Identité de genre...

Rappel du dernier message de la page précédente :
hercule01
Mr Park a écrit :
hercule01 a écrit :
Mr Park a écrit :
hercule01 a écrit :

Ça va au delà des personnes ayant des troubles de l’identité sexuelle. Il y a une injonction politique culturelle et médiatique à l’indifférenciation sexuelle niant la réalité biologique.


Pauvre chou.


Oui ça me pose problème que ce nouvel obscurantisme se développe et s’immisce partout.


Partout? Tu connais des transgenres?


Le transsexuel et le travesti ne me posent pas de problème. Ils n’ont pas une vie facile ni enviable et sont souvent mal dans leur peau au point de se mutiler les parties genitales voire de faire le tapin pour certains.
Ce qui me pose problème c’est que l’on fasse la propagande des théories du genre dans les media à l’école dans la loi alors qu’elles ont été balayées par la biologie et les neurosciences.
Clip de mon groupe Triptyque
https://youtu.be/ztcqWq84pXA

Twitter:@triptyque11
Lao
  • Lao
  • Vintage Cool utilisateur
  • MP
  • #31
  • Publié par
    Lao
    le 01 Jan 20, 12:56
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.
RFM
  • RFM
  • Vintage Top utilisateur
  • MP
  • #32
  • Publié par
    RFM
    le 01 Jan 20, 14:01
Tu l’indiques parfaitement : tout le problème est là. Difficile de faire l’économie d’une lecture assidue sur un sujet aussi dense. (Sauf à vouloir en apprendre davantage sur les protagonistes que sur l’état de la question...)
Un début possible ; Judith Butler?
Ou d’autres articles s’y rapportant, comme ceux d’Hervé Castanet.
Cold Dream
Voici une définition plus subtile que celle de la giga droite dont parle Lao.

Fenson66
Redstein a écrit :
Ces homos persécutés qui persistent à vouloir être des homos n'ont à s'en prendre qu'à eux-mêmes, en d'autres termes ?


L'homosexualité est une orientation sexuelle et non une identité de genre mais soit. Il y a ceux qui le sont et veulent juste qu'on les laisse l'être (ce que je respecte totalement) et ceux qui ne peuvent s'empêcher de le crier sur les toits... Je te vois venir alors fait pas semblant de ne pas comprendre ce que je dis et d'essayer de me prêter des intentions homophobes.

Lao a écrit :

Mais à qui tu t'adresses là ?
Je n'ai vu personne sur ce forum avoir le comportement que tu décris.
D'un autre côté, si tu emploies ce ton avec des gens ça ne serait pas étonnant qu'ils t'agressent en retour (même en ayant corrigé l'orthographe).


Je ne m'adresse à personne et ne vise personne. C'est juste une réflexion personnelle sur la question.
Je ne comprends pas ce besoin irrépressible de s'afficher et de vouloir se démarquer des autres (pour ensuite se plaindre d'être ramené à sa seule différence).
Je doute que l'on change une opinion générale et que l'on se fasse accepter en choquant les réticents en permanence.
Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre.

"La religion est une insulte à la dignité humaine. Que ce soit avec ou sans elle, il y aura toujours des gens bien qui font de bonnes choses, et des mauvais qui font de mauvaises choses. Mais pour que des gens bien agissent mal, il faut la religion." S.WEINBERG
oldamp
Un homo (ou femi) sexuel normal, ça ne me pose aucun problème, chacun est libre de ses orientations. Mais ce qui me gêne, et j'ai deux exemples sous les yeux, c'est que certains, dès que c'est en privé comme un dîner ou une soirée, ne peuvent s’empêcher de faire les "folles" de la façon la plus caricaturale possible ! Quand je les croise au boulot ou dans la vie publique ils sont "normaux" mais dès que c'est dans la sphère privée faut que ça dégénère... Il faut qu'ils deviennent l'attraction en forçant le trait. Ça c'est encore passé hier soir et franchement ça me gonfle.
Masha
  • #36
  • Publié par
    Masha
    le 01 Jan 20, 18:50
Trombi folle caricaturale
"Masha ... Comment fais-tu pour, si régulièrement, trouver de telles horreurs : c'est inécoutable !!!!"

Postez des recettes, bordayl de merde.
Biosmog
RFM a écrit :
Tu l’indiques parfaitement : tout le problème est là. Difficile de faire l’économie d’une lecture assidue sur un sujet aussi dense. (Sauf à vouloir en apprendre davantage sur les protagonistes que sur l’état de la question...)
Un début possible ; Judith Butler?
Ou d’autres articles s’y rapportant, comme ceux d’Hervé Castanet.


Cette année on a subit un matraquage indécent de troll barbu (d'ailleurs où il a passé ?) et d'autres, sur la question. Ils n'ont pas lu le début d'une première page de Judith Butler ou de Christine Delphy que j'ai essayé plusieurs fois de citer, mais se permettent de déblatérer leur ignorance forgée dans la fréquentation assidue de réseaux sociaux orientés, évidemment à leur insu. Et il n'y a pas plus arrogant que l'inculture, notamment celle qui croit que le féminisme a un rapport avec les sarouels, les piercings et le surpoids. Bref, il y a du boulot. Ou plutôt non. Ma résolution 2020 est de laisser les gros cons où ils sont.
Vous battez pas, je vous aime tous
Cold Dream
Éloquence, invective et injures. "Ma résolution 2020 est de rester là où je suis."
jules_albert

jean-françois braustein, la philosophie devenue folle

Trois débats nous obsèdent : autour du genre, des droits de l’animal, de l’euthanasie. Et trois disciplines politiquement correctes traitent désormais de ces questions dans le monde universitaire : gender studies, animal studies, bioéthique.

