Bien comprendre le Belge de Belgique !!!

Rappel du dernier message de la page précédente :
[A Supprimer je n'arrive pas a poster mon message en entier ça n'a donc aucun sens ...]
Mr Park
bigbear a écrit :
Pas d'accord non plus Doc ! Il faut subir leur manque d'éducation et de respect des autres pour comprendre qu'on n'a plus rien de commun avec ces gens !


Et pourquoi doit-on parler de "on" et de "ces gens"? On ne peut pas cataloguer les gens si facilement En tout cas je n'ai pas envie d'être inclus dans le "on".

On est vraiment dans un climat défensif qui devient malsain, genre les deux camps attendent que l'autre dégaine pour dire "oh, le vilain!" dès qu'un fait divers sort dans le journal.

On a tous des anecdotes comme celle de Vincentvince (j'ai encore eu le coup il y a quelques temps à Bruges - pourtant peu représentatif de la Flandre - où le serveur d'un resto nous a servis en derniers après nous avoir entendu parler français entre nous) mais d'une c'est pas nouveau et de deux il se passe aussi ce genre de choses en Wallonie, ma belle-soeur gantoise peut en raconter quelques-unes. On peut parler des méchants flamands, mais je n'oublie pas que moi j'ai toujours entendu utiliser "flamand" (entre wallons) d'abord en tant qu'insulte
Doc Loco
Le Heyd a écrit :
AnGeL_Of_SiN a écrit :
Le Heyd a écrit :
Ça se passe comment à Bruxelles, qui est officiellement bilingue mais majoritairement francophone? J'avoue que je ne connais pas grand chose sur le sujet Flamands Vs Wallons mais ça m'intéresse.

Si je ne dis pas de conneries ... la ville capitale est officiellement francophone, mais la banlieue est flamande, même si en partie peuplées de francophones qui travaillent sur Bruxelles même. Ce sont donc des communes "à facilité", qui permettent aux habitants d'y effectuer des démarches administratives en français à partir d'un certain pourcentage de francophones. Enfin c'est la théorie, je crois que certaines communes un peu butées refusent d'obtempérer sur ce point.


Je parlais plutôt des frictions entre flamands et francophones de Bruxelles.


Mais y'a aucune friction à Bruxelles (en tout cas entre francophones et flamands)! Entre les vrais gens de la rue je veux dire, pas dans les conseils communaux entre politicards bornés.

Les querelles linguistiques, elles sont attisées par les deux autres communautés (surtout la flamande - cf plus bas) car elles sont séparées (et donc ignorantes) l'une de l'autre (sauf donc au sujet des faits divers et bizarreries de "l'autre" communauté qui sont très complaisamment relatées et montées en épingle dan sles médias des deux "camps").

Mais à Bruxelles même, il n'y a pas et il n'y a jamais eu de problème entre les gens. Là où les problèmes commencent, c'est dan sla périphérie de Bruxelles (ce que vous appeleriez sa banlieue, et que nous appelons "communes de la périphérie").
Déjà, il faut savoir que cette banlieue ets plutôt résidentielle et assez aisée: c'est l'endroit où les bruxellois qui travaillent à Bruxelles mais aspirent à un peu de tranquilité/grand air vont s'établir.

Le problème: Bruxelles est en TRES grosse majorité francophone (les flamands n'y sont que 7-8%) MAIS la périphérie est située en terre flamande. Et les autorités flamandes voient d'un très mauvais oeil ces "envahisseurs" qui peu à peu se répandent dans les communes flamandes de la périphérie depuis une cinquantaine d'années surtout. Car le sol flamand, c'est sacré (ouch).

Or, les communes directement au contact de Bruxelles sont maintenant peuplées de façon majoritaire de francophones, et ça s'étend aux communes voisines. Dans les communes mêmes, une fois de plus, il n'y a pas de problème entre les gens (sauf l'un ou l'autre extrémiste, rare). Mais par contre, les partis extrémistes flamands, pronant la pureté linguistique et tout ce genre de choses (pas la peine de vous faire un dessin) envoient régulièrement leurs troupes causer des incidents dans ces communes paisibles (souvent sous l'oeil passif, voire complice, de la police). Et le gouvernement régional flamand, dont dépendent ces communes, ne rate pas une occasion de leur compliquer la vie à coup de circulaires et autres tracasseries administratives. Voilà la situation de Bruxelles et de sa périphérie: c'est un peu le village d'Astérix.
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Le Heyd
Voilà je voulais confirmation, je pensais bien qu'à Bruxelles même c'était tranquille entre les deux communautés car ils vivent ensemble, contrairement aux wallons et aux flamands qui sont séparés. L'ignorance et la méconnaissance de l'autre sont souvent la base de beaucoup de conflits

En tant que belges, vous y croyez à la scission? Est-ce inévitable?
Doc Loco
Le Heyd a écrit :


En tant que belges, vous y croyez à la scission? Est-ce inévitable?


