et 7ème. Recouper les infos prends un temps fou.

Je ne connaissais ni RetroNews ni Stehelene.org, ni même le recours aux archives de la police.

Concernant les archives départementales, ce sont des mines d'informations. J'ai oublié de les mentionner.

Et si tu as l'occasion d'aller sur place, tu auras à faire à des personnes passionnées et très serviable.

Je confirme. J'ai totalement déconnecté de tout quand j'ai commencé mon arbre. Pdt une semaine, je n'ai fait que ça pdt des heures.

J'ai aussi utilisé Geneanet. Mais je ne suis pas remonté bien loin.

Mon père est à fond dedans depuis plusieurs années. Il a réussi à remonter des deux côtés jusqu'au 15-16ème siècle, mais ça demande de décortiquer des actes de naissances et de mariages écrits à la plume et pas toujours évident à déchiffrer.

Ce qui est vraiment flippant dans ces histoires c'est de voir le nombre d'enfants qui mourraient de maladies (aujourd'hui tout à fait évitables et guérissables) dans leurs premières années de vie...

Les antivaxx feraient de faire un peu de généalogie.

Il peut demander de l'aide sur le site suivant : http://www.entraide-genealogique.net/


Oui, surtout que les enfants ne mourraient que de maladie à cette époque là... Pas de froid, de malnutrition, de mauvais traitements, de manque d'hygiène...


Si ton père remonte jusqu'au 15ème siècle (année 14xx)... alors là, chapeau bas !

Ou alors tu as du sang de nobles

Oui c'est vrai que les causes de la mort ne sont jamais écrites sur les actes de décès.

C'est marrant quand même, je parle spécifiquement des maladies et tu viens quand même faire une réponse à côté de la plaque.

Ce qui m'interpelle très souvent, c'est que la plus part du temps, les décès surviennent quelques jours après la naissance. Et il fallait alors vite courir à l'église pour faire baptiser le nouveau né avant son décès.

Je conseille à ton père de trouver quelques livres de Jean-Louis Beaucarnot ("Qui étaient nos ancêtres", "Comment vivaient nos ancêtres"), surtout si ses recherches se focalisent sur le territoire français.

Ils sont facilement trouvable en occasion pour pas très cher, et ils sont également disponibles dans la plus part des bibliothèques municipales.

Comprendre la vie de l'époque (JLB s'appuie sur des manuscrits ou des archives), m'a bien aidé dans mes recherches

Dans un de ses ouvrages, il décrit le cérémonial de l'accouchement...

Enormement de morts chez les nourrissons oui, et beaucoup de femmes qui mourraient pendant les accouchements également...


Ce qui est étonnant aussi quand on arrive dans certaines époques c'est la rapidité à laquelle les gens étaient remarié. Ca ne laisse pas vraiment de place au doute quant à la raison de ces mariages.

Vous poussez sur la psycho-généalogie après?
Certaines recherches aboutissent à des évènements assez déroutants. Des histoires (secrets) de famille plus ou moins récents. Certains faits peuvent expliquer la psycho des contemporains. Parfois des personnes avec un courage fou. Parfois des personnes que j'aurais ne pas avoir dans ma famille.

Beaucoup d'évènements de vie assez violents : des enfants morts de quelques mois à 4 ans environ, des veufs/veuves très jeunes, des changements de noms, les orthographes aléatoires des patronymes selon les actes et pourtant ce sont les mêmes personnes, mariages hyper tardifs (arrangés?) ...

J'ai une tante qui adore les vieilleries un peu spéciales (sa barraque ressemble à un cabinet de curiosité).

bref, elle a trouvé (et acheté) des cadres représentant des photos mortuaires.

C'est assez glauque :

les cadres et photos sont d'époque, et il y a à chaque fois une mèche de cheveux du ou des défunts en fonctions de la photo (individuelle ou "en groupe")...
Les défunts sont mis en scène, comme si ils étaient vivant...


Après des recherches poussées, elle a retrouvé les descendants des photos....
Du coup elle leur a donné les cadres mortuaires, estimant que ça leur revenait.

J'aurais beaucoup aimé qu'une dame un peu louche viennent enquêter sur ma famille pour nous remettre des photos d'une arrière-pépé mort dont le cadavre est mis en scène en photo.

C'est glauque mais ce n'était pas si rare. J'ai un copain qui a hérité des photographies d'un aïeul photographe dans un petit village (aux alentours des années 20), et il en a 1 ou 2. C'était fait à la demande de la famille, d'un époux, épouse, père ou mère... Ce n'est pas une mise en scène faite par un photographe déviant qui voulait s'amuser (dans son cas, le mort est allongé sur un lit, les yeux fermés).

Si on se remet dans le contexte, c'était un moyen de garder un souvenir d'un proche, car on ne faisait pas des selfies toutes les semaines.

C'est un peu la même idée que pour les masques mortuaires... Que certains doivent encore avoir dans des malles au fin fond de greniers dans des vieilles maisons familiales.

Après, des photos de groupes de morts mis en scène, là ça doit être autre chose... effectivement.

Enfin et j'en terminerai pas là, nos ancêtres vivaient en permanence avec la mort qui rodait de façon très présente autour d'eux. Ils avaient donc un rapport avec elle bien différent de celui qu'on peut avoir aujourd'hui.

Genre une femme partait le matin au lavoir, elle tombait dans l'eau... C'était fini. Au mieux elle s'en sortait mais mourrait d'une pneumonie. Un homme partait abattre un arbre, il risquait de le prendre sur la tronche, ferrer un cheval ou un bœuf, il prenait un coup de sabot ou de corne : fini.

Ce qui m'a marqué dans un des livres de JLB, c'est qu'il disait que si du jour au lendemain on retournait dans une ferme d'époque (18ème, début 19ème), entre la fumée des cantous, la promiscuité, les animaux, la saleté et les odeurs, le manque d'ouverture et d'aération... On ne resterait pas à l'intérieur de la "cuisine" plus de 30 minutes... Et qu'il vaudrait mieux éviter de manipuler des objets tranchants.

Parfois, dans des brocantes, on trouve des photos portaits de personnes (vivantes) du début du siècle dernier... J'ai toujours trouvé ça étrange que ça puisse se vendre, ou que des personnes aient envie de les acheter pour les mettre chez elles.

Tu peux être cette dame un peu louche si tu le veux

Effectivement, en 100 ans notre rapport à la mort a beaucoup changé. C'est d'ailleurs assez intéressant de se pencher sur la question, sur la philosophie du quotidien. Ma grand-mère me disait encore gamin que si je me mouillais en hiver "j'allais attraper la mort". L'expression ne mettait pas à l'aise



Sans compter la bouffe! J'ai joué quelques fois à des banquets de médiévistes, qui disaient (la mort dans l'âme), qu'il ne pouvaient pas refaire de "vrais" banquets comme au moyen-âge, car à l'époque, on grattait la pourriture de la viande ou du fromage et on continuait à bouffer. Or, en 2021, nos estomacs ne peuvent simplement plus supporter cette nourriture.