#JeSuisParis

Rappel du dernier message de la page précédente :
Mellow_man
FN et Islamistes même combat, ça a au moins le mérite d'être clair

http://tempsreel.nouvelobs.com(...)ource


L'INTERNATIONALE

Couplet 1 :
Debout ! les damnés de la terre !
Debout ! les forçats de la faim !
La raison tonne en son cratère,
C’est l’éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien, soyons tout !

Refrain : (2 fois sur deux airs différents)
C’est la lutte finale
Groupons-nous, et demain,
L’Internationale,
Sera le genre humain.

Couplet 2 :
Il n’est pas de sauveurs suprêmes,
Ni Dieu, ni César, ni tribun,
Producteurs sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud !

Refrain

Couplet 3 :
L’État comprime et la loi triche,
L’impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche,
Le droit du pauvre est un mot creux.
C’est assez languir en tutelle,
L’égalité veut d’autres lois :
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle,
Égaux, pas de devoirs sans droits ! »

Refrain

Couplet 4 :
Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail,
Ont-ils jamais fait autre chose,
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la bande,
Ce qu’il a créé s’est fondu.
En décrétant qu’on le lui rende,
Le peuple ne veut que son dû.

Refrain

Couplet 5 :
Les Rois nous saoûlaient de fumées,
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air et rompons les rangs !
S’ils s’obstinent, ces cannibales,
À faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.

Refrain

Couplet 6 :
Ouvriers, Paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs ;
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L'oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !
Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours !

Refrain
rapideyemove
Larry Carton a écrit :


(...)



Choukran R'bibi/Todaraba Haver...

On se couchera moins bête ce soir grâce à toi




«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
ZePot
  • Vintage Total utilisateur
Tous les soirs j'ai l'impression de me coucher moins bête grâce à rapideyemove... mais je me réveille toujours aussi con

Citation:
L'Internationale sera le genre humain


Ça veut dire quoi L'Internationale sera le genre humain ?
rapideyemove
ZePot a écrit :
Tous les soirs j'ai l'impression de me coucher moins bête grâce à rapideyemove... mais je me réveille toujours aussi con

Citation:
L'Internationale sera le genre humain


Ça veut dire quoi L'Internationale sera le genre humain ?




Oui, je sais, on est deux, c'est ce que je me dis aussi tous les soirs.
Et tous les matins, ce sentiment de ne pas servir à grand chose...
Pour paraphraser à peine Cocteau : « Les miroirs feraient bien de réfléchir un peu, avant
de
nous renvoyer nos propres images. »

Une schizophrénie bavarde ? Vraiment ?

C'est combien, Docteur ?



Pour l'Internationale, je n'en pense rien, non plus.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Larry Carton
ZePot a écrit :
Tous les soirs j'ai l'impression de me coucher moins bête grâce à rapideyemove... mais je me réveille toujours aussi con

Citation:
L'Internationale sera le genre humain


Ça veut dire quoi L'Internationale sera le genre humain ?


Bah que l'Humanité, enfin sortie de l'Histoire, sera unifiée dans cette magnifique société fraternelle, sans classe et sans propriété privée, sans exploitation enfin réellement juste, que nous promettent Marx et Engels après la période de "dictature du prolétariat".
C'est la "promesse messianique" sécularisée du marxisme, avec Marx dans le rôle du prophète prométhéen, le prolétariat comme peuple élu, la révolution comme messie et le communisme comme "monde qui vient".
Relisons "L'opium du peuple", tout y est dit !

Mellow_man a écrit :
FN et Islamistes même combat, ça a au moins le mérite d'être clair


En même temps c'est pas très compliqué de trouver des photos d'islamos qui tendent le bras sur internet, et les liens entre l'islamisme et les fascismes est connu..."Viva la muerte !" ^^
Ceci dit en cherchant bien on trouve aussi facilement des gens d'obédience marxiste qui les soutiennent aussi...
Une bonne paire de PAF pour ta gratte et une bonne paire de baffles pour ta tête...