Inévitable non - mais un scénario possible oui. Le Hic qui empêche la scission, c'est une fois de plus Bruxelles.

Quoiqu'ils en disent, beaucoup des politiciens flamands (et une part non négligeable de leur population, quoique non majoritaire - jusqu'ici), dans leur logique de repli sur soi et d'égoïsme forcené (nourri par de vieilles rancoeurs mais aussi il faut le dire par une gestion assez calamiteuse d ela Wallonie durant plusieurs décennies) voudraient vraiment la séparation. MAIS ils ne l'envisagent pas sans Bruxelles, pour deux raisons: Bruxelles à elle seule est bien plus connue dans le monde que la Flandre (demandez à un américain ), donc "vitrine" d'une importance majeure et deuxièmement une grande partie de l'activité économique du pays s'y situe (et très nombreux sont les flamands qui y travaillent - administration surtout - sans y habiter).

Or, "malheureusement", Bruxelles est donc à très grosse majorité francophone et n'acceptera pas de se voir imposer le diktat flamand en cas de scission. "Petit" détail qui est très révélateur: la Flandre refuse depuis de nombreuses années de signer la convention européenne sur le droit des minorités (pourtant normalement obligatoire pour les pays d el'union) - simplement parce que ç ales obligerait de donner des droits à leur minorité francophone.

Donc voilà: on a une Flandre (politique au moins) qui au fond voudrait bien s'en aller, mais avec Bruxelles dans son escarcelle - sauf que Bruxelles ne veut pas (et que les Wallons ont enfin compris qu'ils seraient dans ce cas les dindons de la farce). C'est pourquoi les flamands essayent durant ces négociations de forcer les francophones à lâcher Bruxelles (pour mieux se barrer avec plus tard évidemment). Et les couillons d'en face sont bien capables d'accepter, par absence totale de vision politique à long terme, assis qu'ils sont sur leurs petits intérêts mesquins.
In rod we truss.

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Invité
L'idée selon laquelle Wallons et Flamands ne s'entendent pas parce qu'ils ne se fréquentent pas et qu'à Bruxelles il n'y a pas de soucis parce que les communautés sont mélangées ça me fait tout de même un peu sourire.

Je suis né à Bruxelles et j'y ai vécu jusque mes 27 ans. Je pense donc pouvoir en parler. Les communautés ne sont pas mélangées. En primaire (de 6 à 12 ans) j'étais dans une école bilingue mais - nuance essentielle - flamands et francophones étaient dans des bâtiments séparés, nos pauses n'avaient pas lieu en même temps (hormis le temps de midi mais quand bien même les deux sections restaient séparées).

L'ULB et la VUB - respectivement universités flamandes et néerlandophones de Bruxelles - sont sur deux campus distincts (hormis quelques cursus scientifiques francophones qui se donnent sur le même campus que la VUB) et il faut marcher 15 minutes pour aller d'un campus à l'autre. Les étudiants fréquentent des cafés différents selon leur langue, les fêtes estudiantines sont organisées dans des salles différentes.

Des exemples comme ceux-ci il y en a à la pelle... et la raison est toute simple. L'essentiel des matières socio-culturelles sont de la compétence des institutions communautaires. Ca vaut pour l'enseignement, le financement des associations qui oeuvrent dans les quartiers, etc. Il y a SYSTEMATIQUEMENT un choix préalable de rôle linguistique. Et ce, même dans la région présentée comme bilingue de Bruxelles.

Le problème belge est donc très simple : il n'y a aucune volonté, à quelque niveau que ce soit, de jeter des ponts entre les deux principales communautés du pays. Et ce constat vaut autant pour la Wallonie et la Flandres que Bruxelles...

Par conséquent, vu que le mouvement de fédéralisation accru ne fera qu'amplifier cette réalité, il y a toutes les raisons d'être pessimiste pour l'avenir...
Doc Loco
Ad Rock a écrit :
L'idée selon laquelle Wallons et Flamands ne s'entendent pas parce qu'ils ne se fréquentent pas et qu'à Bruxelles il n'y a pas de soucis parce que les communautés sont mélangées ça me fait tout de même un peu sourire.

