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« Fuck le néolibéralisme »

Rappel du dernier message de la page précédente :
Fandango
fmu a écrit :

...et après, le chirurgien qui doit t’amputer du tronc parce que tu t'es pété la gueule de l’escabeau en repeignant le plafond de ton voisin tu lui file quoi? de briques? des tuiles?


bah de 1 je suis prudent et il n'y a pas de raison que je tombe.... et de 2 il me répare et je demande au pot qu'il prenne en charge les réparations de ses voitures + une caisse de ricard que j'aurais gagné en jouant le soir dans les pubs !

icks a écrit :
Fandango a écrit :
il n'y a pas que les biens... Il y a aussi les services. mon voisin m'arrange ma caisse et moi je lui repeins son plafond ...


Une astuce pour ne pas payer de taxes.


ouais alors là ! Fuck les taxes
Biosmog
Le néolibéralisme est au libéralisme ce que le marxisme-lenninisme est au communisme.
Vous battez pas, je vous aime tous
Fandango
Biosmog a écrit :
Le néolibéralisme est au libéralisme ce que le marxisme-lenninisme est au communisme.


Fuck le dogmatisme
Redstein


Nicolas Hulot, démissionnaire irresponsable

Par un incroyable tour de force, Nicolas Hulot, démissionnaire, parvient à imputer ses échecs à l'opposition et à la société tout entière plutôt qu'au gouvernement. Une faillite politique, intellectuelle et morale.

« Je souhaite que personne, personne ne fustige le gouvernement ». Nicolas Hulot, au moment même où il quitte le gouvernement, réussit le tour de force de le défendre, coupant ainsi l’herbe sous le pied de ceux qui voudraient en faire la critique. Il loue d’ailleurs « l’affection, la loyauté, la fidélité » dont ont fait preuve à son égard le premier ministre et le président de la république avant de demander : « au quotidien, qui j’ai eu pour me défendre ? » Il répond à sa propre question en accusant l’opposition qui n’a pas su « se hisser au dessus de la mêlée pour se rejoindre sur l'essentiel » et même la « société » qui n’est pas descendue dans la rue pour le soutenir. Incroyable retournement des rôles, qui repose sur un escamotage digne du fameux éléphant dans la pièce : contre qui l’opposition et la société étaient-ils censés défendre Nicolas Hulot, sinon contre ce gouvernement affectueux, loyal et fidèle ?

Défendre Nicolas Hulot, en quoi cela aurait-il dû consister, sinon faire en toutes occasions pression pour affermir les mesures de protection de l’environnement – en proposant l’inscription de la règle verte dans la constitution, en exigeant l’interdiction ferme et immédiate du glyphosate, en luttant pour l’interdiction de la pêche électrique, en combattant la réduction des aides à la reconversion des agriculteurs vers des modèles bio, en luttant aussi contre le démantèlement du rail et la privatisation des barrages ? C’est ce qu’a fait, tout au long des dix-huit mois qui viennent de s’écouler, la France Insoumise.

Je ne suis pas porte-parole de la France Insoumise et je n’y occupe aucune fonction officielle. Après en avoir été candidat aux législatives, je préfère me définir aujourd’hui comme un soutien extérieur plutôt que comme un membre du mouvement, pour des raisons que j’expliquerai peut-être une autre fois. Il n’en reste pas moins que nul ne peut dénier la persistance et la pugnacité avec laquelle ses militants et ses députés ont défendu la cause écologique à l’Assemblée et en-dehors. Qu’un mouvement politique ait à son programme la mise en oeuvre du scénario Negawatt pour la transition énergétique, voilà qui devrait séduire Nicolas Hulot. Pas du tout : il fait comme si aucune opposition politique écologiste n’existait.

C’est qu’il lui reproche son modus operandi : l’opposition devrait « s’élever au-dessus des querelles habituelles » pour défendre l’écologie. Galimatias qui ne signifie rien, mais qui trahit la limite de Nicolas Hulot, limite bien connue du reste : son apolitisme bien de son temps, qui refuse toute forme de conflit et s’imagine une société du consensus parvenant un jour, par la grâce de la « pédagogie », à une épiphanie collective. Il est effarant que Hulot lui-même, après avoir platement échoué à convaincre, n’en soit pas venu à comprendre qu’il fallait lutter, et reporte même la faute de ses échecs sur ceux qui luttent plutôt que de faire, comme lui, des homélies à des menteurs, des caresses à des voleurs.