The baltringue connection
Invité
rapideyemove a écrit :
Explication déjà donnée page 316.
Je me cite en extrait : «Il n'existe, traditionnellement, en arabe qu'un seul terme : ibn ابن dont le pluriel est banû au cas sujet بنو et banî au cas régime بني. Mais, comme toujours, en arabe, les choses ne sont pas si simples !
Le (i) de ibn est dit "instable", c'est à dire qu'il disparait s'il est précédé d'un mot: ʿabdu-llâhi-bnu-ʿabdi-l-muṭṭalib.

En dialectal, le i a complêtement disparu et a pris à la place, une voyelle atone (e). Les flexions casuelles (= les déclinaisons, selon les fonctions syntaxiques du mot dans une phrase donnée) n'existant pas en dialectal, il serait difficle de dire "bn". (...)»


Fahimtouki jazaka llahou khairan ya akhi
rapideyemove
quantat a écrit :
rapideyemove a écrit :
Explication déjà donnée page 316.

(...)


Fahimtouki jazaka llahou khairan ya akhi


Je n'étais que le relai, modeste, de cette explication.
Quoiqu' à Dieu ne plaise . Ou ne déplaise.

Étendons déjà la mâne entre nos ombres et nos mots.
On y verra toujours peut–être un peu plus clair après...dans nos déserts.


«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Mellow_man
Oui, mais c'est au départ le chant des communards en 1871, anarchiste, révolutionnaire, pas le chant des communo bolcheviko lenino stalinien, un détournement de plus...
à la base c'est ça l'esprit (une utopie, ok je l'accorde) :

"Il n’est pas de sauveurs suprêmes,
Ni Dieu, ni César, ni tribun,
Producteurs sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !"

sinon pour ce connard de Aliot à son enterrement on pourrait lui chanter:
rythme: au pas de l'oie
Aïli Aliot Aliot Aïli iAliot Aliot Aïli Aliot Aliot ho ho ho ho .... x 12 vu sur un des commentaires de l'article qui m'a bien fait marrer

Larry Carton
rapideyemove a écrit :
quantat a écrit :
rapideyemove a écrit :
Explication déjà donnée page 316.

(...)


Fahimtouki jazaka llahou khairan ya akhi


Je n'étais que le relai, modeste, de cette explication.
Quoiqu' à Dieu ne plaise .

Étendons déjà la mâne entre nos ombres et nos mots.
On y verra toujours peut–être un peu plus clair après...




Tu es soufi ?
Une bonne paire de PAF pour ta gratte et une bonne paire de baffles pour ta tête...

The baltringue connection
rapideyemove
Larry Carton a écrit :
rapideyemove a écrit :
quantat a écrit :
rapideyemove a écrit :
Explication déjà donnée page 316.

(...)


Fahimtouki jazaka llahou khairan ya akhi


Je n'étais que le relai, modeste, de cette explication.
Quoiqu' à Dieu ne plaise .

Étendons déjà la mâne entre nos ombres et nos mots.
On y verra toujours peut–être un peu plus clair après...




Tu es soufi ?


Non, mais je suis un grand lecteur de la pensée soufie et de ses provinces, d'Ibn Arabî (de Cordoue, tiens, tiens...) et de Rûmî (du Khorasan, une partie de l'Aghanistan actuel) tout particulièrement, ainsi que de la poésie persane "médiévale" (Hafez, Saadi, Farid Al-Din Attar, Nizami, Djami...) qui en est très imprégnée. .

Il en existe de très belles traductions en français de tous ces balèzes.

Mine de rien, la France a depuis très longtemps une tradition de considération et de traduction de ces pans et autres de l'Orient, des cultures arabes et persanes, tout particulièrement.
Qu'on songe aux fabulistes persans et arabes, dont La Fontaine sera un des relais mineurs, mais un des plus fameux. Qu'on songe aussi à Antoine Galland et à sa traduction publiée à partir de 1704, sans doute fautive sur bien des points, des Mille et Une Nuits...ah Layla, Layla, , qui n'en demeure pas moins un des faits de langue évident et connu pour le français moderne...