Je suis né à Bruxelles et j'y ai vécu jusque mes 27 ans. Je pense donc pouvoir en parler. Les communautés ne sont pas mélangées. En primaire (de 6 à 12 ans) j'étais dans une école bilingue mais - nuance essentielle - flamands et francophones étaient dans des bâtiments séparés, nos pauses n'avaient pas lieu en même temps (hormis le temps de midi mais quand bien même les deux sections restaient séparées).

L'ULB et la VUB - respectivement universités flamandes et néerlandophones de Bruxelles - sont sur deux campus distincts (hormis quelques cursus scientifiques francophones qui se donnent sur le même campus que la VUB) et il faut marcher 15 minutes pour aller d'un campus à l'autre. Les étudiants fréquentent des cafés différents selon leur langue, les fêtes estudiantines sont organisées dans des salles différentes.

Des exemples comme ceux-ci il y en a à la pelle... et la raison est toute simple. L'essentiel des matières socio-culturelles sont de la compétence des institutions communautaires. Ca vaut pour l'enseignement, le financement des associations qui oeuvrent dans les quartiers, etc. Il y a SYSTEMATIQUEMENT un choix préalable de rôle linguistique. Et ce, même dans la région présentée comme bilingue de Bruxelles.

Le problème belge est donc très simple : il n'y a aucune volonté, à quelque niveau que ce soit, de jeter des ponts entre les deux principales communautés du pays. Et ce constat vaut autant pour la Wallonie et la Flandres que Bruxelles...

Par conséquent, vu que le mouvement de fédéralisation accru ne fera qu'amplifier cette réalité, il y a toutes les raisons d'être pessimiste pour l'avenir...


A te lire, on croirait que les gens vivent dans des ghettos . Personnellement j'ai des amis et des patients dans les deux communautés, et ça ne date pas d'hier. Il me paraît par ailleurs tout à fait normal que les gens se regroupent de préférence avec d'autres partageant une langue commune, pourquoi serait-ce un problème? Tant qu'il n'y a pas d'hostilité - et à Bruxelles il n'y en a pas, les communautés linguistiques vivent en bonne coexistence (hormis bien sûr au niveau politique).

Et puis les communautés sont loin d'être aussi imperméables que tu le caricatures - sinon pourquoi une bonne proportion des hommes politiques flamands auraient-ils un nom d'origine francophone, et une bonne partie des hommes politiques wallons un nom néérlandophone, hein (seule domaine dan slequel ils sont à peu près représentatifs de la population)? CQFD.

Si la Belgique était effectivement une création assez artificielle à sa naissance, le temps a fait que les populations se sont brassées et qu'au terme de presque deux siècles, ce sont à peu près les mêmes abrutis qui se toisent des deux côtés de leur ridicule frontière linguistique (moi-même, je suis né d'un père wallon et d'une mère bruxelloise d'origine flamande). Seulement, leurs politiques appliquent depuis une éternité la règle première du pouvoir: diviser pour régner, et ont enfoncé dans le crânes des pauvres abrutis de votant que l'autre, l'affreux d'en face, même s'il porte un nom à consonnance familière, est un être totalement différent, barbare et incompréhensible. Et une majorité de gens en sont maintenant convaincus, alors que tout dans leur histoire (et souvent celle de leur propre famille!) leur hurle le contraire.
In rod we truss.

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Skip17
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Au moins, la Belgique a ça de bon (pour l'instant en tout cas),
c'est que tout ce bordel communautaire se passe plus ou moins sans la moindre violence (il y a toujours bien l'un ou l'autre groupuscule à la con de flamingands pour aller beugler des slogans assez haineux ou faire des "actions symboliques", mas bon, il n'y a pas de bagarres rangées, d'expéditions punitives etc)...
On n'a pas encore de fabriquant de bombes cagoulés genre nationaliste Corse, ou pire encore un ambiance bien haineuse et violente comme dans les Balkans ...

dans d'autres régions d'europe, une telle situation engendrerait des tensions autrements plus compliquées et violentes...

Et comme le dit le Doc, ce n'est pas à Bruxelles que les tensions sont les plus fortes, mais Bruxelles est devenu un enjeux symbolique, économique, politique majeur...
pour tout dire, malgré plus de 90% de francophones dans Bruxelles, la flandre a désigné cette ville comme capitale de la Flandre...

bref, bonne chance aux non-belges pour piger ce bordel, parceque même nous on ne sais plus toujours trop bien, sinon que ce que la majorité des gens appelaient "un truc de politiciens" pour expliquer les tensions communautaire, commence a avoir de plus en plus d'échos et d'impact dans la poulation, surtout en flandre...
Invité
Doc : tu ne m'as pas compris (mais je n'ai peut-être pas été assez clair).

