Là, faut demander le details à nos amis technos mais en gros ça tient à la quantité de composants dans la chaine d'amplification.
La classe A étant si je ne m'abuse le montage électronique le plus simple et le plus faible en terme de rendement et le plus pur en terme de respect du signal.
Citation:
La classe d'amplification détermine la manière dont travaillent les étages de sortie d'un amplificateur. En technologie analogique, les classes les plus courantes sont de type A, B ou AB.
o En classe A, le transistor ou le tube de puissance traite la totalité du signal audio, alternances positives et alternances négatives. L'étage de sortie est fortement polarisé (pour pouvoir passer la totalité des deux alternances). En l'absence de signal, il est traversé par le courant maximum que peut débiter l'ampli. En fonction du signal audio, une portion plus ou moins importante de ce courant est utilisée pour les enceintes. Ce type de montage présente une très grande disponibilité en courant pour les signaux transitoires.
La classe A est réputée pour être la plus musicale, mais son très faible rendement provoque un échauffement considérable et limite la puissance disponible en sortie.
o En classe B, l'amplification est effectuée par deux composants actifs qui traitent séparément les alternances positives et négatives du signal. Il n'y a pas de polarisation (chaque composant ne travaille que sur une alternance). Le rendement de la classe B est intéressant (par rapport à la classe A) mais les deux alternances positive et négative du signal se raccordent plus ou moins bien en sortie (distorsion de croisement).
o La classe AB est proche de la classe B, avec deux composants qui travaillent essentiellement sur une seule alternance du signal. Grâce à une polarisation de faible valeur, chaque composant travaille également sur une petite portion de l'autre alternance, ce qui "facilite" le raccordement des signaux, en sortie, et résout les problèmes de distorsion de croisement.
o Parmi les autres classes réellement différentes des trois systèmes développés plus haut, la classe D est de plus en plus utilisée pour les caissons de grave amplifiés mais aussi dans les amplificateurs à technologie numérique. Ce type d'amplification offre de nombreux avantages tels qu'un encombrement réduit, une température de fonctionnement extrêmement basse pour des puissances disponibles importantes.
En classe D, les transistors de sortie travaillent un peu à la manière d'un interrupteur, en mode de commutation "tout ou rien" (ils laissent passer ou coupent le courant). Le signal audio est transformé en pulsations de haute fréquence. La largeur de chaque impulsion est proportionnelle à l'amplitude du signal audio en entrée (signal PWM ou Pulse Width Modulation: modulation en largeur d'impulsions). Un signal de forte amplitude, en entrée, se traduit par une impulsion de grande largeur. Cette impulsion commande un temps de commutation assez long, au niveau des transistors, pour que l'enceinte puisse recevoir une quantité d'énergie importante (le système est équipé d'un circuit de filtrage et d'intégration de l'énergie qui "lissent" le signal en sortie).