Par exemple, une petite maison d'édition (Leroux) publia, entre la fin du XIX° et le début du XX° siècles, nombre d'ouvrages importants. Par exemple en 1892, quelles que soient les réserves qu'on puisse émettre sur cet auteur comme sur cette époque de bienveillance un peu éthnocentriste, le livre de Joachim Menant sur les Yezidis, relativement proches des branches de l'arbre soufi ; ces Yezidis qui sont aujourd'hui une des proies les plus terriblement traquée de D.A.E.CH.

Qu'on songe enfin, plus près de nous, à Aragon dont le plus grand livre, peut–être le seul, pour moi demeure Le Fou d'Elsa, une somme étourdissante où prennent toute leur place la grande histoire ou élégie populaire considérée comme essentiellement pré–islamique, à savoir l'histoire de Majnoun (le Fou) et Layla, et l'Al–Andalus, avec Ghar'nata/Grenade et sa chute en 1492 (eh oui...une date loin de l'Amérique, et je passe sur ses conséquences...), Cordoue/Kartouba et, là–bas, Séville dont le nom est si doux en arabe, Ishbeliyya.

En Iran, surtout depuis 1979, la répression contre les Soufis et les amateurs de poésie persane classique, extrêmement présente et partagée dans la société farsie, a été assez féroce...

Donc, à ces titres multiples, le Soufisme ne m'est pas totalement étranger.




Bon, maintenant, je crains qu'il y ait à nouveau du défouraillage dans l'air , avec quelques fusils à tirer dans les coins.

M'en fiche, je vais tirer le casque et m'endormir avec les Death Cab for Cutie, et leur Narrow Stairs de 2008, et l'énorme "I Will Possess Your Heart" , si je ne traîne pas trop tard dans ces parages.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
fitipaldixxx
rapideyemove a écrit :
Larry Carton a écrit :
rapideyemove a écrit :
quantat a écrit :
rapideyemove a écrit :
Explication déjà donnée page 316.

(...)


Fahimtouki jazaka llahou khairan ya akhi


Je n'étais que le relai, modeste, de cette explication.
Quoiqu' à Dieu ne plaise .

Étendons déjà la mâne entre nos ombres et nos mots.
On y verra toujours peut–être un peu plus clair après...




Tu es soufi ?


Non, mais je suis un grand lecteur de la pensée soufie et de ses provinces, d'Ibn Arabî (de Cordoue, tiens, tiens...) et de Rûmî (du Khorasan, une partie de l'Aghanistan actuel) tout particulièrement, ainsi que de la poésie persane "médiévale" (Hafez, Saadi, Farid Al-Din Attar, Nizami, Djami...) qui en est très imprégnée. .

Il en existe de très belles traductions en français de tous ces balèzes.

Mine de rien, la France a depuis très longtemps une tradition de considération et de traduction de ces pans et autres de l'Orient, des cultures arabes et persanes, tout particulièrement.
Qu'on songe aux fabulistes persans et arabes, dont La Fontaine sera un des relais mineurs, mais un des plus fameux. Qu'on songe aussi à Antoine Galland et à sa traduction publiée à partir de 1704, sans doute fautive sur bien des points, des Mille et Une Nuits...ah Layla, Layla, , qui n'en demeure pas moins un des faits de langue évident et connu pour le français moderne...

Par exemple, une petite maison d'édition (Leroux) publia, entre la fin du XIX° et le début du XX° siècles, nombre d'ouvrages importants. Par exemple en 1892, quelles que soient les réserves qu'on puisse émettre sur cet auteur comme sur cette époque de bienveillance un peu éthnocentriste, le livre de Joachim Menant sur les Yezidis, relativement proches des branches de l'arbre soufi ; ces Yezidis qui sont aujourd'hui une des proies les plus terriblement traquée de D.A.E.CH.