Je parle plus de l'organisation de l'Etat et de la gestion de la chose publique que des gens, laquelle se fait de plus en plus en vase clos dans un mouvement imprimé il y a une cinquantaine d'années.

Je ne suis pas de ceux qui croient qu'on rassemble les gens en séparant les politiques sur une base communautaire. A ce titre, croire que la "révolution copernicienne" qu'on nous prépare va permettre de trouver un équilibre et une paix communautaire qui offrira de la stabilité à ce pays me paraît bien naïf. Ce n'est qu'un pas de plus vers une distanciation de plus en plus marquée des deux communautés. La seule différence c'est qu'en écartant les plus nationalistes de ces négociations on le fait dans le cadre d'un processus lent et paisible.

Pour finir, tu peux trouver que je caricature, je ne peux pas t'en vouloir étant donné que de mon côté je trouve que tu verses parfois dans l'angélisme
vincentvince
Le Heyd a écrit :
Voilà je voulais confirmation, je pensais bien qu'à Bruxelles même c'était tranquille entre les deux communautés car ils vivent ensemble, contrairement aux wallons et aux flamands qui sont séparés. L'ignorance et la méconnaissance de l'autre sont souvent la base de beaucoup de conflits

En tant que belges, vous y croyez à la scission? Est-ce inévitable?


Personnellement, j'y crois, sans l'espérer; le problème est qu'en terme de politique économique, cela demandera un effort important de la part du contribuable wallon, et sans doute, du courage et de l'imagination pour les partis au pouvoir ...

Pour ce qui est de la problématique de Bruxelles (contrairement à Doc, je pense pas que les "couillons" d'en face - les wallons - soient aveugles à ce point de laisser tomber Bruxelles aussi facilement. Ne nous voilons pas la face, c'est effectivement une vitrine internationale, mais c'est aussi, globalement une région majoritairement francophone.

Après, plutôt que de décider qui prend quoi, ce serait peut être bien d'avoir l'avis des Bruxellois.

Pour répondre à un post plus haut, voici un lien très intéressant, qui explique le cheminement de toute cette pagaille. Comme vous le constaterez, cet antagonisme ne date pas d'hier, et cela présente à mon sens une vue objective sur événements qui ont jalonné l'histoire de cette fameuse frontière linguistique.

http://www.francophonedebruxel(...).html


et un autre qui démontre la grande ouverture d'esprit des flamands (déjà dans les années 60, onvoit bien que ce n'était pas qu'une minorité, le mouvement flamand radical était déjà bien établi, et n'était pas l'apanage de quelques excités des futurs VB ou autre NVA).

http://fr.wikipedia.org/wiki/A(...)uvain
PISS and LAUGH
manulonch
J'avais entendu cet article à la radio... y'a presque un an déjà.


Pourquoi une scission de la Belgique ferait deux perdants

mercredi 15 septembre 2010 à 07h02

Cette question était encore taboue avant les dernières élections. De plus en plus de personnes, et pas seulement des politiques, osent désormais évoquer l’inimaginable : une séparation de la Belgique !

Dans ce cadre, et même si cette hypothèse révulse beaucoup de Belges, il faudra sans doute se poser la question de savoir comment la dette publique sera partagée entre Wallons et Flamands. Cette question, quelques spécialistes flamands se la sont posées récemment. Leur réponse démontre qu’une séparation ne serait pas uniquement à l’avantage de la Flandre…

En effet, quelle que soit la clé de répartition choisie, elle fera peser sur la Flandre la charge la plus importante. Historiquement, si l’on regarde ce qui s’est passé pour des pays comme la Tchécoslovaquie, ou comme la Belgique et les Pays-Bas lors du divorce de 1830, c’est à chaque fois le critère des recettes d’impôts qui a été choisi. Sur base de ce critère, la Flandre prendrait à sa charge, en cas de séparation, environ 63 % de l’ancienne dette publique belge. Soit 219 milliards d’euros, 110 % du PIB flamand !

Ce n’est pas fini. En cas de séparation, la Flandre n’aurait sans doute plus le même rating que l’Etat belge. Autrement dit, les marchés financiers demanderaient un taux d’intérêt un peu plus élevé pour acheter de la dette publique flamande, ce qui aggraverait encore la charge de la dette publique du nord du pays. Ce serait un véritable cercle vicieux : si, économiquement, la Flandre est globalement plus riche que la Wallonie, elle souffre d’un problème de démographie.

