#JeSuisParis

Rappel du dernier message de la page précédente :
shlecks
Très vrai sur guitariste.com le grand écart entre l'être et le paraître. Notre difficile condition humaine du vouloir qui ne peut.
"On n'a plus beaucoup de musique en soi pour faire danser la vie"
Céline.
fitipaldixxx
J'avoue que j'ai été un peu raide dans mon "test", ceci étant, ça me saoule ces philosophes et mystiques à deux balles qui sévissent sur les forums, qui se défont pour un rien, perdent leur sang froid en agissant et s'exprimant comme n'importe quel type dans la rue.
Pour la précédente réflexion, si on veut on peut !
En fait, le vouloir, c'est vouloir se forger une bonne opinion de sa propre personne, je pense que c'est qu'on fait tous en venant ici, on écrit sur un miroir pour se renvoyer la meilleure image possible de sa propre personne.
Dieu, s'il existe, il exagère. (Georges Brassens, Dieu s’il existe)
shlecks
fitipaldixxx a écrit :
J'avoue que j'ai été un peu raide dans mon "test", ceci étant, ça me saoule ces philosophes et mystiques à deux balles qui sévissent sur les forums, qui se défont pour un rien, perdent leur sang froid en agissant et s'exprimant comme n'importe quel type dans la rue.
Pour la précédente réflexion, si on veut on peut !
En fait, le vouloir, c'est vouloir se forger une bonne opinion de sa propre personne, je pense que c'est qu'on fait tous en venant ici, on écrit sur un miroir pour se renvoyer la meilleure image possible de sa propre personne.


Je suis assez d'accord.
"On n'a plus beaucoup de musique en soi pour faire danser la vie"
Céline.
rapideyemove
Mais, rassure–toi, je me suis distrait, en te répondant, mon petit Emerson.

Pour me faire tomber dans je ne sais quel panneau, ou même en concevoir seulement l'ébauche, il y faut dépenser bien d'autres moyens.
Et ne pas se borner à la morale, je veux dire aux commodités de l'après–coup.
Ce qui est un peu freudien.

Mais je vois que cela t'a échappé.

Ce jour, sous mes yeux, n'en demeurera pas moins gris et mes mots sous le vent.

Pas le tien.
Cela va sans dire.

Allez, je te laisse à ton cœur et à ses monopoles.

Quant à l'esprit, gageons qu'il saura circuler, encore, et battre jusqu'aux tempes. Au bout du souffle.

Et peut-être accédera-t-on enfin au cœur, à l'horizon.






En aparté, garde-moi au chaud toutefois le mot de «mégères», il m'est allé droit au ... droit au...?
Droit au cœur, si j'en fais l'hypothèse.
J'aurais cependant préféré que tu nous appelles « The merry wives » of G dot com.

En aparté, toujours, cette bonne feuille très austère et véridique : «ça me saoule ces philosophes et mystiques à deux balles qui sévissent sur les forums, qui se défont pour un rien, perdent leur sang froid en agissant et s'exprimant comme n'importe quel type dans la rue.» me réjouit, tu ne peux pas deviner comment.

D'où, selon toute apparence, ton recours à l'image du miroir, ensuite, une fois ce verdict tombé, soufflé à la buée, sans tain.

Du verbe à l'acte, de l'acte à l'idée, de l'idée à sa représentation.
Quant à la présence, alors là, c'est une autre affaire.
Dommage, tes emportements étaient prometteurs.

Allez, de ce pas clair, et serein, un dernier bécot.

«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Mellow_man a écrit :

L'INTERNATIONALE

Couplet 1 :
Debout ! les damnés de la terre !
Debout ! les forçats de la faim !
La raison tonne en son cratère,
C’est l’éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout ! debout !
Le monde va changer de base :
Nous ne sommes rien, soyons tout !

Refrain : (2 fois sur deux airs différents)
C’est la lutte finale
Groupons-nous, et demain,
L’Internationale,
Sera le genre humain.

Couplet 2 : etc.


Pour ceux qui ne connaissent pas la version Chanson plus bifluoré (un grand moment !) :

fitipaldixxx
rapideyemove a écrit :
Mais, rassure–toi, je me suis distrait, en te répondant, mon petit Emerson.