Qu'on songe enfin, plus près de nous, à Aragon dont le plus grand livre, peut–être le seul, pour moi demeure Le Fou d'Elsa, une somme étourdissante où prennent toute leur place la grande histoire ou élégie populaire considérée comme essentiellement pré–islamique, à savoir l'histoire de Majnoun (le Fou) et Layla, et l'Al–Andalus, avec Ghar'nata/Grenade et sa chute en 1492 (eh oui...une date loin de l'Amérique, et je passe sur ses conséquences...), Cordoue/Kartouba et, là–bas, Séville dont le nom est si doux en arabe, Ishbeliyya.

En Iran, surtout depuis 1979, la répression contre les Soufis et les amateurs de poésie persane classique, extrêmement présente et partagée dans la société farsie, a été assez féroce...

Donc, à ces titres multiples, le Soufisme ne m'est pas totalement étranger.




Bon, maintenant, je crains qu'il y ait à nouveau du défouraillage dans l'air , avec quelques fusils à tirer dans les coins.

M'en fiche, je vais tirer le casque et m'endormir avec les Death Cab for Cutie, et leur Narrow Stairs de 2008, et l'énorme "I Will Possess Your Heart" , si je ne traîne pas trop tard dans ces parages.



Que faut il pas lire comme stupidités sur guitariste.com
Jean de la Fontaine et les fabulistes persans et arabes, relais mineurs, encore heureux pour relais mineurs,
avant, before, qui a influencé tout ce beau monde, c'est le Pañchatantra, recueil de l'inde écrit en sanskrit. C'est ça la vraie origine. Au delà du fait qu'une bonne partie de l'oeuvre du Français est une retranscription des fables d'Esope.

mais bien sur, dans quelques années, tout trouvera son origine dans le monde persan, arabe, jusqu'à la théorie de la relativité et la pensée de Cioran et celle de Kant, etc...

L'occident, c'est de la merde, l'Inde aussi, la Chine pareil, le Japon aussi,

et puis bientôt les miracles scientifiques du Coran qui disent la théorie de la relativité qui ont aidé Neil Armstrong a marcher sur la lune.

A part ça, le soufisme, ça a la côte en ce moment, c'est un peu comme le chamanisme, les accords toltèques, etc.. une sorte d'exotisme neuneu à la mode un peu comme pour la bouffe ou hier on m' a proposé l'houmous dans un restaurant rural du berry. Lol..

Faut s'y faire.
Dieu, s'il existe, il exagère. (Georges Brassens, Dieu s’il existe)
rapideyemove
fitipaldixxx a écrit :
rapideyemove a écrit :
Larry Carton a écrit :
rapideyemove a écrit :
quantat a écrit :
rapideyemove a écrit :
Explication déjà donnée page 316.

(...)


Fahimtouki jazaka llahou khairan ya akhi


Je n'étais que le relai, modeste, de cette explication.
Quoiqu' à Dieu ne plaise .

Étendons déjà la mâne entre nos ombres et nos mots.
On y verra toujours peut–être un peu plus clair après...




Tu es soufi ?


Non, mais je suis un grand lecteur de la pensée soufie et de ses provinces, d'Ibn Arabî (de Cordoue, tiens, tiens...) et de Rûmî (du Khorasan, une partie de l'Aghanistan actuel) tout particulièrement, ainsi que de la poésie persane "médiévale" (Hafez, Saadi, Farid Al-Din Attar, Nizami, Djami...) qui en est très imprégnée. .

Il en existe de très belles traductions en français de tous ces balèzes.

Mine de rien, la France a depuis très longtemps une tradition de considération et de traduction de ces pans et autres de l'Orient, des cultures arabes et persanes, tout particulièrement.
Qu'on songe aux fabulistes persans et arabes, dont La Fontaine sera un des relais mineurs, mais un des plus fameux. Qu'on songe aussi à Antoine Galland et à sa traduction publiée à partir de 1704, sans doute fautive sur bien des points, des Mille et Une Nuits...ah Layla, Layla, , qui n'en demeure pas moins un des faits de langue évident et connu pour le français moderne...