Quant à cette société civile, comment Nicolas Hulot ose-t-il affirmer qu’elle lui a fait défaut ? C’était à lui, au contraire, de la soutenir et de la porter, ce qu’il n’a jamais fait. Le seul fait positif qu’il puisse mettre à son actif est l’annulation du projet de l’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes. Mais cette annulation elle-même n’a été décidée que par crainte d’un pourrissement du conflit ; à aucun moment les Zadistes n’ont été crédités de leur résistance, jamais il n’a été dit par Nicolas Hulot qu’ils avaient bien mérité de la biodiversité. Seule dans l’hémicycle la France Insoumise a déclaré que la société toute entière devait des remerciements à son avant-garde mobilisée.

Combien d’associations de lutte contre les pesticides, pour la reconnaissance des maladies qu’ils causent, auraient pu être reçues par le ministre ! Au moment même de sa démission, il aurait pu en prendre occasion pour les médiatiser et les valoriser. Rien de tout cela : Hulot les invisibilise au contraire pour excuser non seulement son échec, mais sa lamentable obstination à croire en un gouvernement qui s’est servi de lui comme alibi.
Sans doute l’ex-ministre, qui pourtant déclare qu’il « ne veut plus se mentir », n’est-il pas prêt à s’avouer à quelle profondeur d’aveuglement il s’est laissé sombrer.

Ainsi vient le pire de son discours : la déclaration de culpabilité universelle - « nous sommes tous responsables », « chacun d’entre nous porte les contradictions de notre temps ». Refrain connu que celui de l’accusation vague, indéfinie, dont ne s’ensuivent que l’impuissance générale et le découragement. Tous responsables ? Non. Si la contradiction à résoudre est, comme le dit Hulot lui-même, celle d'un « modèle marchand » (les gens qui n’ont pas peur des mots diront « capitalisme ») et des impératifs écologiques, sont responsables au premier chef ceux qui perpétuent le modèle économique incriminé : le capital, le patronat, le gouvernement et les lobbies qui ont son oreille. Au deuxième rang se trouvent ceux qui sapent la résistance aux premiers en invisibilisant les opposants et en niant les alternatives. Nicolas Hulot est de ceux-là. Sa démission, loin de redorer son blason, y fait une sombre tâche : à la naïveté dont on pouvait, au mieux, le créditer, vient s’ajouter une persistance dans l’erreur qui relève de la lâcheté intellectuelle et constitue une trahison de la cause qu’il prétend défendre.








Injuste envers ce pauvre Nicolas?

Nicolas Hulot, un démissionnaire irresponsable coupable de lâcheté intellectuelle et traître à la cause qu’il prétend défendre ? Mes affirmations m’ont valu de sévères critiques : terrorisme intellectuel, sectarisme, mais aussi courte vue – j’aurais manqué la portée politique de la démission de Nicolas Hulot. Mais en a-t-elle vraiment une?

Oui, c’est vrai, Nicolas Hulot a critiqué la politique du gouvernement, ce qui est salutaire. Il a affirmé que le « modèle économique marchand » est incompatible avec la sauvegarde de la planète, fournissant ainsi quelques munitions à l’opposition. Il est encore vrai que les compliments qu’il fait au gouvernement et qui m’ont exaspéré étaient, en regard de ses critiques, bien vides ; qu’ils sonnaient surtout comme l’expression d’un remords au moment de trahir, de sorte que Hulot dit dans le même temps que le gouvernement n’a rien compris et qu’il est composé de personnes formidables. Considérant l’émotion de toute évidence réelle qui l’animait, on peut glisser charitablement sur cette contradiction interne à son discours, l’excuser d’autant plus volontiers qu’après tout la loyauté est une vertu, et se dire que l’essentiel était ailleurs. En un sens, c’est vrai, et cet « essentiel » a fait la matière d’à peu près tous les commentaires. On n’avait pas besoin de moi pour le saisir. Il n’en reste pas moins que les failles du discours de Hulot font qu’il n’aura, j’en mets ma main au feu, aucun effet.

D’abord, demandons-nous : qu’a-t-il dit de nouveau ? Rien. Lui-même avait déjà affirmé que le modèle économique libéral était incompatible avec l’écologie, et ce bien avant d’entrer au gouvernement, ce qui aurait dû le conduire à conclure logiquement que son rôle ne pouvait consister qu’à le combattre. Il avait déjà dénoncé les lobbies. Il annonce donc avec force émotion sortir pour des raisons qui auraient dû le dissuader d’entrer. Mais, dira-t-on, il a essayé ! Louable candeur de l’homme qui veut se rendre utile. Non : candeur néfaste quand il n’y a plus de temps à perdre.