A terme, elle risque d’avoir trop de personnes âgées à charge des actifs qui, par définition, sont de moins en moins nombreux. Comme l’immigration n’a pas la cote en Flandre, elle risque d’avoir un souci sur le plan du paiement des pensions, même si c’est à un horizon de quelques années. Comme me le disait un banquier belge pas plus tard que ce mardi, demandera-t-on ensuite aux Wallons de venir travailler en Flandre pour pouvoir payer les pensions du nord du pays ?

C’est une boutade, bien entendu, mais elle a le mérite d’éclairer avec un peu de cynisme les tensions politiques actuelles. Et de rappeler qu’en cas de scission, il n’y aura sans doute pas un perdant et un gagnant mais plutôt deux perdants. Comme le disait un autre interlocuteur, une région riche n’a jamais intérêt à avoir à ses portes une région pauvre, surtout quand c’est son deuxième client. Ceci dit, l’économie a ses règles que la politique ignore…
M.Twirly
wikipédia a écrit :

Cet article provoque une controverse de neutralité (voir la discussion).
Considérez cet article avec précaution. (Questions courantes)
Cet article ne donne pas suffisamment de références (août 200.
Cet article doit être recyclé.


c'est vrai que ça résume !
ZePot
  • Vintage Total utilisateur
A côté de l'écusson "L'union fait la force"
icks
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    icks
    le
Doc Loco a écrit :
Personnellement j'ai des amis et des patients dans les deux communautés, et ça ne date pas d'hier.


Mais tu es vraiment docteur ?!
Je savais pas, je pensais que tout le monde te chariait à cause de ton pseudo.



En ce qui de ma petite expérience, je travaille à Bruxelles depuis plus de 4 ans maintenant, dans une grosse administration bien chargée en fonctionnaires. Nous sommes bien représentés vu qu'il y a quasiment autant de francophones que de néerlandophones et 1 ou 2 germanophones. Aucun problème à signaler au niveau de la cohabitation et rien de désobligeant quant à nos emplois respectifs de la langue. A part quelques exceptions bien flagrandes d'un nationalisme communautaire de la part d'une minorité d'individus qui ne sont pas identifiés comme les couteaux les plus tranchants de tout le tirroir.

Les seuls soucis les plus flagrant que nous avons eu se situent lors de nos contacts avec les bureaux de périphéries, bastion de la défense flamande des communes majoritairement francophones, pour ne pas la citer : Halle. Nous demandons systématiquement à un collègue néerlandophone de téléphoner là-bas car le dialogue avec un francophone usant de la langue de Vondel est tout aussi compliqué qu'un francophone unilingue pour eux. Quant au néerlandais qu'ils parlent, c'est clairement un dialecte bien batard de tout ce qu'il y a de plus barbare en flamand avec un accent à la sauce fermier. C'est pas cette langue qui est enseignée dans les écoles. Même nos collègues Alostois font ce constat.
-- http://www.myspace.com/seafoamshamerocks --
When the Boogeyman goes to sleep every night, he checks his closet for Chuck Norris.
icks a écrit :

(...)
Les seuls soucis les plus flagrant que nous avons eu se situent lors de nos contacts avec les bureaux de périphéries, bastion de la défense flamande des communes majoritairement francophones, pour ne pas la citer : Halle. Nous demandons systématiquement à un collègue néerlandophone de téléphoner là-bas car le dialogue avec un francophone usant de la langue de Vondel est tout aussi compliqué qu'un francophone unilingue pour eux. Quant au néerlandais qu'ils parlent, c'est clairement un dialecte bien batard de tout ce qu'il y a de plus barbare en flamand avec un accent à la sauce fermier. C'est pas cette langue qui est enseignée dans les écoles. Même nos collègues Alostois font ce constat.


Pour moi c'est là que réside un gros problème, en cours on apprend une langue qui ne nous sert pas spécialement, le nombre de fois que j'ai été à Courtrai quand j'étais en secondaire (un petit trajet de train de 8 minutes en somme) et que je me suis retrouvé comme un con a essayer de parler néerlandais mais être incompris par les gens parce que j'utilisais des mots inconnus au bataillon pour eux alors que je les avaient appris en cours. (On a d'ailleurs abordé ce problème en cours d'histoire cette année, avec un prof néerlandophone qui donne cours en français et plutôt réaliste sur la question linguistique ^^').

Bon bien sûr ça m'empêchera pas de continuer à essayer de parler néerlandais quand il le faut, mais je peux comprendre que ça décourage ...

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