Par exemple, une petite maison d'édition (Leroux) publia, entre la fin du XIX° et le début du XX° siècles, nombre d'ouvrages importants. Par exemple en 1892, quelles que soient les réserves qu'on puisse émettre sur cet auteur comme sur cette époque de bienveillance un peu éthnocentriste, le livre de Joachim Menant sur les Yezidis, relativement proches des branches de l'arbre soufi ; ces Yezidis qui sont aujourd'hui une des proies les plus terriblement traquée de D.A.E.CH.

Qu'on songe enfin, plus près de nous, à Aragon dont le plus grand livre, peut–être le seul, pour moi demeure Le Fou d'Elsa, une somme étourdissante où prennent toute leur place la grande histoire ou élégie populaire considérée comme essentiellement pré–islamique, à savoir l'histoire de Majnoun (le Fou) et Layla, et l'Al–Andalus, avec Ghar'nata/Grenade et sa chute en 1492 (eh oui...une date loin de l'Amérique, et je passe sur ses conséquences...), Cordoue/Kartouba et, là–bas, Séville dont le nom est si doux en arabe, Ishbeliyya.

En Iran, surtout depuis 1979, la répression contre les Soufis et les amateurs de poésie persane classique, extrêmement présente et partagée dans la société farsie, a été assez féroce...

Donc, à ces titres multiples, le Soufisme ne m'est pas totalement étranger.




Bon, maintenant, je crains qu'il y ait à nouveau du défouraillage dans l'air , avec quelques fusils à tirer dans les coins.

M'en fiche, je vais tirer le casque et m'endormir avec les Death Cab for Cutie, et leur Narrow Stairs de 2008, et l'énorme "I Will Possess Your Heart" , si je ne traîne pas trop tard dans ces parages.



Que faut il pas lire comme stupidités sur guitariste.com
Jean de la Fontaine et les fabulistes persans et arabes, relais mineurs, encore heureux pour mineurs,
avant, before, qui a influencé tout ce beau monde, c'est le Pañchatantra, recueil de l'inde écrit en sanskrit. C'est ça la vraie origine. Au delà du fait qu'une bonne partie de l'oeuvre du Français est une retranscription des fables d'Esope.

mais bien sur, dans quelques années, tout trouvera son origine dans le monde persan, arabe, jusqu'à la théorie de la relativité et la pensée de Cioran et celle de Kant, etc...

L'occident, c'est de la merde, l'Inde aussi, la Chine pareil, le Japon aussi,

et puis bientôt les miracles scientifiques du Coran qui disent la théorie de la relativité qui ont aidé Neil Armstrong a marcher sur la lune.

A part ça, le soufisme, ça a la côte en ce moment, c'est un peu comme le chamanisme, les accords toltèques, etc.. une sorte d'exotisme à la mode un peu comme pour la bouffe ou hier on m' a proposé l'houmous dans un restaurant rural du berry. Lol..

Faut s'y faire.




J'aime les intitulés spécialistes : deux doigts de culture, trois pas d'ignorance, et ils vous concoctent une autoroute.
Que dis–je, une transcontinentale !
C'est de l'intelligence BTP

Enfin, c'est l'analogie que leurs prospectus promettent.
Au rabais.
Bientôt, on "rase" gratis, au ras des pâquerettes.

Car les autoroutes des BTP ne sont pas livrées à l'état de chemins de terre aux ornières profondes.
Leurs slogans proposent une route carrossable, ils ne trompent personne, ne font pas d'esbroufe, n'ont pas le verbe haut, le clin d'œil égrillard, et l'argot facile.

On n'a pas besoin de 4 X 4 pour y traîner ses guêtres, ni d'hélicoptère pour survoler les zones sinistrées que les bateleurs laissent derrière eux.



Encore un effort petit Scarabée ! N'abîme pas tes beaux petits ongles nacrés, ce ne sont pas des griffes, tu sais.
Allez, une petite lullaby, et au berceau.

Je sens que ton légitime désir d'analyse et son babil longtemps traqué, avec pesanteur et besogne, t'ont véritablement épuisé.