Pour me faire tomber dans je ne sais quel panneau, ou même en concevoir seulement l'ébauche, il y faut dépenser bien d'autres moyens.
Et ne pas se borner à la morale, je veux dire aux commodités de l'après–coup.

Mais je vois que cela t'a échappé.

Ce jour, sous mes yeux, n'en demeurera pas moins gris et mes mots sous le vent.

Pas le tien.
Cela va sans dire.

Allez, je te laisse à ton cœur et à ses monopoles.

Quant à l'esprit, gageons qu'il saura circuler, encore, et battre jusqu'aux tempes. Au bout du souffle.

Et peut-être accédera-t-on enfin au cœur, à l'horizon.






PS : Garde-moi au chaud le mot de «mégères», il m'est allé droit au ... droit au... ?
Droit au cœur, si j'en fais l'hypothèse.
J'aurais cependant préféré que tu nous appelles « The merry wives » of G dot com.

Et cette bonne feuille très austère et véridique : «ça me saoule ces philosophes et mystiques à deux balles qui sévissent sur les forums, qui se défont pour un rien, perdent leur sang froid en agissant et s'exprimant comme n'importe quel type dans la rue.» me réjouit, tu ne peux pas deviner comment.
D'où, selon toute apparence, ton recours à l'image du miroir, ensuite, une fois ce verdict tombé, soufflé à la buée, sans tain.
Du verbe à l'acte, de l'acte à l'idée, de l'idée à sa représentation.
Quant à la présence, alors là, c'est une autre affaire.
Dommage, tes emportements étaient prometteurs.

Allez, de ce pas clair, et serein, un dernier bécot.



Tu remplis des tartines mon petit bonhomme. Ah le soufisme !
Dieu, s'il existe, il exagère. (Georges Brassens, Dieu s’il existe)
rapideyemove
Ah «Petit bonhomme», là, je jubile

Et les tartines remplies, plus qu'embeurrées, l'effort est insigne, ou un signe, hilare.
À la diète.


Prego.

Da capo, ad libitum... Et dix de der.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Vous engueulez pas les gars.

Pensez que Dieu est AMOUR bordel.
Invité
fitipaldixxx a écrit :

En fait, le vouloir, c'est vouloir se forger une bonne opinion de sa propre personne, je pense que c'est qu'on fait tous en venant ici, on écrit sur un miroir pour se renvoyer la meilleure image possible de sa propre personne.


C'est courageux à toi de l'avouer ... mais il n'étais pas nécessaire que tu inclues tout le monde pour te sentir moins seul
Bah ouais, moi je m'en fous d'avoir une image déplorable par exemple.
J'aime même plutôt bien être détesté ou être considéré comme un minable, un salaud, ou que sais-je. Les possibilités sont infinies
Clemenceau a dit "Si vous n'avez pas d'ennemis c'est que vous n'avez rien fait"
Je peut-être pas fait grand chose, mais au moins j'ai des ennemis

Toi qui me lis par exemple, putain comme je peux pas te blairer mec ! T'es con de naissance ou tu t'es entraîné en cachette ?
Invité
micmacfr a écrit :
Clemenceau a dit "Si vous n'avez pas d'ennemis c'est que vous n'avez rien fait"
Je peut-être pas fait grand chose, mais au moins j'ai des ennemis

Toi qui me lis par exemple, putain comme je peux pas te blairer mec ! T'es con de naissance ou tu t'es entraîné en cachette ?


Ben disons que j'avais quand même de bonne prédispositions et ensuite je me suis beaucoup entrainé, grace à un entourage qui n'a pas manqué de mouiller la chemise pour m'aider.
Et puis j'ai beaucoup écouté les radios et me suis astreint à un rythme sévère de regardage de télé (même éteinte)

MAIS .... comment t'as deviné que je te lisais ?

Invité
micmacfr a écrit :
Clemenceau a dit "Si vous n'avez pas d'ennemis c'est que vous n'avez rien fait"


euh.... maintenant que j'y pense : un porte avion ça parle pas !!
quantat a écrit :
MAIS .... comment t'as deviné que je te lisais ?

En fait j'en savais rien ! J'y suis allé au bluff !!!
Mais avant d'être un porte-avion, Clemenceau a été un lycée du Lot-et-Garonne quand même.
Et je parle MÊME PAS des boulevards et autre avenues !

En ce moment sur backstage...