Que le modèle économique dominant soit incompatible avec l’écologie, tout le monde le sait, hormis Donald Trump, quelques vendus et quelques arriérés intellectuels. Je l’ai lu, figurez-vous, dans les colonnes de Capital que je trouve dans la salle d’attente de mon médecin, et entendu sur BFMTV. Les commentateurs et éditorialistes les moins suspects d’avoir une attitude critique vis-à-vis du pouvoir ont d’ailleurs repris le constat avec force trémolos dans la voix. Mais ce sont précisément les louanges quasi unanimes qu’on a déversées sur Nicolas Hulot qui devraient nous alerter sur le fait que ses paroles étaient absolument dénuées de toute portée subversive. Car enfin, si tout le monde sait que le libéralisme est incompatible avec l’écologie, et si pourtant trop peu de gens entreprennent de renverser le libéralisme, c’est que la raison de la passivité générale n’est pas dans l’ignorance du fait.

Cette raison, où est-elle ? Dans la peur de la radicalité. Si la critique du libéralisme est devenue banale et consensuelle, il subsiste dans le discours public, simultanément, une représentation de ce que doit être un homme de pouvoir : pondéré, cravaté, centriste, en prise avec le « réel ». C’est le paradoxe : on veut être gouverné par des personnes dont on sait qu’elles ne prendront pas les mesures nécessaires, parce qu’on a peur de ceux qui pourraient les prendre. Le véritable obstacle à la lutte politique pour l’écologie est là, dans la permanence d’une certaine image de l’homme d’Etat et du rebelle. Je connais un très grand nombre de personnes qui se désolent, comme tout le monde, de la crise écologique, qui considèrent Monsanto comme une officine du diable, et qui pourtant votent Macron, revoteront Macron, sont choquées par Mélenchon et terrorisées par les zadistes. Or si c’est là la dissonance cognitive qui travaille la société, c’est cette dissonance que Nicolas Hulot aurait dû s’attacher à résoudre. Ce qui lui était impossible parce qu’il n’en est lui-même jamais sorti.

Nicolas Hulot est prisonnier de cette contradiction depuis longtemps. Comment expliquer autrement qu’il ait pu écrire, dans le même souffle, que le capitalisme était incompatible avec l’écologie et que les personnalités de droite et de gauche devaient s’unir pour lutter contre le réchauffement climatique ? Si le problème, c’est le capitalisme, alors tout ce qu’on peut souhaiter c’est que les personnalités de droite cessent de l’être et basculent à gauche, et même assez loin à gauche pour être résolument anticapitalistes. Pourtant sur France Inter, Nicolas Hulot a encore loué la « diversité » des membres du gouvernement, cette diversité qui nous « enrichit », comme s’il s’agissait d’une diversité d’us, de coutumes, de rapports esthétiques ou spirituels au monde et non d’antagonismes.

Ce qui a séduit Hulot chez Macron, c’est le « ni de droite, ni de gauche » dont, précisément, il aurait dû tirer la leçon que c'était une imposture. Il aurait dû déclarer : j’ai constaté, en un an, que ce gouvernement est ennemi de l’écologie, donc ennemi de l’humanité, et j’appelle à le combattre par tous les moyens. Il aurait pu ajouter qu’il y a en ce moment une lutte contre le centre d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure et qu’il appelle tous les Français à la soutenir, et ceux qui le peuvent à se rendre sur place.

On me dira qu’il était complètement irréaliste d’espérer que Nicolas Hulot tienne un discours de ce genre. Certainement. Mais je ne fais pas la psychologie de Nicolas Hulot et je n’ai pas l’intention de vibrer au diapason de ses émotions : d’autres s’en chargent. Ce qui m’intéresse, c’est la portée politique de ses paroles. Or si Hulot affirme la thèse largement partagée que la lutte écologique est une urgence absolue, il s’ensuit à mes yeux qu’il est d’une urgence absolue de faire sauter les verrous qui empêchent que cette lutte soit menée sur le plan politique en nommant l’ennemi.