Avant de te rendormir, tu auras bien sûr vérifié que je ne cherchais même pas à te répondre en détail, comme à redresser ton chemin et ses grossières erreurs de cadastre.

Nos deux paresses, la mienne au moins j'en fais l'éloge, savent parfaitement que c'est, au plus vrai, inutile.

Allez, un bécot sur le museau, as usual.
Et je te laisse, petit Emerson.

N'accélère pas trop fort, quand même, dans la ligne droite de tes songes.
Tu pourrais tomber du lit.

«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
fitipaldixxx
rapideyemove a écrit :
fitipaldixxx a écrit :
rapideyemove a écrit :
Larry Carton a écrit :
rapideyemove a écrit :
quantat a écrit :
rapideyemove a écrit :
Explication déjà donnée page 316.

(...)


Fahimtouki jazaka llahou khairan ya akhi


Je n'étais que le relai, modeste, de cette explication.
Quoiqu' à Dieu ne plaise .

Étendons déjà la mâne entre nos ombres et nos mots.
On y verra toujours peut–être un peu plus clair après...




Tu es soufi ?


Non, mais je suis un grand lecteur de la pensée soufie et de ses provinces, d'Ibn Arabî (de Cordoue, tiens, tiens...) et de Rûmî (du Khorasan, une partie de l'Aghanistan actuel) tout particulièrement, ainsi que de la poésie persane "médiévale" (Hafez, Saadi, Farid Al-Din Attar, Nizami, Djami...) qui en est très imprégnée. .

Il en existe de très belles traductions en français de tous ces balèzes.

Mine de rien, la France a depuis très longtemps une tradition de considération et de traduction de ces pans et autres de l'Orient, des cultures arabes et persanes, tout particulièrement.
Qu'on songe aux fabulistes persans et arabes, dont La Fontaine sera un des relais mineurs, mais un des plus fameux. Qu'on songe aussi à Antoine Galland et à sa traduction publiée à partir de 1704, sans doute fautive sur bien des points, des Mille et Une Nuits...ah Layla, Layla, , qui n'en demeure pas moins un des faits de langue évident et connu pour le français moderne...

Par exemple, une petite maison d'édition (Leroux) publia, entre la fin du XIX° et le début du XX° siècles, nombre d'ouvrages importants. Par exemple en 1892, quelles que soient les réserves qu'on puisse émettre sur cet auteur comme sur cette époque de bienveillance un peu éthnocentriste, le livre de Joachim Menant sur les Yezidis, relativement proches des branches de l'arbre soufi ; ces Yezidis qui sont aujourd'hui une des proies les plus terriblement traquée de D.A.E.CH.

Qu'on songe enfin, plus près de nous, à Aragon dont le plus grand livre, peut–être le seul, pour moi demeure Le Fou d'Elsa, une somme étourdissante où prennent toute leur place la grande histoire ou élégie populaire considérée comme essentiellement pré–islamique, à savoir l'histoire de Majnoun (le Fou) et Layla, et l'Al–Andalus, avec Ghar'nata/Grenade et sa chute en 1492 (eh oui...une date loin de l'Amérique, et je passe sur ses conséquences...), Cordoue/Kartouba et, là–bas, Séville dont le nom est si doux en arabe, Ishbeliyya.

En Iran, surtout depuis 1979, la répression contre les Soufis et les amateurs de poésie persane classique, extrêmement présente et partagée dans la société farsie, a été assez féroce...

Donc, à ces titres multiples, le Soufisme ne m'est pas totalement étranger.




Bon, maintenant, je crains qu'il y ait à nouveau du défouraillage dans l'air , avec quelques fusils à tirer dans les coins.

M'en fiche, je vais tirer le casque et m'endormir avec les Death Cab for Cutie, et leur Narrow Stairs de 2008, et l'énorme "I Will Possess Your Heart" , si je ne traîne pas trop tard dans ces parages.



