King V a écrit :
C'est à peu de choses près pareil.
Des gens qui ont choisi de faire ouvrier alors qu'ils étaient très intelligents, il y en a certainement, mais ils sont rares. Le cerveau se transforme de plus avec le métier pratiqué, donc devenir plus adapté à poser des briques ne mènent certainement pas à un enrichissement intellectuel. Sans parler du fait de rentrer chez soi trop crevé pour faire autre chose que s'affaler devant la TV ou boire un verre.
L'avenir de notre espèce devrait mener à la disparation de la classe ouvrière, purement et simplement.
Je suis en partie de ton avis. Tout d'abord, la classe ouvrière dans nos sociétés va disparaitre car le boulot va disparaitre, depuis qu'il est possible de faire faire le travail par des esclaves dans les pays du tiers monde, le grand patronat ne va pas se géner pour s'en mettre plein les poches.
Par contre, ce n'est pas le travail qui abrutit, c'est le fait qu'on lui a enlevé toute perspective de dignité. Nos grands parents ont travaillé pour acheter une maison, une voiture, payer des études à leurs enfants et leur assurer un avenir meilleur.
De nos jours, tu travailles comme un chien, avec le risque de perdre ton boulot si le "patron" éternue le tout pour survivre difficilement vu le salaire de misère que l'on te donne. Où est la dignité là dedans ? Tu fais un métier de merde, dans des conditions de merde considéré comme une merde... Alors oui, heureusement qu'il y a la bière à bon marché pour oublier sa misère.
Ca a choqué beaucoup de monde ici, mais aux USA, ce que j'ai remarqué, c'est que l'ouvrier est considéré comme l'outil de production et pour faire du bon travail, il faut prendre soin de l'outil de production. Dans nos sociétés, on s'en fout, le patronat sait d'avance que la classe ouvrière est condamnée, c'est son chant du cygne.
Maybe you should think again !