Que va-t-il se passer désormais ? La réponse me semble évidente : rien. La démission de Hulot ne sera nullement le séisme que d’aucuns espèrent. C’est qu’il a permis à chacun, au fond, de rester sur ses positions : les partisans de la soumission au réel continueront de soutenir des « personnes formidables » dont Hulot lui-même a dit qu’ils faisaient de « petits pas », puisqu’ils n’imaginent pas qu’on puisse en faire de grands ; cela ne les empêchera pas de louer l’utopiste. Hulot deviendra, au mieux, un abbé Pierre de l’écologie, un genre de conscience impuissante.

Quant à ceux qui tentent de s’appuyer sur la démission de Hulot pour radicaliser la lutte, ils ont bien sûr raison de le faire et je leur souhaite d’y réussir. Il n’en reste pas moins qu’ils se heurteront à des murs érigés par Nicolas Hulot lui-même. On les renverra aux responsabilités individuelles comme Hulot qui, réagissant à la critique du gouvernement de Yannick Jadot pendant l’interview, a déclaré en substance qu’avant de faire de la politique, chacun devait amender son propre comportement. On les traitera d’idéalistes inconscients des contraintes du réel, comme Hulot qui dit qu’il « n’y croit plus ». On les qualifiera d’extrémistes sectaires qui refusent l’enrichissante diversité des opinions. On pensera comme Nicolas Hulot qu’à tout prendre, il vaut mieux avoir tort avec Macron que raison avec Mélenchon. On s’embrassera sur le pont du Titanic, les rebelles collés à fond de cale, Hulot dirigeant l’orchestre dans une bouleversante interprétation de « plus près de toi mon dieu ».
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
MIA WALLACE
combattons le capitalisme , arrêtons d'acheter tout ce qui est commercialisé !!
pour une société égalitaire , écologique, sans argent ni profit !!!!

par contre , cette semaine hulot était dans le topic du bravo du jour grâce à redstein et là les articles copiés, aussi par redstein, lui sont quand même très défavorables
c'est ça le vrai sens politique
Salut G.COM, ça roule ?

SUPERBUS , STRAY CATS , BRMC

"regarde-le moi ce communiste, je t'enverrais tout ça à Moscou"
Invité
ça fait plaisir de lire des trucs VRAIS !
ZePot
  • #36
  • Publié par
    ZePot
    le 31 Aug 18, 20:12
Nicolas Hulot sait très bien que la seule manière de sortir de l'impasse est le PLAN QUINQUENNAL. Tout le reste ne mènera qu'à de cruelles désillusions.
Redstein
Le plus important, c'est de faire le malin, hein, les ptits loups ?
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • MP
  • #38
  • Publié par
    Lao
    le 01 Sep 18, 13:31
Biosmog a écrit :
Le néolibéralisme est au libéralisme ce que le marxisme-lenninisme est au communisme.

mais

ninisme
Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • MP
  • #39
  • Publié par
    Lao
    le 01 Sep 18, 13:42
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
mjolk
  • #40
  • Publié par
    mjolk
    le 01 Sep 18, 13:43
Lao a écrit :
Biosmog a écrit :
Le néolibéralisme est au libéralisme ce que le marxisme-lenninisme est au communisme.

mais

ninisme


Mais est-ce que c'est un humanisme ?
Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • MP
  • #42
  • Publié par
    Lao
    le 01 Sep 18, 13:54
Cela ne concerne pas le niveau de l'espèce mais le niveau sociétal.
Le néolibéralisme est un anti-collectivisme.
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
Mr Park
manulonch a écrit :
http://www.slate.fr/story/111969/reveil-piege-capitaliste


Y a beaucoup d'erreurs dans cet article (je ne suis pas allé au bout). Quand elle dit que "tout au long de l'histoire les gens n'avaient pas besoin de se réveiller à une heure précise" elle a raison, sauf qu'elle sous-entend qu'ils faisaient la grasse mat'. Et le réveil existait déjà dans les campagnes: le coq. Il braillait avec le lever du soleil, donc pas chaque jour à la même heure, mais c'était un réveil quand même. Et pour les moissons, quand il fallait se lever très tôt, le réveil était encore plus simple: plusieurs litres de vin ou de bière (surtout pas d'eau, on en buvait pas ou très peu, elle n'était pas potable) avant de dormir, comme ça on était sûr de se réveiller avant l'aube pour devoir pisser Et puis on a eu les églises, qui sonnaient les mâtines. L'homme est malin quand même!

Le truc le plus intéressant de l'article, c'est quand même de voir que l'auteur a écrit un futur Pulitzer: "A partir de quand votre soutif est sale?" (Temps de lecture: 5 minutes)

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