Cependant, lorsqu’on lit les textes des fondateurs de ces disciplines, John Money, Judith Butler, Peter Singer, Donna Haraway et quelques autres, on s’aperçoit que, derrière les bons sentiments affichés, se font jour des conséquences absurdes sinon abjectes.

Si le genre n’est pas lié au sexe, pourquoi ne pas en changer tous les matins ? Si le corps est à la disposition de notre conscience, pourquoi ne pas le modifier à l’infini ? S’il n’y a pas de différence entre animaux et humains, pourquoi ne pas faire des expériences scientifiques sur les comateux plutôt que sur les animaux ? Pourquoi ne pas avoir de relations sexuelles avec son chien ? S’il est des vies dignes d’être vécues et d’autres qui ne le sont pas, pourquoi ne pas liquider les « infirmes », y compris les enfants « défectueux » ? Pourquoi ne pas nationaliser les organes des quasi-morts au profit d’humains plus prometteurs ?

Jean-François Braunstein a mené un travail considérable et novateur : il a lu les milliers de pages de ces penseurs célébrés dans le monde occidental ; il revient sur leurs idées, leurs contradictions, leur parcours personnel ; il analyse, souligne, contredit, déconstruit. L’erreur consiste à vouloir « effacer les limites » : entre les sexes, entre les animaux et les humains, entre les vivants et les morts. Il convient, au contraire, d’affronter ces limites qui nous constituent. Oui, parfois la philosophie devient folle, quand elle oublie l’homme.
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
jules_albert
jules_albert a écrit :

jean-françois braustein, la philosophie devenue folle

Trois débats nous obsèdent : autour du genre, des droits de l’animal, de l’euthanasie. Et trois disciplines politiquement correctes traitent désormais de ces questions dans le monde universitaire : gender studies, animal studies, bioéthique.

voilà un très bon livre.

d'autres, comme jaime semprun ou jean-marc mandosio, avaient déjà critiqué le conformisme bourgeois qui se cache derrière les gender studies, qui french theory aidant, sont devenues une efficace avant-garde de la normalisation et de la conformité sociale dont il est malaisé de discerner, de la parité aux mariages gay, quelles sont les prescriptions qui relèvent du politically correct ou de la pensée unique.

l'origine des gender studies se situe dans l'après-68 avec l'émergence d'une pensée molle (poststructuralisme, déconstructivisme, la french theory: derrida, foucault et associés) dont le but est de dynamiter la pensée révolutionnaire : il s'agit donc d'une pensée réactionnaire qui se déguise sous les traits du modernisme, et même de l'avant-gardisme, mais qui ne parle jamais de dissoudre l'état et de démanteler le capitalisme.

c'est de cette pseudo-radicalité que surgit une offre diversifiée de protestations égalitaristes segmentées, mais unifiées par un conformisme revendicatif qui, lorsqu'il n'en fait pas l'apologie, évite de s'en prendre aux réalités centrales de l'aliénation technologique et marchande.

le citoyennisme actuel vient de là : par la voix de ses avatars antilibéraux, altermondialistes ou décroissants, le citoyennisme est une forme de radicalisme bourgeois qui formule et développe une demande sociale de protection sans envisager à aucun moment l'abolition du capital et de l'état.

à propos du citoyennisme et de ses idéologues (la classe moyenne et ses angoisses) : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf


"ne publient pas : judith butler"
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
RFM
  • RFM
  • Vintage Top utilisateur
  • MP
  • #41
  • Publié par
    RFM
    le 02 Jan 20, 09:20
jules_albert a écrit :
Jean-François Braunstein a mené un travail considérable et novateur : il a lu


Louable effort.
Même si je l'ai connu sous un meilleur jour.

Dénonciation n'est pas raison, par Richard Figuier

jules_albert a écrit :
"ne publient pas : judith butler"

Messieurs les censeurs... Est-ce qu'ils publient Robert Stoller?
fabh
  • fabh
  • Vintage Méga utilisateur
  • MP
  • #42
  • Publié par
    fabh
    le 02 Jan 20, 09:24
Cold Dream a écrit :
Voici une définition plus subtile que celle de la giga droite dont parle Lao.



Magnifique caricature.
Biosmog: "T'es franchement pathétique."
mjolk
  • #43
  • Publié par
    mjolk
    le 02 Jan 20, 10:46
jules_albert a écrit :

Si le genre n’est pas lié au sexe, pourquoi ne pas en changer tous les matins ? Si le corps est à la disposition de notre conscience, pourquoi ne pas le modifier à l’infini ? S’il n’y a pas de différence entre animaux et humains, pourquoi ne pas faire des expériences scientifiques sur les comateux plutôt que sur les animaux ? Pourquoi ne pas avoir de relations sexuelles avec son chien ? S’il est des vies dignes d’être vécues et d’autres qui ne le sont pas, pourquoi ne pas liquider les « infirmes », y compris les enfants « défectueux » ? Pourquoi ne pas nationaliser les organes des quasi-morts au profit d’humains plus prometteurs ?



Masha
  • #44
  • Publié par
    Masha
    le 02 Jan 20, 10:51



Pauvre petite
"Masha ... Comment fais-tu pour, si régulièrement, trouver de telles horreurs : c'est inécoutable !!!!"

Postez des recettes, bordayl de merde.
Redstein
fabh a écrit :
Cold Dream a écrit :
Voici une définition plus subtile que celle de la giga droite dont parle Lao.



Magnifique caricature.


Oui. Aucun intérêt, sinon renforcer ses oeillères.





jules_albert a écrit :
S’il n’y a pas de différence entre animaux et humains


C'est Braunstein qui a écrit ça ? Il était bourré ?
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)

En ce moment sur backstage...