Que faut il pas lire comme stupidités sur guitariste.com
Jean de la Fontaine et les fabulistes persans et arabes, relais mineurs, encore heureux pour mineurs,
avant, before, qui a influencé tout ce beau monde, c'est le Pañchatantra, recueil de l'inde écrit en sanskrit. C'est ça la vraie origine. Au delà du fait qu'une bonne partie de l'oeuvre du Français est une retranscription des fables d'Esope.

mais bien sur, dans quelques années, tout trouvera son origine dans le monde persan, arabe, jusqu'à la théorie de la relativité et la pensée de Cioran et celle de Kant, etc...

L'occident, c'est de la merde, l'Inde aussi, la Chine pareil, le Japon aussi,

et puis bientôt les miracles scientifiques du Coran qui disent la théorie de la relativité qui ont aidé Neil Armstrong a marcher sur la lune.

A part ça, le soufisme, ça a la côte en ce moment, c'est un peu comme le chamanisme, les accords toltèques, etc.. une sorte d'exotisme à la mode un peu comme pour la bouffe ou hier on m' a proposé l'houmous dans un restaurant rural du berry. Lol..

Faut s'y faire.




J'aime les intitulés spécialistes : deux doigts de culture, trois pas d'ignorance, et ils vous concoctent une autoroute.
Que dis–je, une transcontinentale !
C'est de l'intelligence BTP

Enfin, c'est l'analogie que leurs prospectus promettent.
Au rabais.
Bientôt, on "rase" gratis, au ras des pâquerettes.

Car les autoroutes des BTP ne sont pas livrées à l'état de chemins de terre aux ornières profondes.
Leurs slogans proposent une route carrossable, ils ne trompent personne, ne font pas d'esbroufe, n'ont pas le verbe haut, le clin d'œil égrillard, et l'argot facile.

On n'a pas besoin de 4 X 4 pour y traîner ses guêtres, ni d'hélicoptère pour survoler les zones sinistrées que les bateleurs laissent derrière eux.



Encore un effort petit Scarabée ! N'abîme pas tes beaux petits ongles nacrés, ce ne sont pas des griffes, tu sais.
Allez, une petite lullaby, et au berceau.

Je sens que ton légitime désir d'analyse et son babil longtemps traqué, avec pesanteur et besogne, t'ont véritablement épuisé.

Avant de te rendormir, tu auras bien sûr vérifié que je ne cherchais même pas à te répondre en détail, comme à redresser ton chemin et ses grossières erreurs de cadastre.

Nos deux paresses, la mienne au moins j'en fais l'éloge, savent parfaitement que c'est, au plus vrai, inutile.

Allez, un bécot sur le museau, as usual.
Et je te laisse, petit Emerson.

N'accélère pas trop fort, quand même, dans la ligne droite de tes songes.
Tu pourrais tomber du lit.




Tu vois que tu es tombé dans le panneau, j'ai juste testé ta patience, voir si tu étais réellement dans la spiritualité, dans le soufisme.
Un philosophe m'aurait répondu avec un gentil smiley, aurait compris la pique.
Toi, tu tombes dans le panneau parce que tu ne vis pas ce que tu lis. Tu t'excites méchamment comme n'importe quelle mégère.
Tu es un grand lecteur comme tu dis, mais c'est tout.
là, ta réponse, tu réagis comme n'importe quel type dans la rue, voir pire, je connais des chauffeurs routiers qui ne se gavent pas de lectures édifiantes mais sont plus sages.

Bonne continuation dans tes lectures en espérant qu'un jour, elles portent des fruits dans ton coeur, et fassent qu'un jour tu ne sois plus un homme d'opinions mais un homme de sagesse.


(éduque ton coeur, pas ton cerveau... )
Dieu, s'il existe, il exagère. (Georges Brassens, Dieu s’il existe)
Invité
Citation:
éduque ton coeur, pas ton cerveau...


L'un exclut pas l'autre un... tu devrais y songer fiti
shlecks
Très vrai sur guitariste.com le grand écart entre l'être et le paraître. Notre difficile condition humaine du vouloir qui ne peut.
"On n'a plus beaucoup de musique en soi pour faire danser la vie"
Céline.

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